Archives de Catégorie: road trip

5 routes spectaculaires à faire à moto

Que ce soit pour de courtes escapades, de longues randonnées ou des rassemblements, tous les passionnés de moto aiment découvrir des circuits panoramiques. Récemment, les guides Ulysse publiaient L’Amérique du Nord à moto – 50 itinéraires de rêve. De belles suggestions pour le Québec, l’Ouest canadien, l’Ouest américain et l’est des États-Unis. J’ai donc puisé dans ce dernier répertoire pour vous proposer cinq circuits qu’ils recommandent.

CAPE COD

255 km • Débutant • Privilégier les semaines de juin et septembre moins achalandées

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour découvrir cette péninsule du Massachusetts, on conseille une boucle au départ de Sandwich. Bien qu’il ne faille pas être allergique à la circulation, les villages côtiers, les plages, les petits villages historiques et l’air marin tout au long de Cape Cod sont la promesse d’une randonnée inoubliable.

LES ADIRONDACKS

440 km • Débutant à intermédiaire • Mai à octobre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour cette virée de l’État de New York, on suggère une boucle au départ du lac George. On peut en profiter pleinement, rouler doucement, faire de nombreux arrêts puisque cette route n’est pas très achalandée, sauf évidemment pendant quelques week-ends d’automne, alors que les arbres ont revêtu leurs plus belles couleurs.

LES MONTAGNES BLANCHES (WHITE MOUNTAINS)

500 km • Intermédiaire et Expert • Tout l’été

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Si cette région du New Hampshire éblouit lorsqu’on fait la balade en auto, imaginez un peu lorsqu’on la parcourt en moto. Le parcours suggéré ici part de Derby Line (Vermont) pour se rendre jusqu’à Conway (New Hampshire). Ici, pas d’air marin, mais la nature dans toute sa splendeur. Au programme, les 86 sommets, dont le mont Washington et les routes sinueuses, véritables défilés de paysages grandioses et époustouflants.

LA CÔTE DU MAINE

450 km • débutant • Tout l’été, mais particulièrement en juin et septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

De Hampton Beach (New Hamsphire) jusqu’à Bar Harbor (Maine), cet itinéraire en bordure de l’océan Atlantique propose de nombreux arrêts rafraîchissants et éblouissants : Ogunquit, Kennebunkport, Portland, Rockland, sans oublier le magnifique Acadia National Park. Bien entendu, on en profite pour se gaver de homards.

LA PÉNINSULE DE CAPE ANN

110 km • Débutant • Juin à septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Entre Newburyport et Salem, cette route du Massachusetts est non seulement panoramique, mais elle invite à plonger dans le patrimoine de cet État à la riche histoire coloniale. Ce circuit peut être particulièrement intéressant à l’automne alors que la ville de Salem, aussi appelée la Ville des Sorcières, célèbre l’Halloween avec faste.

Ce texte est d’abord paru dans le cahier voyage du samedi 8 septembre 2018 du  Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

Acadia National Park: Un paradis naturel en toute saison

Dans l’État du Maine, il n’y a pas que les plages, les boutiques ou les lobster shacks. Dans la partie nord-est de cet État se trouve également le seul parc national de la côte Est américaine, le magnifique Acadia Park !

PHOTO LISE GIGUÈRE – De l’Océan, vue sur le Parc national Acadia

Créé en 1919, sur la côte Atlantique, entre Mount Desert Island et Bar Harbor, il se classe parmi les 10 parcs américains les plus populaires et ses splendeurs naturelles attirent, chaque année, quelque 2 millions de visiteurs. À l’automne, lorsque ses arbres se parent de leurs couleurs multicolores, il devient tout particulièrement spectaculaire.

PHOTO LISE GIGUÈRE- En suivant les rochers, on se rend jusqu’à l’Océan

Au programme, des falaises longeant l’océan, des étangs scintillants, des lacs aux eaux cristallines, des plages rocheuses, des sentiers aménagés et la possibilité d’apercevoir de nombreux animaux sauvages tels des élans, des ours, des baleines, des oiseaux de mer, etc.

Un choix difficile

Si ce parc se visite facilement en automobile, on peut également le faire en moto, en vélo, en randonnée et même… à cheval.

Pour bien faire son choix et afin de ne rien manquer, on fait d’abord un arrêt au Centre d’interprétation de Hulls Cove où l’on peut se procurer ($) un permis d’une journée ou de quelques jours et obtenir toutes les informations nécessaires pour profiter au maximum de ce terrain de jeux.

Pour une visite rapide, on opte pour la balade en auto. Il suffit d’emprunter la Park Loop Road, à environ cinq kilomètres du centre d’accueil. Cette route asphaltée de 43 km, principalement à sens unique, comprend de nombreux arrêts où se garer pour accéder à des points de vue spectaculaires.

À ce circuit de plus ou moins deux heures, selon notre besoin de contemplation, s’ajoute un autre tronçon (6 km), grimpant jusqu’au sommet de Cadillac Mountain, le plus haut sommet américain donnant sur l’Atlantique

D’autres possibilités

Si l’on dispose de plus de temps, on opte pour les Carriage Roads réservées aux randonneurs, cyclistes, cavaliers et calèches. Héritage du philanthrope John D. Rockefeller Jr. et de sa famille, ce long ruban de 70 km de routes pittoresques a été créé, à l’origine, pour les calèches. Tout en courbes, ce circuit émerveille par ses arbres qui ploient devant nous formant un tunnel duquel émergent, à 17 reprises, des ponts recouverts de granit et qui surplombent la route. Cette randonnée plaira tout particulièrement aux romantiques.

PHOTO LISE GIGUÈRE-Le parc Acadia compte d’innombrables sentiers de randonnée, dont un autour de Jordan Pond.

Ce parc dispose d’un réseau de plus de 200 km de sentiers pédestres et offre de nombreux défis aux amateurs de sensations fortes. L’un d’eux, Precipice Trail, entraîne ces derniers sur la paroi rocheuse à laquelle ils doivent s’accrocher tandis que les vagues frappent la falaise avec fureur. Frissons garantis.

Un autre phénomène qui mérite un arrêt, c’est Thunder Hole. Il s’agit d’une grotte naturelle, dans laquelle la mer s’engouffre en produisant un bruit de tonnerre et en déversant des jets d’eau et de vapeur d’eau, rendant les roches très glissantes. Prudence !

Enfin, l’étang Jordan et ses eaux claires méritent une pause tandis que les petites familles apprécient s’ébattre et plonger leurs orteils dans les eaux plutôt froides de Sand Beach, dont le sable blanc n’est autre que des coquillages pulvérisés.

PHOTO LISE GIGUÈRE- L’eau de Jordan Pond est d’une clarté impressionnante.


Note

-PHOTO LISE GIGUÈRE -Un service de navette se rend jusqu’à Cadillac Mountain

Un service de navettes offrant Park Loop Road et se rendant jusqu’à Cadillac Mountain est offert, à partir du centre de Bar Harbor. Certaines de ces navettes sont même équipées de remorques pour vélos.

www.acadia.national-park.com ou www.visitmaine.com

Ce texte a d’abord été publié le samedi 15 septembre 2018, dans la chronique Est des USA, du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

NOTE: En prime, voici quelques photos supplémentaires qui ne sont pas parues dans le journal

PHOTO : Lise Giguère L’un des 17 ponts recouverts de granit qui se trouvent sur Carriage Roads

Photo : Lise Giguère De magnifiques lacs

PHOTO : Lise Giguère La plage de Sand Beach

PHOTO : Lise Giguère À Thunder Hole, les vagues frappent les rochers

PHOTO : Lise Giguère Le fameux Thunder Hole qui laisse s’échapper un geyser entre les rochers

PHOTO : Lise Giguère À l’automne, la nature propose un spectacle aux combinaisons de couleurs naturelles incomparables

 

 

La nouvelle Route des baleines du Massachusetts

Chaque printemps, des centaines de baleines arrivent près des côtes du Massachusetts, dans l’océan Atlantique. Friandes de krill (sorte de crevettes minuscules) et de petits poissons qui abondent dans ces eaux, elles s’y installent pour l’été afin d’y nourrir leurs petits.

PHOTO MASSACHUSETTS OFFICE OF TRAVEL AND TOURISM
Admirer une baleine de près est toujours un spectacle saisissant

Mais c’est surtout en juillet et en août que ces géants des mers sont en plus grand nombre. À ce moment-là, quelque 11 espèces se répartissent sur cet immense terrain de jeu. Ce retour marque également celui de quelque 800 000 visiteurs qui prennent la route, désireux d’apercevoir leur souffle ou mieux encore, de les approcher grâce aux différentes excursions d’observation proposées tout au long de ce parcours­­­.

PHOTO MASSACHUSETTS OFFICE OF TRAVEL AND TOURISM
Ici et là, de nombreux petits kiosques invitent à s’inscrire pour des excursions d’observation des baleines.

Une route dédiée aux baleines

Profitant de cet engouement, le Massachusetts Office of Travel and Tourism (MOTT) et les régions touristiques du Bay State (l’État de la Baie) ont unis leurs efforts pour créer le Massachusetts WhaleTrail (Route des baleines du Massachusetts).

Cet itinéraire relie les sites d’observation de baleines aux musées, circuits et sites patrimoniaux dans près de 40 régions. Il s’agit d’une façon agréable d’apprendre l’importance de ces géants de l’océan dans cette région et comment l’industrie baleinière y a laissé sa marque.

Tout savoir sur les baleines

Musées, sites historiques, centres d’interprétation et attractions diverses représentent près de 40 étapes le long de la côte, entre Provincetown et Pittsfield, pour raconter leur histoire et le lien historique qui les lie à cet État.

En effet, les baleines ont longtemps été chassées pour leur précieuse huile par les magnats de l’industrie baleinière, jusqu’à ce que la lampe électrique remplace la lampe à pétrole à la fin du XIXe siècle.

PHOTO LISE GIGUÈRE – Une sculpture qui rappelle que les baleines ont longtemps été chassées dans ces eaux

Parmi les sites, le Seaman’s Bethel et Mariners’ Home à New Bedford, le Nantucket Historical Association Whaling Museum, le New Bedford Whaling Museum, ainsi que les centres d’interprétation comme le SEA SPACE Marine Discovery Center de Provincetown ou même dans certaines galeries d’art dédiées aux baleines comme la Focus Gallery à Chatham.

PHOTO MASSACHUSETTS OFFICE OF TRAVEL AND TOURISM
Le New Bedford Whaling Museum.

Sur la route de Moby Dick

De plus, une route alternative, axée sur la littérature, bifurque vers certains sites le long de Melville Trail dans l’ouest du Massachusetts et explore la vie et l’inspiration d’Herman Melville, le célèbre auteur du roman Moby Dick.

Au terme de ce périple qui marie la beauté des lieux, les excursions en mer à la recherche des baleines et les musées historiques, on peut terminer ce périple en trinquant à la santé des baleines à la Moby Dick Brewing Company à New Bedford.

PHOTO LISE GIGUÈRE
La Route des baleines, c’est aussi l’occasion d’admirer des lieux magnifiques comme Nantucket.

Pour soutenir cette nouvelle route, différents forfaits et promotions sont proposés.

whaletrailma.com

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 18 aout 2018, dans le cahier Voyage du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

6 arrêts de charme dans les Berkshires

Les Berkshires, oasis de paix située à mi-chemin entre Boston et New York, a longtemps été la retraite favorite des riches Américains et des artistes en tout genre. De cette époque bénie d’avant impôt, elle a conservé ses paysages vallonnés et verdoyants, ses maisons cossues et son amour de l’art. Voici six arrêts qu’il ne faut pas rater.

LE BLANTYRE (LENOX)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Ce manoir du début du XXe siècle semble tout droit sorti d’un conte de fées. C’est en 1901 que Robert Patinson, inspiré par la maison ancestrale de sa mère, située à Blantyre, en Écosse, commençait la construction de cet ensemble de bâtiments de style Tudor. Depuis la fin du XXe siècle, c’est un hôtel de luxe, membre de la chaîne Relais & Châteaux. On peut y dormir ou s’y arrêter pour prendre un verre ou s’offrir un repas.

NORMAN ROCKWELL MUSEUM (STOCKBRIDGE)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Dans cette maison, où le célèbre illustrateur américain a vécu les 25 dernières années de sa vie, est présentée la plus grande collection d’œuvres originales (environ 700) de l’artiste. On y trouve aussi les Archives Norman Rockwell et plus de 100 000 articles, photographies, lettres d’admirateurs et documents commerciaux.

ARROWHEAD (PITTSFIELD)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Ce manoir classique (1780) est la maison de l’auteur de Moby Dick, Herman Melville. Ce dernier y a emménagé en 1850 et y a vécu près de 13 ans, avec sa famille. Elle est décorée de nombreux meubles ou objets lui ayant appartenu. La Historical Society y offre des ateliers de poésie, des concerts et des conférences.

THE MOUNT (LENOX)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Cette élégante demeure est celle d’Édith Wharton, l’auteure du Temps de l’innocence, roman paru en 1920, pour lequel elle a reçu le prix Pulitzer en 1921. Le réalisateur Martin Scorsese s’en est inspiré pour le film du même nom (1993). Ce domaine, d’inspiration franco-italienne, est entouré de jardins magnifiques. Des visites guidées (dont un Ghost Tour) y sont offertes.

CANYON RANCH (LENOX)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Construite en 1897, cette résidence privée portait le nom de Bellafontaine. Elle fut ensuite un séminaire, puis une école, avant de devenir cette vaste station thermale. Quand les Zuckerman, fondateurs de Canyon Ranch, trouvèrent ce lieu vide et dévasté par le feu, ils mirent toute leur énergie pour préserver son authenticité, allant même jusqu’à utiliser les matériaux et les techniques d’autrefois. C’est aujourd’hui un lieu majestueux, voué au bien-être et à la relaxation.

THE GATEWAYS INN (LENOX)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Construite en 1912 comme résidence d’été pour Harley Procter de Procter & Gamble, c’est aujourd’hui une auberge, ou plutôt un B&B. On y trouve 11 chambres, toutes différentes, nommées selon les personnages de Shakespeare. En fin de journée, un spectacle de jazz est offert dans le bar qui recèle une  impressionnante collection de whiskys.

Ce texte a d’abord été publié le samedi 4 aout dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

Saratoga Springs: arrêt de charme et d’histoire

À mi-distance entre Montréal et New York, une petite municipalité mérite bien qu’on la découvre. Arrêt à Saratoga Springs que l’on surnommait autrefois la Reine des Spas !

 

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO

Ce nom lui vient de ces fameuses sources d’eau gazeuse qui fusent du sol comme d’un percolateur. Le président Franklin D. Roosevelt, atteint de la polio et croyant aux bienfaits de ces eaux chargées de minéraux, injectait 5 millions $, une fortune à l’époque de la Grande Dépression, pour la construction d’un vaste complexe, le Roosevelt Bath Spa, toujours en activité aujourd’hui.

Au XIXe siècle, la combinaison de ces sources aux propriétés curatives, la beauté des lieux et de confortables installations ont fait de cette destination un incontournable pour l’aristocratie américaine qui venait « s’y soigner ». Parmi eux, les Vanderbilt, les Rockefeller et autres grandes fortunes s’y sont fait construire de luxueuses résidences d’été et y ont emmené… leurs chevaux.

Ainsi naissait la légendaire Saratoga Race Course, laquelle demeure à ce jour la plus ancienne installation sportive encore en activité aux États-Unis.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
Chaque été, entre juillet et la fête du Travail, l’engouement pour les courses au Saratoga Race Course, la plus ancienne installation sportive encore en activité aux États-Unis, contribue à doubler ou même tripler la population de cette petite ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

La renaissance d’une belle d’autrefois

C’est durant cette même période, plus précisément en 1877, qu’ouvrait l’Adelphi Hotel. C’est pour admirer les rénovations de plusieurs millions de dollars investis par Adelphi Hospitality Group (AHG) afin de transformer ce bâtiment historique en un hôtel de luxe moderne que Le Journal s’est rendu à Saratoga Springs. Le trajet (3 h en auto, 6 h en train) en valait la peine.

Trônant au cœur de l’avenue historique de Broadway, la façade toute blanche de ce bel hôtel annonce déjà l’élégance et la splendeur qui se cachent à l’intérieur. Puis, on pousse la porte et hop… nous voilà immergés dans l’âge d’or de Saratoga.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
Le magnifique Adelphi Hotel trône au cœur de la ville de Saratoga Springs.

Partout, des meubles anciens, remis au goût du jour, des miroirs, des tableaux et différents éléments de l’Adelphi original émeuvent ou font sourire, comme cette vieille cabine téléphonique devenue décorative.

À droite de l’entrée, le légendaire bar de l’hôtel, au style très anglais, porte désormais le nom du boxeur, sénateur et fidèle client John Morrissey.

Quelques pas suffisent pour entrer de plein fouet dans le monde moderne grâce à l’immense verrière ouverte sur des jardins paysagers dans laquelle se trouve The Blue Hen, le grand restaurant de l’hôtel. Un second restaurant, Salt & Char, se trouve dans un bâtiment adjacent.

Quant aux chambres, désormais au nombre de 32 (74 à l’origine), elles offrent à la fois le confort, le luxe et la technologie du XXIe siècle. Membre de Small Luxury Hotels of the World, l’Adelphi est désormais une retraite de charme à la fois historique et moderne.

Tant à faire et à voir

Magnifiquement situé, près de nombreux restaurants et boutiques de la rue principale (arrêt suggéré au Caffè Lena qui n’a jamais fermé ses portes et qui est reconnu comme la plus ancienne salle de musique folk des É.-U.), l’Adelphi est à peu de distance du Saratoga Spa State Park (2300 acres) dans lequel jaillissent les sources qui sont à l’origine du développement de cette ville.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
Le Saratoga Spa State Park dans lequel jaillissent les sources qui sont à l’origine du développement de cette ville offre l’occasion de belles randonnées.

Parmi les autres choses à voir, il y a le Saratoga Performing Arts (résidence d’été du Philadelphia Philarmonic Orchestra et du New York City Ballet) où se produisent de nombreuses vedettes internationales (Liza Minelli, Yo Yo Ma, Kiss, The Police, etc.) et où se tiennent de nombreux festivals, sans oublier le National Museum of Dance and Hall of Fame.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
De nombreux festivals et manifestations festives sont également offerts tout au cours de l’été.

À cela, il faut ajouter le Saratoga Automobile Museum, le Saratoga Casino & Raceway, le plus vieil hippodrome des É.-U. (1863), le National Museum of Racing and Hall of Fame qui rend hommage à la passion des chevaux et des courses et le Canfield Casino, dans lequel se trouve le Saratoga Springs History Museum.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
Le National Museum of Racing and Hall of Fame rend hommage à la passion des chevaux et des courses.

Enfin, un circuit guidé et commenté permet d’admirer les anciennes résidences d’été de la haute bourgeoisie américaine du XIXe siècle.

Info : www.saratoga.org et www.slh.com/hotels/the-adelphi-hotel/

Ce texte a d’abord été publié le samedi 12 aout 2018, dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec, ICI

7 bonnes raisons d’aller à l’Île-du-Prince-Édouard

CHARLOTTETOWN, Île-du-Prince-Édouard | Ce qu’elle est belle cette île ! Collines verdoyantes, falaises rouges déchiquetées, lupins colorés, dunes poudreuses, plages dorées ou rouges et mer bleue s’offrent sans pudeur à nos regards.

PHOTO LISE GIGUERE. Petites touches de couleur dans ces paysages bucoliques, les lupins sont partout

Pour ne rien manquer de ses paysages spectaculaires, on roule doucement en laissant nos yeux s’imprégner d’images que même les caméras les plus performantes peinent à rendre. Se rendre à l’Île-du-Prince-Édouard, c’est prendre rendez-vous avec la séduction et la gastronomie.

Voici sept choses à ne pas manquer.

1. La pêche au homard

Photo: Lobster Prince Edward Island – Les pêcheurs de homard au petit matin

Servi dans les restaurants de mille et une façons, le homard est une ressource importante pour les pêcheurs qui en prennent grand soin. En effet, depuis novembre 2014, le Marine Stewardship Council a certifié que la pêche au homard à l’Île-du-Prince-Édouard était durable et bien gérée conformément à sa norme scientifique, mondiale et officielle. Pour s’en assurer, on s’inscrit aux différentes excursions offertes par de véritables pêcheurs de homard. Experience PEI est un bon choix. On y apprend comment pêcher le homard, la cuisson et la bonne façon de le manger pour ne rien perdre de sa délicieuse chair.

experiencepei.ca


2. La gastronomie

PHOTO: Lise Giguere. Lobster Roll et bière au bord de la mer, au Chowder House de Point Prim

Les chefs bénéficient d’une véritable corne d’abondance pour leurs créations : homard, huîtres, poissons, pommes de terre et légumes divers. Voici quelques belles surprises de ce voyage : le Claddagh Oyster House de Charlottetown, le Blue Mussel Cafe de North Rustico, le Lobster Barn Pub & Eatery, sur le quai de Victoria, et le Point Prim Chowder House. Aussi, les samedis, arrêt au Charlottetown Farmers Market pour rencontrer les artisans et les producteurs.


3. Le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard

Photo Lise Giguere. Dans le Parc National de l’ile-du-Prince-Edouard, des falaises couleur de feu en raison en raison de l’oxyde de fer qu’elles renferment qui rouille lorsqu’il est exposé à l’air

Les parcs nationaux et provinciaux s’ingéniant à protéger les plus beaux sites et paysages de l’île, il faut obligatoirement se rendre au parc national de l’Île-du-Prince-Édouard. Sur 40 km le long de la côte nord de l’île, des points d’observation sont aménagés, de même que des sites de camping et des lieux pour pique-niquer. Les pistes de randonnée et/ou de vélo y sont nombreuses (le Sentier de la Confédération, piste cyclable de 435 km, traverse l’île d’ouest en est.)

www.pc.gc.ca/fr/pn-np/pe/pei-ipe


4. La plage de Cavendish… et les autres

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Les dunes de Greenwich dans le parc national de l’île du Prince-Édouard.

Avec son sable blond, ses dunes et son accès à de belles falaises rouges, la plage de Cavendish est un must. Mais ce n’est pas la seule plage à découvrir sur l’île. Avec 1100 km de littoral, les plages y sont si nombreuses que même les insulaires n’arrivent pas à en préciser le nombre. De plus, les eaux de l’Île-du-Prince-Édouard sont les plus chaudes au nord de la Virginie. Plus chaudes que celles du Maine, eh oui !

cavendishbeachpei.com


5. Le phare de Point Prim

Photo Lise Giguere – Le phare de Point Prim

La plus petite province canadienne a beau ne mesurer que 224 km de long et 64 km de large, son rivage accidenté et ses dunes abritent 63 phares, dont seulement huit sont ouverts au public. Parmi ces derniers, il ne faut pas manquer le phare de Point Prim, le plus ancien de l’île (en service depuis 1845) et l’un des rares ouvrages de maçonnerie de forme circulaire au Canada.

Il y a aussi le phare de Panmure Head (1853), le plus vieux phare de bois de la province ; le phare de West Point (1875), le plus élevé de l’île, sans oublier le phare de Cape Bear (1881), dont on dit qu’il aurait été la première station terrestre à capter les signaux de détresse du Titanic.

pointprimlighthouse.com


6. Le pont de la Confédération

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE, TOURISM PEI
Le pont de la Confédération relie le Nouveau-Brunswick à l’Île-du-Prince-Édouard.

Pour pénétrer sur l’île, il faut prendre l’avion, le traversier depuis la Nouvelle-Écosse ou alors emprunter le pont de la Confédération, qui la relie au Nouveau-Brunswick. D’une longueur de 12,9 km, ce chef-d’œuvre d’ingénierie est le plus long pont au monde à surplomber des eaux qui se couvrent de glace en hiver. Gratuit au moment d’entrer, il faut cependant débourser 47 $ pour en ressortir.

www.confederationbridge.com/fr


7. Le Dalvay-by-the-Sea

PHOTO LISE GIGUERE. Le magnifique Dalvay-by-the-Sea

L’histoire de certains endroits est fascinante. C’est le cas de Dalvay-by-the-Sea. Cette luxueuse demeure de style Queen Anne a été construite en 1895 comme résidence d’été d’Alexander MacDonald, un riche Américain associé aux Rockfeller. Cet endroit retiré, aux limites du parc national, abrite aujourd’hui un hôtel chic et un excellent restaurant. Si possible, on demande une table avec vue sur le lac et sur les centaines d’oies canadiennes qui ont fait de ce site leur lieu de prédilection. Une visite mémorable.

Chambres à compter de 219 $.

www.dalvaybythesea.com

D’autres bonnes adresses

  • À Charlottetown, on revisite l’histoire de la naissance du Canada et de la Confédération en parcourant le quartier patrimonial avec ses maisons historiques. Plusieurs sont aujourd’hui des auberges ou des restaurants. Si l’on aime les petites auberges, on loge au Hillhurst Inn.
  • PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
    Charlottetown.

  • North Rustico et Victoria-by-the-Sea sont deux villages de charme à découvrir.
  • PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
    Au village de charme Victoria-by-the-Sea.

  • Il y a quelques vignobles sur l’île. Les amateurs aimeront l’originalité des vins, comme celui à la rhubarbe et aux fraises proposé à la Rossignol Winery.
  • En savoir plus : tourismpei.com

(Ce voyage a été rendu possible grâce à Tourisme Île-du-Prince-Édouard.)

 

Ce texte a d’abord été publié le, mardi 24 juillet 2018, dans le Journal de Montreal ICI et le Journal de Québec ICI

Ogunquit, la plage que l’on n’oublie jamais !

Sur les rives de l’Atlantique, l’immense plage d’Ogunquit a vu défiler des générations de Québécois. Pour eux, cet endroit est devenu un véritable pèlerinage lorsque reviennent les beaux jours.

PHOTO COURTOISIE, MAINE OFFICE OF TOURISM
La plage d’Ogunquit

Il suffit de glisser ses orteils dans le sable chaud de cette immense plage, qui s’étend sur 5 km et qui se donne des airs de désert à marée basse, pour que les images surgissent. On se revoit découvrant la mer avec nos parents, s’y amusant ferme en compagnie d’amis(es), s’y prélassant en amoureux avant d’y revenir avec nos propres enfants et, plus tard nos petits-enfants. Peu importe l’âge, le charme opère.

PHOTO LISE GIGUÈRE
À marée basse, l’immense plage se donne des airs de désert.

L’eau y est froide, c’est vrai, glaciale même quand on y entre les orteils après avoir laissé son corps subir les assauts du soleil pendant quelques heures, mais le coup de fouet ressenti procure un bien fou et, une fois que la température corporel s’est adaptée, on patauge avec délice dans ces vagues folles.

La côte sauvage

PHOTO LISE GIGUÈRE
La Marina de Perkins Cove

Quand le soleil se fait moins violent (l’idéal est au coucher du soleil), on emprunte le sentier Marginal Way, qui relie la plage à Perkins Cove. Cette balade de 2 km entre dans les falaises ¬bordant les rives de l’Atlantique exige qu’on marche lentement, qu’on prenne le temps de respirer, humer, admirer, photographier. Pour ça, des bancs de bois sont prévus.

Puis, c’est Perkins Cove, ce charmant village de pêcheurs dont les petites maisonnettes de bois sont désormais des cafés, des boutiques, des galeries d’art et des restaurants où le homard règne en roi sur les menus.

PHOTO LISE GIGUÈRE
Perkins Cove, les petites maisonnettes de bois sont désormais des cafés, des bo

Le paradis des artistes

Pour de nombreux artistes, Ogunquit est un véritable paradis qui titille leur imagination. En cela, ils rejoignent des personnages colorés comme Gertrude Fiske, Charles Woodbury et autres qui ont immortalisé ces lieux et y ont laissé leur marque, tout au long du XXe siècle.

Le musée d’art américain d’Ogunquit (Ogunquit Museum of American Art), fondé il y a 65 par Henry Strater, un copain d’Hemingway, leur rend hommage.

PHOTO: Lise Giguère
Une salle du musée d’art américain d’Ogunquit (Ogunquit Museum of American Art)

On y retrouve, entre autres, la collection privée de 35 tableaux achetés par ce mécène, pour supporter ces artistes qu’il admirait. Pour revivre cette époque, découvrir les artistes, se faire indiquer les lieux peints sur les tableaux, on demande une visite guidée. (www.ogunquitmuseum.org)

En terminant, un tour du magnifique jardin du musée s’impose. On s’y déplace doucement, dans le calme que troublent uniquement le bruit des vagues et le son des oiseaux, en admirant les plantes, les fleurs, mais surtout les sculptures (parfois étranges) exposées ici et là.

Lise Giguère L’une des étranges sculptures dans les jardins extérieurs du Musée d’art américain d’Ogunquit (Ogunquit Museum of American Art)

Il faut marcher jusqu’à l’arrière pour voir Narrow Cove que les peintres ont immortalisé sur de nombreuses toiles. Une envie folle s’empare alors de nous. Et si on se procurait un chevalet, une toile, des tubes de couleurs, des pinceaux et que l’on tentait à son tour d’immortaliser ce paysage sauvage, mais si beau. C’est un peu tout ça la magie d’Ogunquit !

PHOTO LISE GIGUÈRE
Narrow Cove que les peintres ont immortalisé sur de nombreuses toiles.

Cet article a d’abord été publié, le 14 juillet dans la schronique Est des USA de la section tourisme du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

Virginia Beach – La station balnéaire…où l’on aime revenir

VIRGINIA BEACH, Virginie | Certaines destinations possèdent un tel pouvoir d’attraction que même le passage du temps n’arrive pas à faire pâlir leur étoile. C’est le cas de Virginia Beach. Mais quel est donc ce pouvoir de séduction ? Pour comprendre, il suffit de s’y rendre.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach. L’immense statue de Neptune veille sur la longue promenade en bord de mer

 

S’il est vrai que son long ruban de sable blond (56 km), léché par des eaux chaudes, ramène les visiteurs année après année, cette destination fait aussi montre d’un dynamisme incroyable pour offrir des activités originales et séduisantes.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
Marcher sur la plage au coucher du soleil

À chacun sa plage

Au sud, dans le Back Bay National Wildlife Refuge, la plage n’est pas accessible. Elle est réservée aux oiseaux et autres animaux que l’on croise, à pied ou à vélo, dans les sentiers de randonnée.

Adjacent à ce territoire protégé, le False Cape State Park est le lieu de tous les plaisirs (canot, kayak, vélo, randonnée) et s’il est possible de s’y baigner ou même d’y camper, il faut mériter cette chance, car on ne peut y accéder qu’en marchant ou en pédalant 10

The Cavalier

km, les autos y étant interdites.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
En vélo dans le False Cape State Park

On arrive ensuite aux trois plages publiques, celle de la Promenade tout particulièrement appréciée des surfeurs et des badauds qui s’immortalisent près de la statue de Neptune qui veille sur son boardwalk de 5 km. Vient ensuite Sandbridge, calme et sereine, et enfin, plus au nord, celle plus familiale de la baie de Chesapeake.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
La passerelle qui mène à la plage familiale de la baie de Chesapeake

Tant de choses à voir et à faire

Ville sportive, dynamique et prônant un mode de vie sain, la principale station balnéaire de la Virginie compte de nombreux restaurants dont les menus regorgent de produits locaux. Au New Earth Farm, on peut même apprendre à faire ses propres marinades ou suivre des cours de cuisine.

À cela s’ajoutent plusieurs arrêts dégustation. Des bières à la Commonwealth Brewery Company, une vodka artisanale à la Chesapeake Bay Distillery et des vins à la Mermaid Winery, qui offre également une très bonne table.

Mais la configuration de cette ville toute en longueur invite également aux longues randonnées, en forêt, mais surtout en bord de mer. Par beau temps, les sorties en bateau ou en kayak à la rencontre des dauphins ou l’initiation au surf, au « paddleboard » ou au parapente comblent nos besoins d’évasion et d’adrénaline.


L’hôtel The Cavalier

The Cavalier

Virginia Beach possède de nombreux hôtels de toutes catégories, mais aucun ne fait d’ombre à cette belle d’autrefois qu’est The Cavalier. Inspiré par l’architecture de Monticello (résidence de Thomas Jefferson, 3e président américain), l’hôtel a été construit en 1927. Depuis son ouverture, il a vu défiler de nombreuses célébrités dont 10 présidents américains.

Pour un séjour luxueux, on opte pour l’une de ses 85 chambres (23 suites) dans lesquelles les chiens sont les bienvenus. Sur place, on profite des cours de mixologie qu’on y offre et l’on visite la Tarnished Truth Distillery. Enfin, on joue les riches et célèbres en profitant des installations du Cavalier Beach Club en front de mer. Seul problème, on ne veut plus repartir !

cavalierhotel.com

QUELQUES COUPS DE CŒUR À VIRGINIA BEACH

Military Aviation Museum

Photo : Lise Giguère
C’est à bord de cet avion de la Seconde Guerre mondiale que, par temps clair, on peut s’offrir le frisson d’une envolée.

On trouve dans ce musée la plus importante collection privée d’avions des deux grandes guerres. Les plus audacieux peuvent même s’offrir un vol dans un authentique appareil de la Deuxième Guerre mondiale. Inoubliable !

militaryaviationmuseum.org 

Oceana Naval Air Station

PHOTO: Lise Giguère
Dans le parc historique de l’Oceana Naval Air Station, un F14 comme celui que pilotait Tom Cruise dans Top Gun.

Les 22-23 août, le Oceana Naval Air Station sera ouvert au public. On s’y rend pour voir décoller les F-18 et pour admirer les Jets utilisés par la Navy pendant les guerres. On en profite pour se photographier près du F 14 (ci-haut) identique à celui que pilotait Tom Cruise dans le film Top Gun.

Les murales du ViBe District

Photo; Lise Giguère. L’une des murales du quartier ViBe

Ce quartier est en pleine expansion et, en plus des murales, on y trouve d’étonnantes boutiques et des restaurants branchés.

Pleasure House Oysters

Ostréiculteur passionné, Chris Ludford propose d’originales sorties en mer à la découverte des huîtres. On apporte sa bouteille de vin et Chris fournit les huîtres qu’il sort directement de ses cages dans la mer. Il ouvre ensuite les mollusques que l’on déguste dans son bateau ou… les pieds dans l’Atlantique ! L’ostréiculteur a commencé cette activité à la demande d’un chef désireux de tout connaître sur les huîtres.

PHOTO: Lise Giguère
L’un des moments forts du voyage, lorsque Chris Ludford puise des huitres fraîches dans la cage qu’il vient de sortir de la mer.

pleasurehouseoysters.com


First Landing State Park

Photo: Bureau du tourisme de Virginie – First Landing State Park

Ce parc est le lieu de débarquement des premiers colons anglais (1607). Avec son terrain de camping parfaitement aménagé et ses sentiers de randonnée dans une forêt de cyprès couverts de mousse espagnole, le site est tout simplement magique.

Bon à savoir

  • On s’y rend par la route : 12 h de Montréal ou 14 h de Québec.
  • Le Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach propose, toute l’année, des rabais de 15 à 35 %, selon la saison.
  • En septembre et octobre, les prix sont moins élevés, les visiteurs sont moins nombreux et l’eau y est plus chaude. À considérer !
  • Info : VisitezVirginiaBeach.com

Ce voyage a été rendu possible grâce au Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.

Ce texte a été publié, le samedi 30 juin 2018, à la Une du cahier Voyages du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI. On a également pu le lire sur le site web de TVA Nouvelles, ICI.

NOTE:

Ci-bas,  je vous place quelques ajouts qui ont été retiré du texte publié dans le Journal, par manque d’espaces

Virginia Beach pour tous

Avec un slogan comme Live for Life, Virgina Beach souhaite que tout le monde (personnes à mobilité réduite, en chaises roulantes et mamans poussant des carrosses)puisse profiter de ses beautés. Quatre accès sont aménagés pour accéder à la mer et au Grommet Island Park, un parc d’amusement construit à l’initiative de Bruce Thompson, dont le fils, Josh, autrefois surfeur, est atteint de la maladie de Lou Gehrig !

PHOTO: Lise Giguère
Le Grommet Island Beach Park un parc d’amusement pour les enfants et les a

À noter qu’au centre d’interprétation du First Landing State Park, on offre également des chaises roulantes avec roues ballons permettant de rouler jusqu’à la mer.

Aussi:

  • Pour le plaisir de rencontrer des contemporains et de parler français, on se rend à la French Twist Boutique(Annie Reichhoff) ; au Travel-L-Park Campground(Phil Upton) ou au Restaurant Bubba’s(Josee Hionis).
  • Ceux qui connaissent l’histoire d’Edgar Cayce’s, ce medium qui prônait les principes d’une saine alimentation, de l’exercice et du grand air au début du XXe siècle, apprécieront la visite de son Centre de santé situé dans son ancien hôpital, près duquel on trouve aussi un labyrinthe de méditation et un jardin. EdgarCayce.org

 

10 trucs pour sauver des sous en road trip

Il existe certains trucs permettant d’économiser lors de voyages en auto. En voici quelques-uns :

PHOTO FOTOLIA

1. On consulte régulièrement le site de la destination choisie. De façon quasi automatique, vous commencerez à recevoir des informations pour cette destination. Dans le lot, il pourrait bien y avoir de bons forfaits.

2. Plusieurs hôtels, restaurants et postes d’essence donnent un rabais sur présentation de la carte CAA/AAA. De plus, plusieurs hôtels offrent des tarifs affaires, d’associations, de séniors (fonctionnaires du gouvernement, FADOQ, etc.). On vérifie.

3. La grande majorité des attractions et de nombreux magasins et boutiques offrent des tarifs spéciaux aux séniors (peut varier de 50 à 65 ans).

4. On utilise les points accumulés sur sa carte de crédit pour rembourser les dépenses reliées à ses voyages.

5. Dès que l’on arrive à destination, on se rend au bureau de tourisme de chaque ville. On fait le plein de brochures et de cartes, et l’on demande les promotions offertes aux touristes : City Pass, musées gratuits, etc.

6. Dans les hôtels, les restos, les pharmacies, partout où l’on trouve des dépliants publicitaires, des magazines ou des journaux gratuits, on les prend pour les consulter. Généralement, ils regorgent de bons de réduction pour les attractions, d’offres 2 pour 1 dans les restos, de suggestions de spectacles gratuits, etc.

7. Aux USA, plusieurs restaurants servent des portions plus que copieuses. Un seul repas peut souvent nourrir deux personnes. De plus, de nombreux restos réduisent leurs prix pour les clients qui mangent tôt (early birds).

8. Si l’on voyage en VR, en camping ou si l’on a une chambre avec réfrigérateur et micro-ondes, on n’hésite jamais à rapporter ce qui reste dans les assiettes.

9. On oublie les cadeaux à rapporter aux amis et à la famille, et on profite pleinement de ses vacances.

10. Enfin, si l’on préfère prendre l’avion, on consulte régulièrement les sites de Transat (www.transat.com), Vacances Sunwing (www.sunwing.ca) Vacances Air Canada (vacations.aircanada.com/fr), WestJet Vacations (www.westjet.com), sans oublier Air France (www.airfrance.ca/), qui mettent régulièrement en ligne des super soldes, des promotions, des forfaits de dernière minute, etc.

Cet article a d’abord été publié dans la chronique Conseils aux voyageurs du samedi 2 juin, dans le Journal de Montréal ICI et le Journal de Québec ICI 

5 campings au Cap Jersey

Depuis près d’un demi-siècle, les Québécois vivent une véritable histoire d’amour avec Cap Jersey (Jersey Cape). Dès la fin des années 1960, ils ont été séduits par ses plages de sable fin et ses eaux chaudes, ses promenades en bois (boardwalks), les divertissements de Wildwood, d’Atlantic City et d’Ocean City, le calme d’Avalon et de Stone Harbor ou le charme victorien de Cape May. Cet endroit compte toujours une cinquantaine de terrains de camping répartis sur une distance de 48 km. En voici cinq !

PHOTO COURTOISIE, CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
La plage de Wildwood.

Beachcomber Camping Resort

PHOTO COURTOISIE, CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
Beachcomber compte deux lacs alimentés par des eaux souterraines et une grande plage.

Situé dans un boisé, sur Seashore Road, entre les plages de Cape May, le Boardwalk et Wildwood, ce terrain de camping compte deux lacs alimentés par des eaux souterraines et une très grande plage. On y trouve également six piscines (trois pour les adultes et trois pour les tout-petits). Pour qui souhaite un peu plus de confort, des cabines de style loft (pour six personnes) ou avec deux chambres sont disponibles. Voiturettes de golf, pédalo et kayak sont également offerts en location. www.beachcombercamp.com

Ocean View Resort Campground

PHOTO COURTOISIE, CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
Oceanview Resort Camping possède un joli lac.

C’est le plus grand camping privé de l’État. Situé entre Atlantic City et Wildwood, sur la route 9, ce site magnifiquement boisé se trouve à 4,5 km de l’océan et des plages, mais il offre un lac, des piscines, des terrains de jeux, sans oublier ses 1100 espaces ombragés pour installer sa tente ou son VR. On y offre toutes les commodités et les animaux sont les bienvenus. www.ovresort.com 

Avalon Campground

Situé près du Boardwalk de Wildwood, d’Atlantic City et de l’historique Cape May, ce très beau site tout en sable offre un accès direct (à pied) à la plage d’Avalon. On y trouve plusieurs sentiers de randonnée dans les bois, un terrain de baseball, deux piscines de grandes dimensions et de nombreuses autres activités pour la famille. À noter que les chiens sont acceptés et que de nombreux commentaires font état du souci des propriétaires à parler en français. www.avaloncampground.com

Holly Shore

PHOTO COURTOISIE, CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
Le camping Holly Shore dispose de 300 grands emplacements de camping ombragés.

Ces dernières années, cet endroit, en activité depuis 1968, a reçu le titre de National Large Park of the year. Situé entre Wildwood et Cape May, il propose des pistes de randonnée menant au N.J. Wildlife Refuge Area pour y faire l’observation des oiseaux. On y trouve 300 grands emplacements de camping complets et ombragés et plus de 40 locations de luxe, des tentes de safari et de minuscules maisons. Il dispose de toutes les commodités nécessaires et propose de nombreuses activités dont certaines sont d’ailleurs réservées aux tout-petits permettant ainsi aux parents de prendre une petite pause. Les chiens de plus d’un an sont permis. www.hollyshores.com

Ponderosa Campground

Situé sur Beaver Dam Road à Cape May Court House, à 4,8 km d’Avalon, ce site propose différentes options et séduit par son raffinement. On y trouve une piscine à l’eau salée dont la configuration facilite l’entrée aux enfants et même aux personnes à mobilité réduite.) De nombreuses activités sont proposées, dont une croisière aux pirates pour les enfants. Les animaux bien élevés sont les bienvenus. www.ponderosacampground.com

► NOTE : Pour plus d’information sur les 50 terrains de camping du Jersey Cape : http://www.thejerseycape.com

• Cet article est d’abord paru dans la chronique Est des USA du journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI du 9 juin 2018