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5 routes spectaculaires à faire à moto

Que ce soit pour de courtes escapades, de longues randonnées ou des rassemblements, tous les passionnés de moto aiment découvrir des circuits panoramiques. Récemment, les guides Ulysse publiaient L’Amérique du Nord à moto – 50 itinéraires de rêve. De belles suggestions pour le Québec, l’Ouest canadien, l’Ouest américain et l’est des États-Unis. J’ai donc puisé dans ce dernier répertoire pour vous proposer cinq circuits qu’ils recommandent.

CAPE COD

255 km • Débutant • Privilégier les semaines de juin et septembre moins achalandées

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour découvrir cette péninsule du Massachusetts, on conseille une boucle au départ de Sandwich. Bien qu’il ne faille pas être allergique à la circulation, les villages côtiers, les plages, les petits villages historiques et l’air marin tout au long de Cape Cod sont la promesse d’une randonnée inoubliable.

LES ADIRONDACKS

440 km • Débutant à intermédiaire • Mai à octobre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour cette virée de l’État de New York, on suggère une boucle au départ du lac George. On peut en profiter pleinement, rouler doucement, faire de nombreux arrêts puisque cette route n’est pas très achalandée, sauf évidemment pendant quelques week-ends d’automne, alors que les arbres ont revêtu leurs plus belles couleurs.

LES MONTAGNES BLANCHES (WHITE MOUNTAINS)

500 km • Intermédiaire et Expert • Tout l’été

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Si cette région du New Hampshire éblouit lorsqu’on fait la balade en auto, imaginez un peu lorsqu’on la parcourt en moto. Le parcours suggéré ici part de Derby Line (Vermont) pour se rendre jusqu’à Conway (New Hampshire). Ici, pas d’air marin, mais la nature dans toute sa splendeur. Au programme, les 86 sommets, dont le mont Washington et les routes sinueuses, véritables défilés de paysages grandioses et époustouflants.

LA CÔTE DU MAINE

450 km • débutant • Tout l’été, mais particulièrement en juin et septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

De Hampton Beach (New Hamsphire) jusqu’à Bar Harbor (Maine), cet itinéraire en bordure de l’océan Atlantique propose de nombreux arrêts rafraîchissants et éblouissants : Ogunquit, Kennebunkport, Portland, Rockland, sans oublier le magnifique Acadia National Park. Bien entendu, on en profite pour se gaver de homards.

LA PÉNINSULE DE CAPE ANN

110 km • Débutant • Juin à septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Entre Newburyport et Salem, cette route du Massachusetts est non seulement panoramique, mais elle invite à plonger dans le patrimoine de cet État à la riche histoire coloniale. Ce circuit peut être particulièrement intéressant à l’automne alors que la ville de Salem, aussi appelée la Ville des Sorcières, célèbre l’Halloween avec faste.

Ce texte est d’abord paru dans le cahier voyage du samedi 8 septembre 2018 du  Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

La ville qui inspira Stephen King

Maître incontesté de l’horreur, Stephen King a fait de Bangor, une petite ville sans véritable charme, une destination incontournable pour ses milliers d’admirateurs.

 

PHOTO COURTOISIE, MAINE OFFICE OF TOURISM
Bangor n’est autre que la petite ville de Derry que l’on retrouve dans une vingtaine de romans et nouvelles de King et dans plusieurs adaptations cinématographiques inspirées de ces derniers.

À peu de distance du superbe Acadia National Park et de l’irrésistible Bar Harbor, Bangor borde les rives de Penobscot, le plus long fleuve situé uniquement à l’intérieur du Maine. Mis à part son casino, son hippodrome où des courses sous harnais sont toujours présentées, et un petit centre-ville sympathique, Bangor n’aurait que peu de chance de voir affluer les touristes. Mais voilà, Bangor, c’est aussi Derry, la ville que l’on retrouve dans une vingtaine de romans et nouvelles de Stephen King et dans plusieurs adaptations cinématographiques inspirées de ces derniers !

Sur les pas de Stephen King

Dans les rues, des touristes, caméra au cou, marchent à l’affût du moindre indice. Il faut les voir s’extasier devant le drain duquel surgit la main du clown Pennywise, au début du film ÇA (It). Pourtant, cette dernière n’a vraiment rien d’extraordinaire !

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Au coin des rues Jackson et Union, le drain d’égout duquel le clown maléfique Pennywise de Ça attire le petit Georges avant de le tuer. Vérité ou mensonge ? Quoi qu’il en soit, il est vrai qu’il est d’un style plutôt particulier.

On les retrouve ensuite qui admirent l’immense statue (10 mètres) de Paul Bunyan (ÇA),

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Ancienne capitale mondiale de la coupe de bois, Bangor est très fière de sa statue géante (presque 10 m) de Paul Bunyan (Bass Park, Main Street), personnage populaire des légendes américaines. Mais pour les admirateurs de Stephen King, c’est l’une des apparence que prend la créature maléfique qui hante les pages de ÇA (It). La même statue est également mentionnée dans Insomnia.

qui marchent paisiblement dans le cimetière Mount Hope (Simetierre ou Pet Cemetary)

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Le cimetière Mount Hope serait un endroit où Stephen King aime beaucoup se promener. À la fois cimetière et jardin, il est magnifique et surtout très paisible. C’est l’un des plus anciens cimetières (1836). On murmure que cet endroit serait vraiment hanté !

et, bien entendu, qui se photographient devant le magnifique manoir où il habite. Ce dernier, situé sur les hauteurs, un peu à l’écart du centre-ville, n’est pas facile à trouver, même le GPS s’y perd. C’est tellement vrai, que certaines stations-service ont même imprimé, en plusieurs exemplaires, un itinéraire qu’ils tendent avec le sourire.

PHOTO COURTOISIE, LISE GIGUERE
Le manoir du maître de l’horreur est un incontournable. Dans un quartier paisible, se dresse cette magnifique demeure victorienne du XIXe siècle, entourée d’une clôture en fer noir surmontée de gargouilles. Si on peut l’admirer et la photographier, il est interdit d’y pénétrer.

Un mécène

C’est qu’ils aiment beaucoup leur célèbre voisin. Il faut dire qu’il est très impliqué dans la communauté. En plus de posséder deux stations de radio (WZON et WKIT), il a fondé, en 1986, la Stephen & Tabitha King Foundation qui vient en aide aux déshérités. Chaque année, par l’intermédiaire de cette même fondation, il remettrait 10 % de ses gains à diverses organisations caritatives, sans oublier les nombreux dons dont il gratifie régulièrement la ville.

Comprenant et acceptant l’intérêt de ses admirateurs, il a même collaboré à la mise en place du tour guidé (3 heures), le SK Tours of Maine, piloté par deux de ses amis, dans lequel 30 lieux différents sont liés à sa vie, ses histoires et ses films. Dans ce dernier, les participants bénéficient de nombreuses anecdotes et de lieux inédits qu’il est impossible de trouver seul.

Photo Maine Office of Tourism
Dans Ça (It) , une créature monstrueuse sait piéger ses victimes en prenant la forme de ce qui les effraie le plus. Étrangement, c’est souvent un clown comme celui qui décore le véhicule de SK Tours of Maine


 www.visitmaine.com

Ce texte a d’abord été publié dans la chronique Est des USA du samedi 25 aout 2018 du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

Se la couler douce à Kennebunkport

Chaque été, le Maine voit défiler son lot de Québécois désireux de profiter des nombreux attraits de ses villes balnéaires. Faut-il l’avouer ? Je n’avais jamais mis les pieds à Kennebunkport. C’est désormais chose faite et je ne rêve plus que d’y retourner.

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La très belle plage Goose Rocks

Profitant d’une invitation à découvrir la 9e propriété de Kennebunck Resort Collection, j’ai donc suivi la route pour poser mes valises, quelques jours, au Yachtsman Hotel and Marina Club (yachtsmanlodge.com) et découvrir cette station balnéaire que plusieurs connaissances, outrées qu’elle me soit toujours inconnue, ne cessent de me vanter.

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La côte rocheuse d’Ocean Avenue

Un motel revampé

De prime abord, le Yachtsman Hotel and Marina Club apparaît comme un simple motel, mais on découvre rapidement que l’endroit est des plus charmants. Situé au bord de la rivière Kennebunck, chaque petit cottage dispose d’une terrasse et d’un jardin privé, et ce, à un saut de puce de la Marina où l’on peut prendre une excursion ou louer un bateau, un kayak, un vélo, etc

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Une chambre du Yachtsman Hotel and Marina Club

La séduction opère

Les jours suivants, on découvre les différentes plages (Kennebunk beach, Parsons Beach, Goose Rocks Beach et Colony Beach). Moins connues et donc moins fréquentées que celles d’Old Orchard ou Ogunquit, elles n’en sont pas moins charmantes avec leur aspect qui se modifie selon les marées.

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Au Dock Square, les maisonnettes en bois abritent des boutiques, des cafés, des restaurants.

Au Dock Square, on s’offre un tour de Trolley pour une virée de 45 minutes à la découverte de l’histoire de cet endroit qui a su plonger dans les racines de son passé de construction navale pour le magnifier. Aujourd’hui, les maisonnettes en bois abritent des boutiques, des cafés, des restaurants où, bien entendu, on se gave de homard, préparé de toutes les façons.

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Le homard servi à la façon du Maine, par le chef John Shaw, du Boathouse Waterfront Hotel

Ma préférée ? Certainement celle préparée à la façon du Maine, par le chef John Shaw, du Boathouse Waterfront Hotel (boathouseme.com). S’il est vrai qu’il faut se battre pour atteindre la chair délectable (le homard est servi dans sa coquille), le plaisir n’en est que plus grand, surtout lorsqu’on le déguste au coucher du soleil, sur cette magnifique terrasse au bord de l’eau. Un autre repas mémorable fut celui du chef Pierre Gignac (homard thermidor) de Cape Arundel Inn & Resort (capearundelinn.com), sur la côte rocheuse d’Ocean Avenue, à quelques mètres de l’espace aménagé pour admirer Walker’s point, la résidence d’été de l’ancien président américain George H.W. Bush, sur la route menant au petit village de pêcheurs de Cape Porpoise.

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Le petit village de pêcheurs de Cape Porpoise

Si près de nous

Kennebunkport n’est pas grand, et tout se fait en marchant, en roulant doucement ou en pédalant. Bien qu’il n’existe pas de piste cyclable, autos et vélos semblent cohabiter avec respect.

Difficile de ne pas être charmé par l’atmosphère­­­ à la fois élégante et sans prétention de ce petit village typique de la Nouvelle-Angleterre. Et tout cela, à moins de 5 h de Montréal !


À noter que les chiens sont les bienvenus dans de nombreux établissements, sur certaines plages et dans certains sen­tiers. Pour connaître les restrictions : gokennebunks.com

 

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 28 juillet, dans la section Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

8 plages familiales où s’évader sur la côte atlantique

Destination prisée des Québécois lorsque l’été se pointe, la côte est américaine dispose de nombreuses plages pouvant accueillir les familles et même… nos compagnons à quatre pattes. Voici huit suggestions.

Rhode Island

PHOTO RHODE ISLAND COMMERCE CORPORATION
La jolie plage de Crescent Beach à Block Island.

Crescent Beach se situe sur la petite île de Block Island, à seulement une heure de traversier de Newport. Très populaire auprès des insulaires, ce petit paradis est encore peu connu du grand public. En plus de la plage, on peut grimper dans le phare pour contempler l’infini, y faire du vélo, du kayak et des randonnées. Les chiens sont acceptés.

Maine

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La plage d’Ogunquit

Le Maine compte de nombreuses plages, mais Ogunquit avec son ruban de 5 km de sable blond, sa pêche en haute mer et ses nombreuses activités demeure l’une des favorites. On s’y rend en famille, de préférence le matin, lorsque la marée est au plus bas. Pour éviter les tracas du stationnement, on emprunte le trolley de la ville. Malheureusement, les chiens n’y sont pas admis pendant l’été.

Jersey Cape

PHOTO CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
À Wildwood, la section réservée aux chiens est facilement reconnaissable grâce à une immense borne d’incendie.

Wildwood. Depuis des décennies, cette plage aux eaux chaudes, à la longue promenade et aux nombreux divertissements est la favorite des familles. Les chiens en laisse sont les bienvenus dans la zone, facilement identifiable, qui leur est réservée.

PHOTO CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
La plage de Wildwood et ses nombreux divertissements.

New Hampshire

Jenness State Beach. Située à une trentaine de kilomètres au nord de Hampton Beach, cette très belle plage de sable comporte quelques zones rocheuses. C’est l’endroit parfait pour les familles actives et les randonneurs. Les chiens ne sont pas acceptés en saison.

Vermont

Alburg Dunes State Park. C’est l’une des plus longues plages de sable du Vermont. Elle est idéale pour les jeunes enfants, car peu profonde même si, quand le vent se lève, de petites vagues se forment. On y trouve des tables à pique-nique, des BBQ et des sentiers pour le vélo ou l’observation des oiseaux.

 

PHOTO CRAIG TERRY, CAPE MAY COUNTY TOURISM
Plusieurs plages offrent des activités pour les enfants.

Connecticut

Ocean Beach Park. Ce parc public cache une jolie plage immaculée – l’une des plus grandes – et classée parmi l’une des meilleures de cet État par Pure Wow. On y trouve une longue promenade en bois (1/2 km env.), une piscine de dimension olympique, des aires de pique-nique et différentes activités en journée et en soirée. Les chiens ne sont pas admis.

Massachusetts

Coast Guard Beach. Située à Cape Cod, cette plage a récemment été classée parmi les 5 plus belles des États-Unis par le Dr Beaches et est régulièrement décrite comme l’une des plus pittoresques et des plus familiales du pays. Elle fait partie du Cape Cod National Seashore. On y offre plusieurs activités et les chiens en laisse sont autorisés.

New York

Jones Beach. Eh oui, New York a aussi de jolies plages ! Située à Long Island, Jones Beach est une plage familiale où l’on peut oublier l’agitation de cette ville qui ne dort jamais. On peut apporter son pique-nique et des concerts y sont souvent présentés en soirée. C’est gratuit, mais les chiens ne sont pas acceptés.

Cet article a d’abord été publié, le samedi 23 juin, dans la chronique Est des USA du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI