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6 bonnes raisons d’aller à Istanbul

ISTANBUL, Turquie | Se limiter à seulement quelques raisons de visiter Istanbul n’est pas une mince affaire. Ancienne capitale des empires byzantins et ottomans, halte privilégiée des marchands de la route de la soie, cette mégapole de 15 millions d’habitants a su préserver les témoins de ce glorieux passé. Si le premier contact se fait d’abord par ce riche patrimoine, le visiteur est vite happé par le bouillonnement de cette ville moderne qui ne laisse personne indifférent.

Voici quelques arrêts incontournables :

1. Les monuments historiques de Sultanahmet

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Mosquée bleue

Précisons d’abord qu’Istanbul compte 3300 mosquées, 117 églises et 19 synagogues, sans oublier ses magnifiques remparts de l’époque byzantine. Impossible de tout voir, mais il ne faut surtout pas rater le quartier Sultanahmet, le cœur du vieil Istanbul, où sont réunis l’incontournable Mosquée bleue, la basilique Sainte-Sophie (véritable merveille architecturale de l’époque byzantine), le palais de Topkapi, la mystérieuse Citerne basilique (qui a servi de décor pour de nombreux films, dont Bons baisers de Russie) et l’Hippodrome, où les sultans assistaient autrefois aux courses de chars et qui est encore aujourd’hui une place de rassemblement.

2. Le Grand Bazar

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Le Marché aux Épices

Il faut obligatoirement se perdre dans l’incroyable Grand Bazar, le plus ancien d’Istanbul (1461), ou dans le Marché aux épices (ou Bazar égyptien). Dans ces petites ruelles tortueuses, on laisse son esprit remonter le temps jusqu’au 17e siècle alors que les marchands qui parcouraient la route de la soie y faisaient halte pour échanger leurs marchandises contre des épices, des fourrures, des soieries, mais aussi des esclaves.

Dans un autre registre, d’immenses centres commerciaux poussent aussi dans la ville. L’un d’eux est le Zorlu Center, qui réunit les plus grands noms de la mode, de charmants cafés, des restaurants et 12 salles de spectacles.

3. Le Bosphore

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Le détroit du Bosphore

Le détroit du Bosphore relie la mer Noire à la mer de Marmara, mais sert également de frontière entre la partie européenne et la partie asiatique d’Istanbul. Eh oui, autre particularité de cette ville fascinante, elle est la seule au monde construite sur deux continents. On peut s’offrir une petite croisière de quelques heures dans un vapur (traversier) ou opter pour la location d’un bateau privé permettant d’admirer les beautés des deux rives, avec leurs palais, leurs parcs et leurs anciennes demeures en bois. On peut également choisir de flâner sur l’une de ces rives. Ortaköy, un ancien village de pêcheurs de l’époque byzantine, est un endroit charmant avec sa mosquée, sa fontaine et sa grande place entourée de restaurants, cafés et marchands ambulants.

4. La cuisine turque

On dit qu’elle fait partie des meilleures cuisines au monde. Il est vrai qu’elle a su préserver et adapter ses traditions millénaires. On y trouve de l’agneau, du poulet et beaucoup de légumes. Le mezzé, servi en entrée, est un incontournable du fait qu’il permet de goûter à plusieurs saveurs, mais également parce qu’il est généralement suffisant, surtout pour les petits appétits.

Dans les rues, on déguste le simit, sorte de couronne de pain au sésame, et dans le quartier Ortäkoy, on se laisse tenter par un kumpir, immense pomme de terre fourrée de différents ingrédients. Il faut boire un verre de raki (arrière-goût d’ouzo) et près de la mosquée de Soliman, on fait un arrêt chez Vefa Bozacisi, une institution qui, depuis 1876, sert le boza, une boisson fermentée à base de millet que l’on boit surtout en hiver.

5. Les spectacles des derviches tourneurs

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Des derviches tourneurs

Parmi tous les spectacles offerts, il faut absolument se réserver un moment pour assister à la cérémonie de Sema. Au cours de cette dernière, des hommes habillés de longues robes blanches et de hauts chapeaux tournent sur eux-mêmes pendant que des musiciens jouent et chantent des passages du Coran. Étrange et mystérieux, ce spectacle ne plaît pas à tous, mais ne laisse personne indifférent.

6. Les hammams

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Bain turc hammam

Expérience unique que celle d’un gommage et d’un lavage du corps dans l’environnement chaud et humide du Ayasofya Hürrem Sultan Hamami. Bien sûr, il y a les hammams d’hôtels ou même les hammams locaux, mais ce bain turc, situé entre Sainte-Sophie et la Mosquée bleue, date de 1556. Il a été construit sous les ordres de Soliman le Magnifique pour son épouse Hürem (Roxelane) sur les lieux mêmes des historiques bains romains Zeuksippos détruits en 532. Fermé en 2008, l’endroit a été entièrement restauré en préservant son architecture. On peut prolonger ce moment en s’attablant au restaurant à l’abri d’arbres centenaires.

ayasofyahamami.com

Visite gratuite entre deux avions

De nombreux voyageurs font escale à l’aéroport Atatürk d’Istanbul en route vers d’autres destinations. Le programme Touristanbul offre l’accès à une chambre ou des circuits guidés aux visiteurs en transit, et cela, gratuitement. Deux seules conditions s’appliquent : voyager sur les ailes de Turkish Airlines et être en transit pour une période de six à 24 heures.

Turkish Airlines dessert 306 destinations et offre de nombreux départs depuis Montréal.

turkishairlines.com

 

Ce texte a d’abord été publié le mardi 4 septembre dans le Journal de Montréal ICI et le Journal de Québec ICI.

Virginia Beach – La station balnéaire…où l’on aime revenir

VIRGINIA BEACH, Virginie | Certaines destinations possèdent un tel pouvoir d’attraction que même le passage du temps n’arrive pas à faire pâlir leur étoile. C’est le cas de Virginia Beach. Mais quel est donc ce pouvoir de séduction ? Pour comprendre, il suffit de s’y rendre.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach. L’immense statue de Neptune veille sur la longue promenade en bord de mer

 

S’il est vrai que son long ruban de sable blond (56 km), léché par des eaux chaudes, ramène les visiteurs année après année, cette destination fait aussi montre d’un dynamisme incroyable pour offrir des activités originales et séduisantes.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
Marcher sur la plage au coucher du soleil

À chacun sa plage

Au sud, dans le Back Bay National Wildlife Refuge, la plage n’est pas accessible. Elle est réservée aux oiseaux et autres animaux que l’on croise, à pied ou à vélo, dans les sentiers de randonnée.

Adjacent à ce territoire protégé, le False Cape State Park est le lieu de tous les plaisirs (canot, kayak, vélo, randonnée) et s’il est possible de s’y baigner ou même d’y camper, il faut mériter cette chance, car on ne peut y accéder qu’en marchant ou en pédalant 10

The Cavalier

km, les autos y étant interdites.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
En vélo dans le False Cape State Park

On arrive ensuite aux trois plages publiques, celle de la Promenade tout particulièrement appréciée des surfeurs et des badauds qui s’immortalisent près de la statue de Neptune qui veille sur son boardwalk de 5 km. Vient ensuite Sandbridge, calme et sereine, et enfin, plus au nord, celle plus familiale de la baie de Chesapeake.

Photos : Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.
La passerelle qui mène à la plage familiale de la baie de Chesapeake

Tant de choses à voir et à faire

Ville sportive, dynamique et prônant un mode de vie sain, la principale station balnéaire de la Virginie compte de nombreux restaurants dont les menus regorgent de produits locaux. Au New Earth Farm, on peut même apprendre à faire ses propres marinades ou suivre des cours de cuisine.

À cela s’ajoutent plusieurs arrêts dégustation. Des bières à la Commonwealth Brewery Company, une vodka artisanale à la Chesapeake Bay Distillery et des vins à la Mermaid Winery, qui offre également une très bonne table.

Mais la configuration de cette ville toute en longueur invite également aux longues randonnées, en forêt, mais surtout en bord de mer. Par beau temps, les sorties en bateau ou en kayak à la rencontre des dauphins ou l’initiation au surf, au « paddleboard » ou au parapente comblent nos besoins d’évasion et d’adrénaline.


L’hôtel The Cavalier

The Cavalier

Virginia Beach possède de nombreux hôtels de toutes catégories, mais aucun ne fait d’ombre à cette belle d’autrefois qu’est The Cavalier. Inspiré par l’architecture de Monticello (résidence de Thomas Jefferson, 3e président américain), l’hôtel a été construit en 1927. Depuis son ouverture, il a vu défiler de nombreuses célébrités dont 10 présidents américains.

Pour un séjour luxueux, on opte pour l’une de ses 85 chambres (23 suites) dans lesquelles les chiens sont les bienvenus. Sur place, on profite des cours de mixologie qu’on y offre et l’on visite la Tarnished Truth Distillery. Enfin, on joue les riches et célèbres en profitant des installations du Cavalier Beach Club en front de mer. Seul problème, on ne veut plus repartir !

cavalierhotel.com

QUELQUES COUPS DE CŒUR À VIRGINIA BEACH

Military Aviation Museum

Photo : Lise Giguère
C’est à bord de cet avion de la Seconde Guerre mondiale que, par temps clair, on peut s’offrir le frisson d’une envolée.

On trouve dans ce musée la plus importante collection privée d’avions des deux grandes guerres. Les plus audacieux peuvent même s’offrir un vol dans un authentique appareil de la Deuxième Guerre mondiale. Inoubliable !

militaryaviationmuseum.org 

Oceana Naval Air Station

PHOTO: Lise Giguère
Dans le parc historique de l’Oceana Naval Air Station, un F14 comme celui que pilotait Tom Cruise dans Top Gun.

Les 22-23 août, le Oceana Naval Air Station sera ouvert au public. On s’y rend pour voir décoller les F-18 et pour admirer les Jets utilisés par la Navy pendant les guerres. On en profite pour se photographier près du F 14 (ci-haut) identique à celui que pilotait Tom Cruise dans le film Top Gun.

Les murales du ViBe District

Photo; Lise Giguère. L’une des murales du quartier ViBe

Ce quartier est en pleine expansion et, en plus des murales, on y trouve d’étonnantes boutiques et des restaurants branchés.

Pleasure House Oysters

Ostréiculteur passionné, Chris Ludford propose d’originales sorties en mer à la découverte des huîtres. On apporte sa bouteille de vin et Chris fournit les huîtres qu’il sort directement de ses cages dans la mer. Il ouvre ensuite les mollusques que l’on déguste dans son bateau ou… les pieds dans l’Atlantique ! L’ostréiculteur a commencé cette activité à la demande d’un chef désireux de tout connaître sur les huîtres.

PHOTO: Lise Giguère
L’un des moments forts du voyage, lorsque Chris Ludford puise des huitres fraîches dans la cage qu’il vient de sortir de la mer.

pleasurehouseoysters.com


First Landing State Park

Photo: Bureau du tourisme de Virginie – First Landing State Park

Ce parc est le lieu de débarquement des premiers colons anglais (1607). Avec son terrain de camping parfaitement aménagé et ses sentiers de randonnée dans une forêt de cyprès couverts de mousse espagnole, le site est tout simplement magique.

Bon à savoir

  • On s’y rend par la route : 12 h de Montréal ou 14 h de Québec.
  • Le Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach propose, toute l’année, des rabais de 15 à 35 %, selon la saison.
  • En septembre et octobre, les prix sont moins élevés, les visiteurs sont moins nombreux et l’eau y est plus chaude. À considérer !
  • Info : VisitezVirginiaBeach.com

Ce voyage a été rendu possible grâce au Bureau du tourisme et des congrès de Virginia Beach.

Ce texte a été publié, le samedi 30 juin 2018, à la Une du cahier Voyages du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI. On a également pu le lire sur le site web de TVA Nouvelles, ICI.

NOTE:

Ci-bas,  je vous place quelques ajouts qui ont été retiré du texte publié dans le Journal, par manque d’espaces

Virginia Beach pour tous

Avec un slogan comme Live for Life, Virgina Beach souhaite que tout le monde (personnes à mobilité réduite, en chaises roulantes et mamans poussant des carrosses)puisse profiter de ses beautés. Quatre accès sont aménagés pour accéder à la mer et au Grommet Island Park, un parc d’amusement construit à l’initiative de Bruce Thompson, dont le fils, Josh, autrefois surfeur, est atteint de la maladie de Lou Gehrig !

PHOTO: Lise Giguère
Le Grommet Island Beach Park un parc d’amusement pour les enfants et les a

À noter qu’au centre d’interprétation du First Landing State Park, on offre également des chaises roulantes avec roues ballons permettant de rouler jusqu’à la mer.

Aussi:

  • Pour le plaisir de rencontrer des contemporains et de parler français, on se rend à la French Twist Boutique(Annie Reichhoff) ; au Travel-L-Park Campground(Phil Upton) ou au Restaurant Bubba’s(Josee Hionis).
  • Ceux qui connaissent l’histoire d’Edgar Cayce’s, ce medium qui prônait les principes d’une saine alimentation, de l’exercice et du grand air au début du XXe siècle, apprécieront la visite de son Centre de santé situé dans son ancien hôpital, près duquel on trouve aussi un labyrinthe de méditation et un jardin. EdgarCayce.org

 

7 Indispensables à glisser dans son sac de plage

Que l’on parte sur les plages du Québec, des États-Unis ou que l’on s’apprête à partir dans le sud, il faut bien préparer son sac de plage. Il ne suffit pas de se munir d’un chapeau sympa, de lunettes de soleil mode, de sandales aux couleurs vives et d’une serviette de plage rigolote. Certains indispensables doivent obligatoirement s’y retrouver. Voici une petite liste.

PHOTO FOTOLIA

1. Avant tout, il faut bien choisir son sac de plage. Il doit être étanche, mais également doté d’une fermeture éclair pour éviter que l’eau et le sable y pénètrent, et contenir différentes poches permettant de ranger ses clés, sa carte d’hôtel, etc.

2. Plusieurs sacs étanches (de type Ziploc) pour bien protéger de la pluie ou du sable son cellulaire, sa caméra, sa liseuse électronique, son livre et ses papiers importants. Dans l’un d’eux, on glisse, déjà, une serviette humide qui permettra d’effacer les traces de transpiration, de se rafraîchir et d’essuyer les petits dégâts.

3. Les essentiels de protection : une crème solaire de bonne qualité, offrant une haute protection, pour le visage. Elle doit aussi lutter contre le vieillissement et les rides. Il faut également une crème solaire pour le corps, un baume à lèvres, un brumisateur ou eau thermale pour réhydrater la peau.

4. Une mini-trousse de premiers soins comprenant de petites compresses, des pansements, une crème antiseptique, etc. En vente en pharmacie.

5. Un gel nettoyant sans eau, à base d’alcool. Sur de nombreuses plages, les toilettes se trouvent parfois dans des lieux qui laissent à désirer. On appré­ciera ce produit, surtout si l’on a prévu un pique-nique et qu’on souhaite avoir les mains propres avant de mordre dans son sandwich.

6. Une gourde. Siroter des cocktails colorés toute la journée au soleil peut avoir des effets plutôt néfastes. On oublie les bouteilles de plastique qui n’ont plus la cote et on opte pour une gourde, idéalement thermos, qui conservera notre eau froide, ce qui permettra non seulement de se rafraîchir, mais aussi de diminuer sa consommation d’alcool.

7. Un paréo. Il existe de multiples façons de nouer cet accessoire mode, lequel, en plus de camoufler les petits défauts, peut nous donner un look d’enfer en se transformant en robe, en jupe sexy ou en foulard, tout en protégeant notre peau lorsqu’on a pris suffisamment de soleil. En cas d’oubli de sa serviette, il peut même la remplacer.

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 23 juin,  dans la chronique Conseils aux voyageurs du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

5 trucs pour se préparer à une tempête

Lorsque la météo donne un Avertissement de tempête, comme c’est le cas cette semaine, il vaut mieux prendre ses précautions et bien se préparer avant même de se rendre à l’aéroport. Voici 5 trucs.

1. On télécharge l’application de la compagnie d’aviation avec laquelle on a nos billets et celle de l’aéroport (YULi pour l’aéroport de Montréal et YQB pour l’aéroport de Québec) sur sa tablette ou son cellulaire. Il suffit d’inscrire le vol que l’on doit prendre pour être informé en temps réel des retards ou des annulations. Indispensable !

2. On part plusieurs heures à l’avance, quitte à réserver une nuit dans un hôtel près de l’aéroport. Non seulement on ne risque pas de se retrouver à rouler dans la tempête aux prises avec un stress intense, mais en cas d’annulation, il sera plus agréable d’attendre dans ces lieux. Des navettes peuvent ensuite nous conduire à l’aéroport et venir nous chercher à l’arrivée, pendant que notre automobile demeure dans leur stationnement.

3. On met un soin tout particulier à préparer son sac de cabine. Dans ce dernier, on prévoit des trucs à manger (noix, barres tendres, etc.) en plus grande quantité que d’habitude. On n’oublie surtout pas tous les médicaments dont on peut avoir besoin et des choses pour passer le temps (tablettes, livres, jeux) en cas d’attente prolongée. On y met également une couverture, un oreiller de voyage et un masque pour les yeux pour toute la famille. Enfin, des bouteilles vides que l’on peut remplir d’eau sur place.

4. Dès que nos applications nous informent de l’heure de départ de notre vol, on réserve notre passage prioritaire à la sécurité (pour tous les départs, sauf à destination des États-Unis). 24 h avant l’heure de son vol, il suffit de réserver en ligne (maximum 5 personnes) et de confirmer son inscription en répondant à un message SMS. Bien entendu, il faut se présenter à l’heure prévue dans la ligne Secur Express (www.admtl.com/fr/vols/secure_express).

5. Avec toutes les modifications de vol et d’horaire, le risque de perdre ses valises augmente. On prend donc la précaution de placer, sur ses valises, une étiquette (et même deux) avec notre adresse, mais également l’endroit où l’on se rend. De plus, à l’intérieur de ces dernières, directement sur le dessus, on glisse une grande feuille avec nos noms, numéros de téléphone et courriels, bien visibles. Protection supplémentaire, à l’aide de son cellulaire, on les photographie de même que les reçus de réclamation. Ainsi, en cas de perte, on les retracera plus facilement.

Cet article a d’abord été publié dans la chronique Voyager sans souci du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

Les montagnes du Vermont: Skier chez nos voisins du sud!

Le Vermont est non seulement notre voisin, mais avec ses 20 stations alpines et ses 30 stations de ski de fond, c’est également l’une des destinations les plus prisées des États-Unis et l’une des plus importantes au monde pour le ski et la randonnée.

Photo: Ski Vermont – Sur les pistes de Smoggler’s Notch

Il faut dire que les montagnes du Vermont diffèrent les unes des autres ce qui leur permet d’offrir une grande variété de terrains et de satisfaire tous les amateurs, que ces derniers soient des débutants ou des experts, qu’ils aiment les petites à l’ancienne, plus familiales, ou celles possédant des installations haut de gamme.

Photo : Ski Vermont: Stratton Mountain Resort possède un centre d’entraînement équipé d’une piscine olympique

De plus, sur chaque montagne, l’offre est plutôt variée. On peut faire de la raquette, du patin, du traîneau à chien, se balader en camion à chenille ou en carriole, souper dans un chalet ou même s’offrir un repas gastronomique au sommet dans une cabine éclairée à la bougie.

Photo: Ski Vermont – Le secteur Okemo

Après une journée à jouer dans la neige et sur les pentes, c’est les joues rouges que l’on se retrouve pour l’après-ski et la soirée dans l’un de ces petits villages pitto­resques des Green Mountains.

Des rabais

  • Le mois de janvier étant le Mois national d’apprentissage du ski et du snowboard, Ski Vermont propose des forfaits pour débutants dans certains centres de villégiature.
  • Aussi, les programmes Learn-to-Turn de Ski Vermont comprennent trois jours de cours de débutants avec un instructeur professionnel. Coût 165 $. Ces prix comprennent les équipements, les leçons et les billets de remontée, mais pas l’hébergement.

PLUS QUE DU SKI

Photo: Ski Vermont – Faire un bonhomme de neige peut réunir tous les membres d’une même famille

Si l’on part pour quelques jours en voyage de ski chez nos voisins, qu’arrive-t-il si certains membres de la famille n’aiment pas ce sport ? Pas de panique, voici une liste de quelques hôtels qui ont prévu le coup et qui offrent à la fois le ski et une foule d’activités différentes.

Jay Peak Resort : possède un parc aquatique intérieur, une immense patinoire et un centre de divertissement avec salle de cinéma, centre d’escalade, parcours de cordes et salle de jeux vidéo. Sa situation à la frontière entre le Canada et les É.-U. en fait l’un des préférés des Québécois­­­.

Trapp Family Lodge : Premier centre de ski de fond en Amérique du Nord, on découvre l’histoire de cette famille ayant quitté l’Autriche pour le Vermont.

Bromley Mountain Resort : Tout près des Manchester Designer Outlets.

Smugglers’Notch Resort : Sa FunZone comprend des arcades­­­, des glissades, de l’escalade­­­ intérieure, des parcours d’obstacles gonflables, des aires de jeux pour les tout-petits, une patinoire exté­rieure ainsi que des cours de peinture et de sculpture avec des artistes locaux et même un camp de ski pour les enfants.

Sugarbush Resort : offre des visites guidées au crépuscule pour admirer le coucher de soleil au sommet de Lincoln Peak.

Okemo Mountain Resort : a un golf intérieur, une piscine, un bain à remous et des montagnes russes.

Bolton Valley : a un centre d’amusement intérieur avec jeux d’arcade pour les enfants ainsi qu’un terrain ouvert pour le basketball et autres jeux.

Stratton Mountain Resort : Le centre d’entraînement est équipé d’une piscine olympique d’eau salée, d’un bain à remous, d’une salle de cardio et de musculation et d’un centre de tennis.

Stowe Mountain Resort : a une patinoire extérieure et un centre d’escalade intérieur, un spa de classe mondiale, sans oublier sa jolie petite ville avec ses galeries, musées, boutiques et restaurants.

Info : skivermont.com

Ce texte est d’abord paru dans la Chronique Est des USA du Journal de Montréal, ICI et du Journal de Québec, ICI 

Deux restos à découvrir

Depuis quelque temps, il m’arrive d’avoir l’opportunité d’essayer quelques restaurants. Bien sûr, je m’y rends toujours en compagnie de mon Chéri, un spécialiste en la matière puisqu’il a été pendant près de 40 ans un fier hôtelier/restaurateur. Voici donc deux endroits que nous avons tout particulièrement appréciés.

Note: Je ne suis pas une critique gastronomique, donc ne pas voir cet article comme tel. Le voir plutôt comme la découverte de nouveaux endroits sympathiques et accueillants.

IBERICA

C’est une petite visite en Espagne que propose ce charmant resto du centre-ville de Montréal. Ça tombe bien, on adore ce pays et sa cuisine. Encore plus quand on nous promet des influences catalanes.

D’une  capacité de 89 places, le restaurant tout en longueur, propose un espace chaleureux et sympathique, mais comme nous y étions un soir d’ouverture, difficile de parler vraiment de l’ambiance d’une soirée en amoureux.

En ce soir de grande folie, où généralement tout le monde est nerveux et très occupé, nous avons cependant pu remarquer le souci qu’a mis toute l’équipe à nous faire sentir confortable. Il faut dire que nos cheveux gris, trahissant notre âge vénérable nous a valu une place assise ce qui fut des plus appréciés :-).

Pendant quelques heures, nous avons revisité l’Espagne avec une généreuse dégustation d’huitres suivie de la présentation d’une immense (et délectable) paella aux fruits de mer. Nul doute dans notre esprit que  le chef Marino Tarares (ancien chef du Ferreira)  qui officie en cuisine et qui travaille avec des produits directement importés d’Espagne, comme le Jambon ibérique Pata Negra, nous retrouvera très bientôt pour déguster sa cuisine  dans une ambiance plus calme.

CREME FRAICHE

Le 13 février dernier, se tenait la soirée de lancement de Crème fraîche Bistrologie, un charmant petit bistro, situé ur la rue de la Roche, dans le quartier Rosemont-La-Petite-Patrie,

Encore une évènement très couru qui ne permet pas d’apprécier l’ambiance réelle, mais qui permet de rencontrer les artisans et de savoir si on voudra y retourner ou non. Ici, la réponse est OUI. On y reviendra.

D’abord l’équipe est fort intéressante. Elle se compose de Joaquim Henni, ancien sous-chef du Barocco/Bacata et de l’Auberge Saint-Gabriel ; de son frère, David, ancien directeur général de L’Gros Luxe et de Adrien Ricci, chef-barman à l’Auberge Saint-Gabriel .

Quant au menu, il est différent tous les jours et se présente à l’ardoise en offrant un minimum de six choix, selon les arrivées du marché. On y trouve beaucoup de fromages, des charcuteries, des huîtres et des plats à partager qui changeront au gré des saisons, des bières, des cocktails et des vins d’importations privées

 

Bref, deux adresses  particulièrement appréciées !

Quoi de neuf à Disney ?

Le parc de Walt Disney World en Floride ne cesse d’innover pour ajouter au plaisir des visiteurs. Voici sept nouveautés à découvrir lors de votre prochaine visite.

1. Un tout nouveau spectacle créé par le Cirque du Soleil et inspiré du patrimoine de Disney sera bientôt présenté à Disney Spring. Tout en célébrant le caractère unique de Disney, il rendra hommage aux artisans qui savent produire la magie à Disney.

2. Il est désormais possible de se faire conduire par l’un des personnages de Disney dans une auto rouge à pois blancs, comme la jupe de Minnie Mouse. C’est la Minnie Van Service, disponible entre 6 h 30 et 12 h 30 pour les invités du Disney’s BoardWalk Resort et du Disney’s Yacht & Beach Club Resort. Coût : 20 $. À noter que les véhicules peuvent accueillir six passagers et que deux d’entre eux sont accessibles aux fauteuils roulants.

 

3. Quatre hôtels Disney accueillent maintenant les chiens bien élevés et vaccinés. Il s’agit du Disney’s Yacht Club Resort, du Disney Port Orleans Resort – Riverside, du Disney’s Art of Animation Resort et des cabines du Disney’s Fort Wilderness Resort & Camping. Ce nouveau service permet jusqu’à deux chiens par chambre et leur offre un accès facile aux zones d’exercices et aux espaces verts. Lors de l’enregistrement, les maîtres reçoivent un kit de bienvenue Pluto comprenant un tapis, des bols, une étiquette d’identification, des sacs jetables, des coussins, des cartes de promenade et une affichette « Ne pas déranger », indiquant au personnel qu’un animal de compagnie se trouve dans la chambre. Des services de garderie et autres sont aussi offerts à Best Friends.

4. Cet été, une montagne russe de type familial, mettant en vedette Slinky® Dog Dash, sera la vedette de la nouvelle section Histoire de jouets (Toy Story Land) au Disney’s Hollywood Studios. L’attraction plongera, esquivera et se précipitera autour des virages et des chutes créés par Andy. Pendant l’attente, les invités auront l’impression d’être réduits à la taille d’un jouet pour s’amuser dans le jardin d’Andy.

5. Tous les amoureux de Disney qui ont eu la chance de visiter Pandora au Disney’s Animal Kingdom sont encore sous le charme de cette expérience d’écotourisme présentant des montagnes flottantes, une forêt tropicale bioluminescente et d’autres merveilles d’un monde extraterrestre.

6. Les résidents canadiens ont jusqu’au 10 février 2018 pour économiser 20 % sur l’achat anticipé de 4 jours ou plus, en ligne ou par téléphone. De plus, une section, entièrement en français, est disponible. www.disneyworld.ca

En Californie

C’est le 13 avril, pendant l’évènement Pixar Fest, qu’aura lieu l’ouverture du nouvel Incredicoaster Anchors Pixar Pier au Disney Adventure Park de Californie. Il s’agira de quatre quartiers thématiques entraînant les visiteurs dans les histoires et les personnages des Mondes merveilleux de Pixar.

 

Cet article a d’abord été publié dans la chronique Voyager sans souci du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

Chic et élégance au pays de Bob Marley #RiuPalace

Situé au nord-ouest de la Jamaïque, le chic Riu Palace Jamaïca jouxte le Riu Montego Bay et le tout nouveau Riu Reggae, multipliant l’expérience par trois dans ces hôtels qui forment un complexe pouvant satisfaire les exigences les plus pointues.

Photo: Sunwing – Le Riu Palace Jamaïca, sur le front de mer de Mahoe Bay

Bien difficile de ne pas succomber aux charmes de ce lieu entièrement dédié aux vacances ! L’accueil chaleureux réservé à l’arrivée, l’immense hall ouvert sur l’extérieur et donnant vue sur la piscine à débordement qui semble se répandre dans la mer tout près, suffit à faire disparaître tout stress. Au moment même où, à la réception, l’on nous tend la fiche à remplir, un plateau apparaît, chargé de flûtes de mousseux. On y est. Les vacances peuvent débuter.

Le plaisir se poursuit dans la vaste chambre, lumineuse et moderne. Entièrement peinte en blanc, mais accentuée d’accessoires aux couleurs festives.

Photo: Sunwing – Des chambres modernes et lumineuses accentuées de couleurs festives

L’immense bain, qui trône au centre, pose les limites de cet espace ouvert. Possédant une terrasse ou un balcon, elle dispose d’un divan et d’une petite table pour le travail ou pour les repas, d’une télévision à écran plat, d’un minibar et d’un distributeur de spiritueux. Une note précise que le service y est offert 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Ça promet !

@lisegiguere – Toutes ces chambres font face à la piscine et à la mer

Malgré cet environnement invitant, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, on sort le maillot des valises et l’on part explorer ce que sera notre nouvel environnement pour les prochains jours.

Photo: Sunwing – Une piscine avec bar

Une plage immense

Inauguré en décembre 2013, sur le front de mer de Mahoe Bay, cet hôtel haut de gamme en forme de W offre une spectaculaire (et tranquille) plage de sable blanc que viennent lécher les vagues douces d’une mer d’un bleu azur. Cette proximité avec l’océan n’empêche en rien l’abondante végétation de créer de nombreuses zones d’ombre. Ici et là, des hamacs se balançant sous les palmiers se font très invitants.

Photo : Sunwing – Moyennant un léger surplus, des soupers intimes peuvent être organisés sur le site

Au fil des jours suivants, on découvrira les nombreux avantages de loger au Riu Palace Jamaïca. C’est que choisir cet hôtel luxueux permet un accès privilégié, et illimité, aux différentes installations de ses deux voisins, le Riu Reggae, également pour adultes, et le Riu Montego Bay), plus familial.

Cette option permet de longues randonnées sur les trois plages communicantes de cet immense complexe, sans oublier qu’elle décuple les choix de restaurants (italiens, japonais, fusion, grilladeries, steak et buffets), de bars, de piscines à débordement, de piscines avec bar, de soins au spa et de gym ainsi qu’une variété de sports terrestres et nautiques et un plus important programme quotidien de spectacles.

Photo Sunwing – Un vaste choix de restaurants


♦ Cet hôtel est vendu par Sunwing (www.sunwing.ca) et offert exclusivement par Vacances Signature (www.signaturevacations.com/fr)

LE PLUS

Le massage reçu au Renova Spa est parmi les meilleurs jamais reçus.

 

LE MOINS

L’aire ouverte sur la salle de bain. Manque d’intimité.

 

À FAIRE TOUT PRÈS

  • Golf. Nombreux parcours de championnat à proximité.
  • Équitation sur la plage.
  • Excursions vers Lagoon Glow (plus grand lagon lumineux au monde), Nine Miles (pour visiter la maison où est né Bob Marley et où il a grandi), les chutes Dunn’s (succession de cascades en pente, de 55 m, dont on fait l’ascension) avec Nexus Tour (www.nexustours.com/fr)
  • À SAVOIR

    • Le Riu Palace Jamaïca est situé à 4,5 km de Montego Bay et 2,7 km de l’aéroport Montego Bay
    • Réservé aux 18 ans et plus.
    • Classification : 5 étoiles
    • 289 chambres et suites, 4 bars, 5 restaurants.
    • 3 piscines infinité, 2 piscines avec bar.
    • Sports terrestres : volleyball de plage, fitness, tennis, etc.
    • Sports nautiques : catamaran, kayak, snorkeling, windsurfing, etc.
    • S’y rendre : On peut se rendre en Jamaïque toute l’année : l’île bénéficie en effet d’un climat tropical maritime idyllique (entre 27 °C et 30 °C) le long des côtes. La haute saison s’étend de la mi-décembre à la mi-avril. La saison des pluies s’étend de mai à novembre. Il y fait un peu plus humide et on a droit à de courtes averses, mais ça demeure­­­ très agréable.
    • Coût : Difficile de donner un prix exact, car ce dernier varie selon la saison et l’occupation. Mais une recherche effectuée le 11 juillet 2017 donne ceci : 1525 $ par personne en octobre (2017) à 3115 $ en mars. Ce prix comprend le vol avec Sunwing, le transfert, l’hébergement pour 7 jours, les repas et les activités. Cet hôtel est vendu par Sunwing (www.sunwing.ca) et offert exclusivement par Vacances Signature (www.signaturevacations.com)

    Cet article a d’abord été publié dans la chronique Le Tout Inclus de la Semaine, dans le Journal de Montréal, ICI et dans le Journal de Québec, ICI.

Où aller en 2018?

Chaque année, des spécialistes du voyage se réunissent pour créer des listes suggérant les pays qui seront tendance en 2018. Sans faire le tour des publications du monde entier, concentrons-nous sur les suggestions proposées par des guides que l’on connaît bien.

Les pays tendance

Chez Lonely Planet (www.lonelyplanet.fr) l’analyse se fait différemment, les experts (auteurs, éditeurs et blogueurs) pointent des destinations en fonction de l’actualité, de leurs initiatives touristiques, de leur environnement préservé ou de grands événements qui s’y dérouleront. On retrouve donc, dans l’ordre :

  • Le Chili qui fête, cette année, le bicentenaire de son Indépendance.
  • La Corée du Sud, totalement transformée pour accueillir les Jeux d’hiver de Pyeongchang.

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Pyeongchang, Corée du Sud

  • Le Portugal, pour son Douro, ses nouveaux musées, ses 7 restaurants étoilés, ses 300 plages et ses deux réserves de la Biosphère reconnues par l’UNESCO.
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    Porto, Portugal

  • Djibouti pour ses paysages volcaniques.
  • La Nouvelle-Zélande pour le Pike 29 Memorial Trak, un itinéraire de 45 km dédié à la mémoire de 29 mineurs tués en 2010. Il s’agit d’un nouveau sentier de la Great Walk, qui en compte 9.
  • Malte alors que La Valette sera nommée la Capitale européenne de la culture.
  • La Georgie pour goûter les spécia­lités ancestrales de ce pays qui a préservé ses traditions.
  • L’Île Maurice pour sa mer couleur saphir.
  • La Chine que l’on sillonne en train grâce à son réseau ferroviaire le plus grand de la planète.
  • L’Afrique du Sud pour Be the Legacy­­­, les célébrations du centenaire de la naissance de Nelson Mandela.

Où ne pas aller

De leur côté, les guides de voyage américains Fodor (www.fodors.com) ont plutôt opté pour un palmarès des destinations où ne pas aller en 2018. Parmi ces dernières, on retrouve :

  • Les îles Galápagos, menacées par l’afflux de touristes.
  • Phang Nga Park (Thaïlande), qui perd peu à peu de son authenticité parce que trop touristique.
  • Le Taj Mahal (Inde) sur lequel de gros travaux de rénovation débuteront en mars 2018 pour lui rendre sa beauté d’origine.
  • Myanmar (ancienne Birmanie) en raison des conflits entre les minorités locales.
  • Le mont Everest (Népal), de plus en plus dangereux en raison du réchauffement­­­ climatique.
  • Le Missouri (États-Unis), que déconseille la National Association for The Advancement of Colored People, en raison des décisions politiques et des pratiques qui prônent la discrimination.
  • Le Honduras, l’un des endroits les plus dangereux d’Amérique centrale.
  • La Grande Muraille de Chine, victime de l’érosion et des touristes qui s’amusent à y faire des graffitis.
  • Pékin, trop polluée.

Le choix des Québécois

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Les Rocheuses canadiennes

En se basant sur les ventes de leurs guides voyage, Ulysse (www.guidesulysse.com) prédit que les pays que les Québécois se proposent de visiter cet hiver seront, dans l’ordre: Le Québec, les États-Unis, la France, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, l’Ouest canadien, la Grèce, l’Inde et la Chine.

Un Musée dont on ne se lasse jamais!

Initier ses enfants à la découverte des musées n’est pas toujours facile. Comment soutenir leur intérêt plus de quelques minutes ? Pour contrer ce problème, on se rend à Rochester au Strong National Museum of Play. Mais attention, prévoyez une journée entière, car il y a fort à parier qu’ils ne voudront plus repartir.

C’est que ce musée consacré à l’histoire et à l’exploration du jeu ne se contente pas de dispenser tout son savoir didactique, mais il invite à plonger dans l’univers des jouets et à… s’amuser. Dans les faits, c’est certainement l’un des musées pour enfants les plus impressionnants, et les plus amusants, au monde.

PHOTO COURTOISIE DE THE STRONG, ROCHESTER, NEW YORK.
Les enfants de tous les âges y trouvent leur compte.

À cela, il faut ajouter d’autres superlatifs. Il s’agit du plus grand musée au monde de ce type avec 300 000 objets sur 9 000 m2 d’exposition, de l’un des plus grands musées d’histoire des États-Unis et de l’un des principaux musées au service des familles ! Rien de moins.

La collection d’une petite fille

Tout a commencé par le rêve d’une petite fille privilégiée, Margaret Woodbury Strong (1897-1969), qui faisait la collection de jouets et de jeux en tout genre. Un an avant sa mort, elle a fondé ce musée et lui a légué un montant considérable pour qu’il lui survive grâce à une fondation portant son nom

PHOTO COURTOISIE DE THE STRONG, ROCHESTER, NEW YORK. Les enfants découvriront qu’un musée, ça peut aussi être très amusant.

Au début, le musée étudiait les jouets et tentait de comprendre comment l’industrialisation avait changé la vie quotidienne. Cet objectif a cependant évolué, d’autres collections se sont ajoutées, le musée s’est agrandi et son nom a été modifié.

Du bonheur pour tous

Le Strong National Museum of Play occupe aujourd’hui un immense édifice abritant la plus complète collection de documents historiques sur le jeu. Différentes salles exploitent des thèmes comme les héros de bandes dessinées, les jeux de société, les jeux vidéo, les machines à boules, etc. On y trouve même le Centre international d’histoire des jeux électroniques, le Temple de la renommée nationale du jouet (qui rend hommage aux jouets, connus dans le monde entier, Barbie, Monsieur Patate, Slinky), le Temple de la renommée du jeu vidéo mondial (où l’on retrouve Mario Bros), tandis que le Temple de l’industrie du jouet permet de connaître les visionnaires à l’origine de ces créations.

PHOTO COURTOISIE DE THE STRONG, ROCHESTER, NEW YORK.
Dans la section des superhéros, parents et enfants s’amuseront à imiter l’araignée et à grimper aux murs d’escalade.

Et que dire de la section antiquités où l’on retrouve une poupée parlante datant de 1890, conçue par Thomas Edison, ou encore un exemplaire du Monopoly d’origine, datant de 1933, dessiné à la main sur un cercle de toile cirée !

Célébrant le jeu de toutes les époques et sous toutes ses formes, il attire autant les familles que les étudiants, les enseignants ou les collectionneurs.

PHOTO COURTOISIE DE THE STRONG, ROCHESTER, NEW YORK. Au Toys Hall of Fame, on retrouve les jouets célèbres dans le monde entier. Qui a oublié Raggedy Ann, le Cube Rubik ou Slinky ?

Ces derniers se retrouvent dans un véritable musée fourmillant d’informations de toutes sortes, mais également dans une immense salle de jeux. Pour les enfants, c’est la parfaite initiation au monde des musées, tandis que les adultes s’émeuvent au réveil de leurs souvenirs.

 

EN BREF

S’y rendre : Rochester est situé dans la partie supérieure de l’État de New York, à 540 kilomètres de la ville de New York et à environ 138 km des chutes Niagara (côté canadien).

www.museumofplay.org

Cet article a d’abord été publié dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI