La ville qui inspira Stephen King

Maître incontesté de l’horreur, Stephen King a fait de Bangor, une petite ville sans véritable charme, une destination incontournable pour ses milliers d’admirateurs.

 

PHOTO COURTOISIE, MAINE OFFICE OF TOURISM
Bangor n’est autre que la petite ville de Derry que l’on retrouve dans une vingtaine de romans et nouvelles de King et dans plusieurs adaptations cinématographiques inspirées de ces derniers.

À peu de distance du superbe Acadia National Park et de l’irrésistible Bar Harbor, Bangor borde les rives de Penobscot, le plus long fleuve situé uniquement à l’intérieur du Maine. Mis à part son casino, son hippodrome où des courses sous harnais sont toujours présentées, et un petit centre-ville sympathique, Bangor n’aurait que peu de chance de voir affluer les touristes. Mais voilà, Bangor, c’est aussi Derry, la ville que l’on retrouve dans une vingtaine de romans et nouvelles de Stephen King et dans plusieurs adaptations cinématographiques inspirées de ces derniers !

Sur les pas de Stephen King

Dans les rues, des touristes, caméra au cou, marchent à l’affût du moindre indice. Il faut les voir s’extasier devant le drain duquel surgit la main du clown Pennywise, au début du film ÇA (It). Pourtant, cette dernière n’a vraiment rien d’extraordinaire !

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Au coin des rues Jackson et Union, le drain d’égout duquel le clown maléfique Pennywise de Ça attire le petit Georges avant de le tuer. Vérité ou mensonge ? Quoi qu’il en soit, il est vrai qu’il est d’un style plutôt particulier.

On les retrouve ensuite qui admirent l’immense statue (10 mètres) de Paul Bunyan (ÇA),

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Ancienne capitale mondiale de la coupe de bois, Bangor est très fière de sa statue géante (presque 10 m) de Paul Bunyan (Bass Park, Main Street), personnage populaire des légendes américaines. Mais pour les admirateurs de Stephen King, c’est l’une des apparence que prend la créature maléfique qui hante les pages de ÇA (It). La même statue est également mentionnée dans Insomnia.

qui marchent paisiblement dans le cimetière Mount Hope (Simetierre ou Pet Cemetary)

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Le cimetière Mount Hope serait un endroit où Stephen King aime beaucoup se promener. À la fois cimetière et jardin, il est magnifique et surtout très paisible. C’est l’un des plus anciens cimetières (1836). On murmure que cet endroit serait vraiment hanté !

et, bien entendu, qui se photographient devant le magnifique manoir où il habite. Ce dernier, situé sur les hauteurs, un peu à l’écart du centre-ville, n’est pas facile à trouver, même le GPS s’y perd. C’est tellement vrai, que certaines stations-service ont même imprimé, en plusieurs exemplaires, un itinéraire qu’ils tendent avec le sourire.

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Le manoir du maître de l’horreur est un incontournable. Dans un quartier paisible, se dresse cette magnifique demeure victorienne du XIXe siècle, entourée d’une clôture en fer noir surmontée de gargouilles. Si on peut l’admirer et la photographier, il est interdit d’y pénétrer.

Un mécène

C’est qu’ils aiment beaucoup leur célèbre voisin. Il faut dire qu’il est très impliqué dans la communauté. En plus de posséder deux stations de radio (WZON et WKIT), il a fondé, en 1986, la Stephen & Tabitha King Foundation qui vient en aide aux déshérités. Chaque année, par l’intermédiaire de cette même fondation, il remettrait 10 % de ses gains à diverses organisations caritatives, sans oublier les nombreux dons dont il gratifie régulièrement la ville.

Comprenant et acceptant l’intérêt de ses admirateurs, il a même collaboré à la mise en place du tour guidé (3 heures), le SK Tours of Maine, piloté par deux de ses amis, dans lequel 30 lieux différents sont liés à sa vie, ses histoires et ses films. Dans ce dernier, les participants bénéficient de nombreuses anecdotes et de lieux inédits qu’il est impossible de trouver seul.

Photo Maine Office of Tourism
Dans Ça (It) , une créature monstrueuse sait piéger ses victimes en prenant la forme de ce qui les effraie le plus. Étrangement, c’est souvent un clown comme celui qui décore le véhicule de SK Tours of Maine


 www.visitmaine.com

Ce texte a d’abord été publié dans la chronique Est des USA du samedi 25 aout 2018 du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

Cinq essentiels pour voyager en toute sécurité

Quand vient le moment de partir, il y a plusieurs choses à vérifier afin de s’assurer de ne pas avoir de problèmes, lors du transport ou au moment d’entrée au pays. Le meilleur conseil à donner est de TOUJOURS se rendre sur le site du gouvernement du Canada, voyage.gc.ca. On y trouve des conseils sur la sécurité du pays visité et toutes les informations nécessaires pour s’y rendre. Cependant, voici cinq essentiels à TOUJOURS vérifier avant de partir, plus encore si l’on a choisi une destination lointaine.

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1. On vérifie son passeport. Si certains pays acceptent que la date d’expiration soit de trois mois après le retour, d’autres exigent plutôt six mois. De plus, il faut s’assurer que notre passeport comporte des pages vierges, surtout si l’on a besoin de visas. Ex. : Pour l’Afrique du Sud, il faut deux pages vierges qui se font face.

S’il est impossible de trouver les pages pour le visa, vous pourriez être refoulé à l’entrée du pays ou même à l’embarquement.

2. Faut-il un visa ? Plusieurs pays exigent la présentation d’un visa pour entrer au pays, même pour quelques jours. Dans la section Visas de voyage.gc.ca, on trouve le pays que l’on visitera et si un visa est exigé, on peut en faire directement la demande par internet. Ce processus est généralement assez simple. Par contre, si jamais on n’est pas à l’aise et que l’on a besoin d’aide, il existe un service rapide, Express Visa. www.xpressvisa.ca

3. Faut-il un vaccin ? Encore une fois, le site voyage.gc.ca vous renseignera à savoir s’il y a des risques particuliers à destination et si des vaccins sont nécessaires. Il vaut toujours mieux cependant se rendre à une clinique de voyage et faire vérifier son carnet santé. Il se peut que vous n’ayez pas besoin de vaccins spécifiques pour ce voyage, mais qu’il faille des rappels de certains vaccins antérieurs.

4. S’inscrire. Catastrophe naturelle, problèmes politiques, attentats terroristes peuvent se produire n’importe où. Il vaut donc toujours mieux s’inscrire auprès du gouvernement du Canada. Ce service permet aux représentants du gouvernement de vous transmettre des renseignements importants si jamais une situation d’urgence se présentait dans le pays visité.

5. Vérifiez vos assurances. Que vous possédiez des assurances collectives, que vous comptiez sur celles offertes avec votre carte de crédit ou que vous préfériez en magasiner une nouvelle, assurez-vous de donner les bons renseignements et de ne rien omettre de votre état de santé. De faux renseignements, pour économiser quelques sous, pourraient réserver de bien mauvaises surprises.

Ce texte a d’abord été publié dans la chronique Conseils aux lecteurs du samedi 18 aout 2018 du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

Pour les voyageurs à mobilité réduite

  1. PHOTO FOTOLIA

    1 .Les voyages organisés proposent des circuits clé en main et offrent presque toujours la présence d’un accompagnateur. Cette présence rassure les anxieux et ceux dont la condition physique est défaillante, mais il faut pouvoir suivre le groupe.

  2. Les longs séjours sont un bon compromis pour ceux qui souhaitent visiter à leur rythme. On peut louer une maison, un appartement ou une auto et s’installer pour quelques semaines ou quelques mois dans un nouvel environnement. Cette immersion permet d’approfondir une région, de faire de nouvelles connaissances, d’apprendre une langue et surtout on y va à son rythme.
  3. Les tout-inclus offrent maintenant de longs séjours dans de petits appartements comprenant cuisinette et salon. De nombreux forfaits (avec ou sans repas) sont disponibles. On peut bénéficier de toutes les installations du complexe hôtelier et choisir sur place les excursions qui conviennent à notre état.
  4. Les croisières. La grande majorité des navires, que ce soit pour les croisières classiques, sur fleuve ou de type expédition, disposent de cabines adaptées. De plus, un médecin est à bord (sauf pour les croisières fluviales qui naviguent toujours près des villes), ce qui est très rassurant. Des excursions, généralement bien identifiées par une petite icône, ont été pensées pour les croisiéristes ayant des limites. L’équipage se montre très respectueux et met tout en branle pour que l’expérience soit mémorable. Enfin, si les sorties s’avèrent trop difficiles ou fatigantes, on profite alors de la vie à bord.

Les transports

Les intervenants touristiques sont bien conscientisés à l’importance d’offrir un service adéquat, des infrastructures et des équipements accessibles aux voyageurs

  • Les taxis – Lorsqu’on appelle un taxi, on mentionne toujours sa limitation physique, surtout si cette dernière exige une auto de plus grande dimension ou adaptée.
  • Les avions – Toutes les compagnies ont une section « Besoins spéciaux » qui vient en aide aux voyageurs et répond à leurs besoins.
  • Les autobus – La seule exigence serait de prévenir, au moins 48 h à l’avance, si l’on voyage en fauteuil roulant ou si l’on a des besoins particuliers. Lors d’un voyage de groupe, il faut, bien entendu, prévenir l’agence de voyages et l’accompagnateur.
  • Les trains – Les services adaptés diffèrent d’une région à l’autre et d’un pays à l’autre. Il vaut mieux se présenter à l’avance à la billetterie. Avant de se lancer dans un long voyage, il faut bien connaître ses limites et ses besoins. Pour cela, le mieux est de tester ces derniers à peu de distance de chez soi, dans un environnement familier où l’on se sent confiant.

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 12 aout 2018, dans la chronique Conseils aux lecteurs, du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

La nouvelle Route des baleines du Massachusetts

Chaque printemps, des centaines de baleines arrivent près des côtes du Massachusetts, dans l’océan Atlantique. Friandes de krill (sorte de crevettes minuscules) et de petits poissons qui abondent dans ces eaux, elles s’y installent pour l’été afin d’y nourrir leurs petits.

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Admirer une baleine de près est toujours un spectacle saisissant

Mais c’est surtout en juillet et en août que ces géants des mers sont en plus grand nombre. À ce moment-là, quelque 11 espèces se répartissent sur cet immense terrain de jeu. Ce retour marque également celui de quelque 800 000 visiteurs qui prennent la route, désireux d’apercevoir leur souffle ou mieux encore, de les approcher grâce aux différentes excursions d’observation proposées tout au long de ce parcours­­­.

PHOTO MASSACHUSETTS OFFICE OF TRAVEL AND TOURISM
Ici et là, de nombreux petits kiosques invitent à s’inscrire pour des excursions d’observation des baleines.

Une route dédiée aux baleines

Profitant de cet engouement, le Massachusetts Office of Travel and Tourism (MOTT) et les régions touristiques du Bay State (l’État de la Baie) ont unis leurs efforts pour créer le Massachusetts WhaleTrail (Route des baleines du Massachusetts).

Cet itinéraire relie les sites d’observation de baleines aux musées, circuits et sites patrimoniaux dans près de 40 régions. Il s’agit d’une façon agréable d’apprendre l’importance de ces géants de l’océan dans cette région et comment l’industrie baleinière y a laissé sa marque.

Tout savoir sur les baleines

Musées, sites historiques, centres d’interprétation et attractions diverses représentent près de 40 étapes le long de la côte, entre Provincetown et Pittsfield, pour raconter leur histoire et le lien historique qui les lie à cet État.

En effet, les baleines ont longtemps été chassées pour leur précieuse huile par les magnats de l’industrie baleinière, jusqu’à ce que la lampe électrique remplace la lampe à pétrole à la fin du XIXe siècle.

PHOTO LISE GIGUÈRE – Une sculpture qui rappelle que les baleines ont longtemps été chassées dans ces eaux

Parmi les sites, le Seaman’s Bethel et Mariners’ Home à New Bedford, le Nantucket Historical Association Whaling Museum, le New Bedford Whaling Museum, ainsi que les centres d’interprétation comme le SEA SPACE Marine Discovery Center de Provincetown ou même dans certaines galeries d’art dédiées aux baleines comme la Focus Gallery à Chatham.

PHOTO MASSACHUSETTS OFFICE OF TRAVEL AND TOURISM
Le New Bedford Whaling Museum.

Sur la route de Moby Dick

De plus, une route alternative, axée sur la littérature, bifurque vers certains sites le long de Melville Trail dans l’ouest du Massachusetts et explore la vie et l’inspiration d’Herman Melville, le célèbre auteur du roman Moby Dick.

Au terme de ce périple qui marie la beauté des lieux, les excursions en mer à la recherche des baleines et les musées historiques, on peut terminer ce périple en trinquant à la santé des baleines à la Moby Dick Brewing Company à New Bedford.

PHOTO LISE GIGUÈRE
La Route des baleines, c’est aussi l’occasion d’admirer des lieux magnifiques comme Nantucket.

Pour soutenir cette nouvelle route, différents forfaits et promotions sont proposés.

whaletrailma.com

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 18 aout 2018, dans le cahier Voyage du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

6 arrêts de charme dans les Berkshires

Les Berkshires, oasis de paix située à mi-chemin entre Boston et New York, a longtemps été la retraite favorite des riches Américains et des artistes en tout genre. De cette époque bénie d’avant impôt, elle a conservé ses paysages vallonnés et verdoyants, ses maisons cossues et son amour de l’art. Voici six arrêts qu’il ne faut pas rater.

LE BLANTYRE (LENOX)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Ce manoir du début du XXe siècle semble tout droit sorti d’un conte de fées. C’est en 1901 que Robert Patinson, inspiré par la maison ancestrale de sa mère, située à Blantyre, en Écosse, commençait la construction de cet ensemble de bâtiments de style Tudor. Depuis la fin du XXe siècle, c’est un hôtel de luxe, membre de la chaîne Relais & Châteaux. On peut y dormir ou s’y arrêter pour prendre un verre ou s’offrir un repas.

NORMAN ROCKWELL MUSEUM (STOCKBRIDGE)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Dans cette maison, où le célèbre illustrateur américain a vécu les 25 dernières années de sa vie, est présentée la plus grande collection d’œuvres originales (environ 700) de l’artiste. On y trouve aussi les Archives Norman Rockwell et plus de 100 000 articles, photographies, lettres d’admirateurs et documents commerciaux.

ARROWHEAD (PITTSFIELD)

PHOTO LISE GIGUÈRE

Ce manoir classique (1780) est la maison de l’auteur de Moby Dick, Herman Melville. Ce dernier y a emménagé en 1850 et y a vécu près de 13 ans, avec sa famille. Elle est décorée de nombreux meubles ou objets lui ayant appartenu. La Historical Society y offre des ateliers de poésie, des concerts et des conférences.

THE MOUNT (LENOX)

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Cette élégante demeure est celle d’Édith Wharton, l’auteure du Temps de l’innocence, roman paru en 1920, pour lequel elle a reçu le prix Pulitzer en 1921. Le réalisateur Martin Scorsese s’en est inspiré pour le film du même nom (1993). Ce domaine, d’inspiration franco-italienne, est entouré de jardins magnifiques. Des visites guidées (dont un Ghost Tour) y sont offertes.

CANYON RANCH (LENOX)

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Construite en 1897, cette résidence privée portait le nom de Bellafontaine. Elle fut ensuite un séminaire, puis une école, avant de devenir cette vaste station thermale. Quand les Zuckerman, fondateurs de Canyon Ranch, trouvèrent ce lieu vide et dévasté par le feu, ils mirent toute leur énergie pour préserver son authenticité, allant même jusqu’à utiliser les matériaux et les techniques d’autrefois. C’est aujourd’hui un lieu majestueux, voué au bien-être et à la relaxation.

THE GATEWAYS INN (LENOX)

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Construite en 1912 comme résidence d’été pour Harley Procter de Procter & Gamble, c’est aujourd’hui une auberge, ou plutôt un B&B. On y trouve 11 chambres, toutes différentes, nommées selon les personnages de Shakespeare. En fin de journée, un spectacle de jazz est offert dans le bar qui recèle une  impressionnante collection de whiskys.

Ce texte a d’abord été publié le samedi 4 aout dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

3 indispensables

1. Fullpoche

Élément essentiel de tout voyage, les t-shirts ne sont cependant pas toujours pratiques. Confortables, oui, mais il faut obligatoirement porter un sac si l’on veut ranger son cellulaire ou quelques billets. Eh bien, plus maintenant. La compagnie québécoise, Fullpoche a conçu un t-shirt super-pratique et vraiment très confortable. De plus, il possède une petite poche (avec fermeture éclair) permettant de ranger son passeport, son cellulaire, sa clé de chambre ou tout autre objet de petite dimension. De plus, l’achat de cet indispensable du voyage permet une bonne action. En effet, cette année, Fullpoche a créé une édition spéciale Ruban Rose avec un amusant slogan : Vaincre, ce n’est pas dans la poche, mais l’espoir si ! 20 % des ventes de ce t-shirt iront à la Fondation du Cancer du sein.

 

2. Un sac de voyage pour aventuriers

Certains voyageurs font la vie dure à leur sac de voyage. Ces derniers apprécieront le Radian Travel Pack conçu pour s’adapter à n’importe quel environnement. Possédant un cadre en aluminium dans les dimensions réglementaires des bagages cabines (pour la majorité des compagnies aériennes), sa configuration permet de l’ouvrir à plat, comme une valise, mais il possède également différentes ouvertures (ou poches) donnant un accès rapide à son équipement (passeport, caméra, ordinateur, bouteille d’eau, etc.). Fabriqué en tissu résistant à l’abrasion et à la déchirure, il dispose d’un revêtement spécial résistant à l’eau et d’un panneau arrière en peluche qui respire et reste confortable même de longues heures. Il convient bien aux aventuriers qui transportent tout ce dont ils ont besoin dans un seul sac à dos. Une ceinture optionnelle est aussi disponible pour des charges exceptionnellement lourdes.

 

3. Protecteurs d’oreilles

En voyage, les oreilles sont soumises à rude épreuve. Que ce soit la pression, le bruit qui empêche de dormir, la musique trop forte, etc. Les nouveaux protecteurs d’oreilles Pluggerz de Comfoor offrent maintenant des bouchons d’oreilles dont le but n’est pas d’annuler le bruit, mais plutôt de le réguler selon différentes situations. Fait de silicone, ils sont souples et très doux pour les oreilles, en plus d’offrir une protection maximale. Ils sont disponibles pour filtrer le son d’une musique trop forte, pour mieux dormir tout en permettant d’entendre les alarmes ou les cris d’un enfant, pour éviter à l’eau d’entrer dans les oreilles ou pour régler la pression lors d’un voyage en avion.


www.pluggerz.com    

Ce texte est d’abord paru le samedi 4 aout, dans la chronique Conseils pour voyageurs du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI 

Saratoga Springs: arrêt de charme et d’histoire

À mi-distance entre Montréal et New York, une petite municipalité mérite bien qu’on la découvre. Arrêt à Saratoga Springs que l’on surnommait autrefois la Reine des Spas !

 

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Ce nom lui vient de ces fameuses sources d’eau gazeuse qui fusent du sol comme d’un percolateur. Le président Franklin D. Roosevelt, atteint de la polio et croyant aux bienfaits de ces eaux chargées de minéraux, injectait 5 millions $, une fortune à l’époque de la Grande Dépression, pour la construction d’un vaste complexe, le Roosevelt Bath Spa, toujours en activité aujourd’hui.

Au XIXe siècle, la combinaison de ces sources aux propriétés curatives, la beauté des lieux et de confortables installations ont fait de cette destination un incontournable pour l’aristocratie américaine qui venait « s’y soigner ». Parmi eux, les Vanderbilt, les Rockefeller et autres grandes fortunes s’y sont fait construire de luxueuses résidences d’été et y ont emmené… leurs chevaux.

Ainsi naissait la légendaire Saratoga Race Course, laquelle demeure à ce jour la plus ancienne installation sportive encore en activité aux États-Unis.

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Chaque été, entre juillet et la fête du Travail, l’engouement pour les courses au Saratoga Race Course, la plus ancienne installation sportive encore en activité aux États-Unis, contribue à doubler ou même tripler la population de cette petite ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

La renaissance d’une belle d’autrefois

C’est durant cette même période, plus précisément en 1877, qu’ouvrait l’Adelphi Hotel. C’est pour admirer les rénovations de plusieurs millions de dollars investis par Adelphi Hospitality Group (AHG) afin de transformer ce bâtiment historique en un hôtel de luxe moderne que Le Journal s’est rendu à Saratoga Springs. Le trajet (3 h en auto, 6 h en train) en valait la peine.

Trônant au cœur de l’avenue historique de Broadway, la façade toute blanche de ce bel hôtel annonce déjà l’élégance et la splendeur qui se cachent à l’intérieur. Puis, on pousse la porte et hop… nous voilà immergés dans l’âge d’or de Saratoga.

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Le magnifique Adelphi Hotel trône au cœur de la ville de Saratoga Springs.

Partout, des meubles anciens, remis au goût du jour, des miroirs, des tableaux et différents éléments de l’Adelphi original émeuvent ou font sourire, comme cette vieille cabine téléphonique devenue décorative.

À droite de l’entrée, le légendaire bar de l’hôtel, au style très anglais, porte désormais le nom du boxeur, sénateur et fidèle client John Morrissey.

Quelques pas suffisent pour entrer de plein fouet dans le monde moderne grâce à l’immense verrière ouverte sur des jardins paysagers dans laquelle se trouve The Blue Hen, le grand restaurant de l’hôtel. Un second restaurant, Salt & Char, se trouve dans un bâtiment adjacent.

Quant aux chambres, désormais au nombre de 32 (74 à l’origine), elles offrent à la fois le confort, le luxe et la technologie du XXIe siècle. Membre de Small Luxury Hotels of the World, l’Adelphi est désormais une retraite de charme à la fois historique et moderne.

Tant à faire et à voir

Magnifiquement situé, près de nombreux restaurants et boutiques de la rue principale (arrêt suggéré au Caffè Lena qui n’a jamais fermé ses portes et qui est reconnu comme la plus ancienne salle de musique folk des É.-U.), l’Adelphi est à peu de distance du Saratoga Spa State Park (2300 acres) dans lequel jaillissent les sources qui sont à l’origine du développement de cette ville.

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Le Saratoga Spa State Park dans lequel jaillissent les sources qui sont à l’origine du développement de cette ville offre l’occasion de belles randonnées.

Parmi les autres choses à voir, il y a le Saratoga Performing Arts (résidence d’été du Philadelphia Philarmonic Orchestra et du New York City Ballet) où se produisent de nombreuses vedettes internationales (Liza Minelli, Yo Yo Ma, Kiss, The Police, etc.) et où se tiennent de nombreux festivals, sans oublier le National Museum of Dance and Hall of Fame.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
De nombreux festivals et manifestations festives sont également offerts tout au cours de l’été.

À cela, il faut ajouter le Saratoga Automobile Museum, le Saratoga Casino & Raceway, le plus vieil hippodrome des É.-U. (1863), le National Museum of Racing and Hall of Fame qui rend hommage à la passion des chevaux et des courses et le Canfield Casino, dans lequel se trouve le Saratoga Springs History Museum.

PHOTO COURTOISIE, GREG CEO
Le National Museum of Racing and Hall of Fame rend hommage à la passion des chevaux et des courses.

Enfin, un circuit guidé et commenté permet d’admirer les anciennes résidences d’été de la haute bourgeoisie américaine du XIXe siècle.

Info : www.saratoga.org et www.slh.com/hotels/the-adelphi-hotel/

Ce texte a d’abord été publié le samedi 12 aout 2018, dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec, ICI

10 Conseils pour réussir un safari

Pour profiter au maximum d’un Safari, il faut bien se préparer et ne pas se laisser tenter par la première offre qui nous tombe sous la main. Il existe de nombreux scénarios, mais l’expédition doit obligatoirement être adaptée à nos besoins, à nos limites physiques et à notre portefeuille.

  • Pour vivre pleinement cette expérience inoubliable, il faut OBLIGATOIREMENT faire appel à un spécialiste qui a fait des safaris, en connaît les difficultés et saura répondre à vos demandes et vos besoins.
  • Pour le néophyte, il vaut sans doute mieux privilégier l’Afrique du Sud, plus accessible en avion, offrant des hébergements très confortables ainsi que des réserves privées et des parcs nationaux, permettant de varier l’expérience. Dans une réserve privée, les propriétaires possèdent plusieurs terrains dans lesquels ils ont placé des animaux que l’on peut admirer dans des 4 X 4 à toit ouvert.
  • Les Parcs nationaux du Kenya, de la Tanzanie, du Botswana ou de la Namibie offrent sans doute une expérience plus authentique, plus sauvage, mais c’est aussi beaucoup plus exténuant car il faut faire des déplacements en petits avions.
  • Des croisières/Safaris sont maintenant disponibles, entre autres avec la compagnie CroisiEurope(lodge privé et le bateau African Dream), mais également AmaWaterways à bord du Zambezi Queen.
  • Les circuits dans les parcs se font en Jeep 4 X4, spécialement adaptés pour la sécurité des passagers et chaque excursion comprend un guide et/ou un chauffeur (francophones ou anglophones) qui connaissent bien le territoire et les habitudes des animaux.
  • On se souvient qued’avril à juin, c’est la saison des pluies ce qui rend les déplacements plus difficiles, que dejuin à novembre, les herbes sont plus hautes et offrent de meilleures cachettes aux animaux et que de novembre à avril, c’est l’été sec et chaud, mais c’est aussi le meilleur moment pour voir de jeunes félins et des bébés gnous (février).
  • Il est conseillé de voyager léger, de laisser ses bijoux à la maison et de n’apporter que le strict nécessaire (sac à dos, appareil photo, cape de pluie, médicaments).
  • Porter des vêtements en coton de couleur neutre (beige ou kaki), un chapeau, des chaussures confortables et une bonne trousse à pharmacie (lotion antiseptique et antimoustique, crème solaire, pansements, aspirines, médicaments contre la diarrhée, baume à lèvres).
  • Ne pas oublier ses lunettes d’approche, une housse-protectrice pour le matériel photo (poussière ou eau), sacs de plastique pour protéger les papiers importants (passeports, assurance, journal de bord) de la sueur et de la chaleur.
  • S’assurer d’avoir plusieurs pages vierges dans son passeport (pour le passage dans les différentes douanes). À noter que l’Afrique du Sud exige deux pages vierges qui se font face.
  • Maintenant, voici quelques photos que vous pourriez rapporter:

 

 

7 bonnes raisons d’aller à l’Île-du-Prince-Édouard

CHARLOTTETOWN, Île-du-Prince-Édouard | Ce qu’elle est belle cette île ! Collines verdoyantes, falaises rouges déchiquetées, lupins colorés, dunes poudreuses, plages dorées ou rouges et mer bleue s’offrent sans pudeur à nos regards.

PHOTO LISE GIGUERE. Petites touches de couleur dans ces paysages bucoliques, les lupins sont partout

Pour ne rien manquer de ses paysages spectaculaires, on roule doucement en laissant nos yeux s’imprégner d’images que même les caméras les plus performantes peinent à rendre. Se rendre à l’Île-du-Prince-Édouard, c’est prendre rendez-vous avec la séduction et la gastronomie.

Voici sept choses à ne pas manquer.

1. La pêche au homard

Photo: Lobster Prince Edward Island – Les pêcheurs de homard au petit matin

Servi dans les restaurants de mille et une façons, le homard est une ressource importante pour les pêcheurs qui en prennent grand soin. En effet, depuis novembre 2014, le Marine Stewardship Council a certifié que la pêche au homard à l’Île-du-Prince-Édouard était durable et bien gérée conformément à sa norme scientifique, mondiale et officielle. Pour s’en assurer, on s’inscrit aux différentes excursions offertes par de véritables pêcheurs de homard. Experience PEI est un bon choix. On y apprend comment pêcher le homard, la cuisson et la bonne façon de le manger pour ne rien perdre de sa délicieuse chair.

experiencepei.ca


2. La gastronomie

PHOTO: Lise Giguere. Lobster Roll et bière au bord de la mer, au Chowder House de Point Prim

Les chefs bénéficient d’une véritable corne d’abondance pour leurs créations : homard, huîtres, poissons, pommes de terre et légumes divers. Voici quelques belles surprises de ce voyage : le Claddagh Oyster House de Charlottetown, le Blue Mussel Cafe de North Rustico, le Lobster Barn Pub & Eatery, sur le quai de Victoria, et le Point Prim Chowder House. Aussi, les samedis, arrêt au Charlottetown Farmers Market pour rencontrer les artisans et les producteurs.


3. Le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard

Photo Lise Giguere. Dans le Parc National de l’ile-du-Prince-Edouard, des falaises couleur de feu en raison en raison de l’oxyde de fer qu’elles renferment qui rouille lorsqu’il est exposé à l’air

Les parcs nationaux et provinciaux s’ingéniant à protéger les plus beaux sites et paysages de l’île, il faut obligatoirement se rendre au parc national de l’Île-du-Prince-Édouard. Sur 40 km le long de la côte nord de l’île, des points d’observation sont aménagés, de même que des sites de camping et des lieux pour pique-niquer. Les pistes de randonnée et/ou de vélo y sont nombreuses (le Sentier de la Confédération, piste cyclable de 435 km, traverse l’île d’ouest en est.)

www.pc.gc.ca/fr/pn-np/pe/pei-ipe


4. La plage de Cavendish… et les autres

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Les dunes de Greenwich dans le parc national de l’île du Prince-Édouard.

Avec son sable blond, ses dunes et son accès à de belles falaises rouges, la plage de Cavendish est un must. Mais ce n’est pas la seule plage à découvrir sur l’île. Avec 1100 km de littoral, les plages y sont si nombreuses que même les insulaires n’arrivent pas à en préciser le nombre. De plus, les eaux de l’Île-du-Prince-Édouard sont les plus chaudes au nord de la Virginie. Plus chaudes que celles du Maine, eh oui !

cavendishbeachpei.com


5. Le phare de Point Prim

Photo Lise Giguere – Le phare de Point Prim

La plus petite province canadienne a beau ne mesurer que 224 km de long et 64 km de large, son rivage accidenté et ses dunes abritent 63 phares, dont seulement huit sont ouverts au public. Parmi ces derniers, il ne faut pas manquer le phare de Point Prim, le plus ancien de l’île (en service depuis 1845) et l’un des rares ouvrages de maçonnerie de forme circulaire au Canada.

Il y a aussi le phare de Panmure Head (1853), le plus vieux phare de bois de la province ; le phare de West Point (1875), le plus élevé de l’île, sans oublier le phare de Cape Bear (1881), dont on dit qu’il aurait été la première station terrestre à capter les signaux de détresse du Titanic.

pointprimlighthouse.com


6. Le pont de la Confédération

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE, TOURISM PEI
Le pont de la Confédération relie le Nouveau-Brunswick à l’Île-du-Prince-Édouard.

Pour pénétrer sur l’île, il faut prendre l’avion, le traversier depuis la Nouvelle-Écosse ou alors emprunter le pont de la Confédération, qui la relie au Nouveau-Brunswick. D’une longueur de 12,9 km, ce chef-d’œuvre d’ingénierie est le plus long pont au monde à surplomber des eaux qui se couvrent de glace en hiver. Gratuit au moment d’entrer, il faut cependant débourser 47 $ pour en ressortir.

www.confederationbridge.com/fr


7. Le Dalvay-by-the-Sea

PHOTO LISE GIGUERE. Le magnifique Dalvay-by-the-Sea

L’histoire de certains endroits est fascinante. C’est le cas de Dalvay-by-the-Sea. Cette luxueuse demeure de style Queen Anne a été construite en 1895 comme résidence d’été d’Alexander MacDonald, un riche Américain associé aux Rockfeller. Cet endroit retiré, aux limites du parc national, abrite aujourd’hui un hôtel chic et un excellent restaurant. Si possible, on demande une table avec vue sur le lac et sur les centaines d’oies canadiennes qui ont fait de ce site leur lieu de prédilection. Une visite mémorable.

Chambres à compter de 219 $.

www.dalvaybythesea.com

D’autres bonnes adresses

  • À Charlottetown, on revisite l’histoire de la naissance du Canada et de la Confédération en parcourant le quartier patrimonial avec ses maisons historiques. Plusieurs sont aujourd’hui des auberges ou des restaurants. Si l’on aime les petites auberges, on loge au Hillhurst Inn.
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    Charlottetown.

  • North Rustico et Victoria-by-the-Sea sont deux villages de charme à découvrir.
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    Au village de charme Victoria-by-the-Sea.

  • Il y a quelques vignobles sur l’île. Les amateurs aimeront l’originalité des vins, comme celui à la rhubarbe et aux fraises proposé à la Rossignol Winery.
  • En savoir plus : tourismpei.com

(Ce voyage a été rendu possible grâce à Tourisme Île-du-Prince-Édouard.)

 

Ce texte a d’abord été publié le, mardi 24 juillet 2018, dans le Journal de Montreal ICI et le Journal de Québec ICI

Se la couler douce à Kennebunkport

Chaque été, le Maine voit défiler son lot de Québécois désireux de profiter des nombreux attraits de ses villes balnéaires. Faut-il l’avouer ? Je n’avais jamais mis les pieds à Kennebunkport. C’est désormais chose faite et je ne rêve plus que d’y retourner.

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La très belle plage Goose Rocks

Profitant d’une invitation à découvrir la 9e propriété de Kennebunck Resort Collection, j’ai donc suivi la route pour poser mes valises, quelques jours, au Yachtsman Hotel and Marina Club (yachtsmanlodge.com) et découvrir cette station balnéaire que plusieurs connaissances, outrées qu’elle me soit toujours inconnue, ne cessent de me vanter.

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La côte rocheuse d’Ocean Avenue

Un motel revampé

De prime abord, le Yachtsman Hotel and Marina Club apparaît comme un simple motel, mais on découvre rapidement que l’endroit est des plus charmants. Situé au bord de la rivière Kennebunck, chaque petit cottage dispose d’une terrasse et d’un jardin privé, et ce, à un saut de puce de la Marina où l’on peut prendre une excursion ou louer un bateau, un kayak, un vélo, etc

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Une chambre du Yachtsman Hotel and Marina Club

La séduction opère

Les jours suivants, on découvre les différentes plages (Kennebunk beach, Parsons Beach, Goose Rocks Beach et Colony Beach). Moins connues et donc moins fréquentées que celles d’Old Orchard ou Ogunquit, elles n’en sont pas moins charmantes avec leur aspect qui se modifie selon les marées.

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Au Dock Square, les maisonnettes en bois abritent des boutiques, des cafés, des restaurants.

Au Dock Square, on s’offre un tour de Trolley pour une virée de 45 minutes à la découverte de l’histoire de cet endroit qui a su plonger dans les racines de son passé de construction navale pour le magnifier. Aujourd’hui, les maisonnettes en bois abritent des boutiques, des cafés, des restaurants où, bien entendu, on se gave de homard, préparé de toutes les façons.

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Le homard servi à la façon du Maine, par le chef John Shaw, du Boathouse Waterfront Hotel

Ma préférée ? Certainement celle préparée à la façon du Maine, par le chef John Shaw, du Boathouse Waterfront Hotel (boathouseme.com). S’il est vrai qu’il faut se battre pour atteindre la chair délectable (le homard est servi dans sa coquille), le plaisir n’en est que plus grand, surtout lorsqu’on le déguste au coucher du soleil, sur cette magnifique terrasse au bord de l’eau. Un autre repas mémorable fut celui du chef Pierre Gignac (homard thermidor) de Cape Arundel Inn & Resort (capearundelinn.com), sur la côte rocheuse d’Ocean Avenue, à quelques mètres de l’espace aménagé pour admirer Walker’s point, la résidence d’été de l’ancien président américain George H.W. Bush, sur la route menant au petit village de pêcheurs de Cape Porpoise.

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Le petit village de pêcheurs de Cape Porpoise

Si près de nous

Kennebunkport n’est pas grand, et tout se fait en marchant, en roulant doucement ou en pédalant. Bien qu’il n’existe pas de piste cyclable, autos et vélos semblent cohabiter avec respect.

Difficile de ne pas être charmé par l’atmosphère­­­ à la fois élégante et sans prétention de ce petit village typique de la Nouvelle-Angleterre. Et tout cela, à moins de 5 h de Montréal !


À noter que les chiens sont les bienvenus dans de nombreux établissements, sur certaines plages et dans certains sen­tiers. Pour connaître les restrictions : gokennebunks.com

 

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 28 juillet, dans la section Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.