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Croisière: au fil des méandres de la Seine

PARIS, France | Bien que seulement 60 km séparent Paris de Rouen, la croisière Paris et le cœur de la Normandie permet de parcourir cette distance sans stress en suivant les méandres de la Seine sur 180 km et en profitant au maximum des beautés de cette région.

La copine venue nous accueillir à l’aéroport n’en revient vraiment pas. « Mais voyons, ça ne prend au maximum qu’une heure trente pour se rendre à Rouen et vous allez mettre sept jours et huit nuits ? »

Elle a raison, bien sûr, mais ce qu’elle oublie, c’est que la Seine se faufile à travers de magnifiques paysages normands entraînant les croisiéristes dans de grands lieux d’histoire et au cœur de paysages qui ont inspiré, et inspirent toujours, de nombreux artistes.

Prendre place à bord

PHOTO COURTOISIE, VIKING CRUISE
La compagnie de croisières norvégienne Viking Cruises possède de longs navires sur tous les fleuves du monde. La croisière sur la Seine se fait à bord du Viking Rinda.

Abandonnant l’enfer de la circulation, les GPS, la recherche d’hôtels et de restaurants, c’est tout à fait détendus que l’on monte à bord du Viking Rinda et que l’on s’installe confortablement pour les sept prochains jours.

Au programme ? Se laisser bercer par le rythme paresseux de ce long et confortable navire tout en admirant défiler les petits villages typiques qui bordent le deuxième plus grand fleuve de France.

Le navire

PHOTO COURTOISIE, VIKING CRUISE
Au lever ou au coucher du soleil, on peut prendre son repas sur la terrasse Aquavit en admirant les splendeurs des rives de la Seine.

Nommé d’après le nom d’une déesse nordique de la Terre, belle et entêtée, le Viking Rinda est élégant, aux couleurs douces et relaxantes. Il offre 95 cabines de belle dimension, avec ou sans balcon, un restaurant, une terrasse où des buffets sont servis, un grand salon avec bar et un pont-terrasse sur le toit d’où l’on a une vue à 360 degrés. En cas de mauvais temps, les larges fenêtres du navire permettent d’admirer les rives tout en restant à l’abri.

 

JOUR 1 : LE PECQ

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Cet hôtel-restaurant de Saint-Germain-en-Laye, en France, n’est autre que la maison dans laquelle est né Louis XIV.

À l’arrivée à Paris, un autobus nous attend pour nous conduire à Le Pecq (45 minutes) où est amarré le navire. L’après-midi­­­, on en profite pour visiter Saint-Germain­­­-en-Laye, lieu de naissance de Louis XIV.

JOUR 2 : PARIS

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE

Alors que le navire demeure amarré à Le Pecq, direction la Ville Lumière et ses incontournables attractions telles que le Louvre, Montmartre, Notre-Dame de Paris et, bien entendu, la tour Eiffel.

JOUR 3 : VERNON

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Château fort construit par Philippe Auguste, au 12e siècle, pour défendre le domaine royal de Vernon, en France.

Au petit matin, réveil à Vernon, porte de la Normandie, et départ pour Giverny dont les magnifiques jardins ont inspiré Claude Monet pendant 40 ans. En après-midi, découverte de Vernon avec ses jolies maisons à colombages.

JOUR 4 : ROUEN

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Bombardée par les troupes alliées, en 1944, il a fallu 12 ans pour lui redonner sa splendeur.

Dans la matinée, les passagers profitent de la navigation en admirant les rives de la Seine du pont-terrasse. Ici, les possibilités sont nombreuses. D’abord, le centre historique de Rouen ou la découverte de sa campagne et de ses fermes.

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Le Vieux bassin de Honfleur, en France, et ses maisons des 17e et 18e siècles.

Vient ensuite Honfleur, la ville d’où est parti Champlain pour fonder Québec, mais aussi un lieu très souvent immortalisé par les peintres. Les plus sportifs enfourchent un vélo à la découverte de Jumièges.

JOUR 5 : LES PLAGES

PHOTO ADOBE STOCK
Les plages de la Normandie.

our de mémoire ! Les deux visites au programme se rendent sur les plages du Débarquement en Normandie. Les Canadiens se dirigent vers Bayeux et sa magnifique broderie du 11e siècle, inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde par l’UNESCO, Courseulles-sur-Mer, où les troupes canadiennes ont déchargé des tonnes de ravitaillement après le jour J, et les plages Juno et Gold, où elles ont débarqué. De leur côté, les Américains se rendent au village balnéaire d’Arromanches, puis suivent la côte jusqu’au cimetière et mémorial de Colleville-sur-Mer, dernier lieu de repos de près de 9400 hommes et femmes de service américains.

JOUR 6 : LES ANDELYS

PHOTO ADOBE STOCK
Le Château-Gaillard, construit par nul autre que Richard Cœur de Lion

Exploration du Château-Gaillard, une forteresse construite au 12e siècle par Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d’Angleterre. Dominant la petite ville, le château offre une vue imprenable sur la Seine. D’autres choisissent plutôt La Roche-Guyon, un magnifique château sculpté dans les falaises de craie blanche, et son village riverain également du 12e siècle. Enfin, les plus sportifs peuvent descendre la rivière Eure en canoë.

JOUR 7 : LE PECQ

De retour au point de départ, les passagers peuvent explorer Paris à leur guise en profitant des navettes ou choisir de visiter le château de Malmaison, où Napoléon Bonaparte a passé ses derniers jours en France. Le château de Versailles et ses jardins sont également au programme. Cette croisière se termine par une visite de Paris la nuit. Tout pour donner le goût de revenir, quoi !

 

À SAVOIR

  • Type de croisière : croisière fluviale exclusivement en anglais.
  • Coût : à compter de 2499 $. Ce prix comprend sept tours guidés, mais les boissons (en dehors des repas), l’avion et les transferts ne sont pas inclus.
  • Meilleur temps pour y aller : entre mai et octobre.

Le plus

Souvent, en croisière, entendre les explications du guide dans les endroits très fréquentés peut être ardu. Pas avec la compagnie Viking. Chaque passager est muni d’un petit appareil appelé Quiet Vox d’une très grande qualité, même s’il n’est pas de la dernière génération (les nouveaux ont un GPS). On ne perd pas un mot des explications et on se repère facilement si jamais l’on s’éloigne du groupe.

Le moins

Choisir de visiter la Seine sur un navire dans lequel seulement quelques membres du personnel parlent français peut sembler étrange et, dans les faits, ça l’est. Mais pour ceux que la barrière de la langue n’indispose pas, Viking offre d’excellentes prestations et un bon rapport qualité-prix. De plus, certains employés (dont le directeur des programmes Charles Pensa) sont parfaitement bilingues.


www.vikingrivercruisescanada.com

 

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 15 septembre 2018, dans le Journal de Montréal ICI et dans le Journal de Québec ICI

Il a également été publié sous le titre Paris et la Normandie au fil de la Seine sur le site de TVA Nouvelles ICI  

Ainsi que sur le site de Canoe.ca ICI

À quoi ça sert de bloguer?

Depuis l’avènement des médias sociaux, plusieurs amis(es) et collègues m’ont demandé pourquoi (sous-entendu à mon âge) je m’y intéressais : Ça ne paie pas, ça ne donne rien. C’est juste une perte de temps !

Mais bien que je n’aie plus 20 ans (ni même 30 d’ailleurs), il m’a toujours semblé de première importance de suivre le mouvement et de rester branchée. De toute façon, il est toujours plus facile de se réajuster en avouant que ce n’est pas fait pour nous que de se retrouver à devoir assimiler tout un tas de données parce qu’on a embarqué trop tard dans la parade. Alors, j’ai foncé !

Vous dire que ça a été facile ? Oh que non. Il y a d’abord eu Facebook qu’il m’a fallu comprendre. Bon, c’est assez simple et plutôt convivial et, comme dans le milieu des communications, les gens sont nombreux, ça a été relativement facile. Ensuite, Twitter… ouch, ça c’est autre chose. Bien que j’aime de plus en plus, il me faut bien avouer que je ne réagis pas toujours conformément et surtout aussi rapidement que les plus jeunes qui semblent avoir un téléphone greffé au bout du pouce. Mais qu’importe, j’essaie et la communauté m’a plutôt bien acceptée, m’a donné quelques trucs et finalement j’ose de plus en plus souvent. Et Dieu que j’y apprends des choses !

Puis ce fut le blogue. J’avoue l’avoir surtout fait pour voir si j’arriverais à construire moi-même une page. J’y suis arrivée. Quelle fierté. Je me suis inspirée de tous ces blogueurs et blogueuses qu’au fil des semaines et des mois j’avais commencé à suivre. Sur leurs blogues, j’ai enfin lu autre chose que ce que je retrouve dans tous les journaux. Un beau petit plus. Des opinions tranchantes, des suggestions amusantes, des discussions passionnées, etc. En général, des articles écrits par des gens vifs d’esprit, allumés et qui, je dois bien l’avouer, m’étourdissent par toute l’énergie qu’ils déploient.

Sans les imiter, j’ai tenté d’apprendre d’eux (et elles) et, encore une fois, j’avoue avoir été plutôt bien reçue. Et il s’est passé quelque chose que je ne croyais plus possible. J’ai retrouvé la passion  pour mon métier. Ce goût d’écrire sur tout, de partager, de faire connaître et ce, en toute liberté, sans aucune contrainte. Quel grand bonheur !

Les collègues qui me voient m’enfermer dans ma chambre pendant mes voyages ne comprennent pas ce besoin de trouver de petites anecdotes et de les écrire tout de suite: T’es malade, pourquoi tu fais cela ? Ça ne donne rien. Et surtout, ça ne t’apportera rien.

Eh bien, à ceux-ci, je répondais  : Peut-être, mais ça m’amuse. J’aime que les lecteurs me répondent, me questionnent, me partagent leurs opinions. Je le prends comme une carte de visite amusante.

Mais voilà que, cette semaine, une autre réponse m’était apportée sur un plateau d’argent. Oui, ça peut donner quelque chose quand le cœur et la passion sont là.

Trois filles en France

Cette semaine, on apprenait que le 24 avril prochain, trois blogueuses passionnées (et passionnantes) avaient été embauchées par la boite  Espresso Communication et invitées par Atout France, une agence de développement touristique (anciennement connue sous le nom de Maison de France) pour visiter sept villes françaises et bloguer en direct de là-bas.

Soyons franche. Je connaissais le projet depuis un certain temps, l’une d’elles étant ma fille Gina Desjardins qui m’avait fait jurer le silence sur tout ce qui était sacré dans mon esprit. Passionnée de voyages et de jeux vidéos, elle partira avec , Marie-Julie Gagnon, une autre passionnée de voyages et de gadgets.  Ces deux copines/collègues sont également très présentes à la télévision et à la radio de même que dans de nombreux journaux et magazines. Infatigables, je vous dis !

À leur côté, Karine Charbonneau, une Québécoise qui a vécu à Paris et que je ne connaissais pas mais que j’ai eu plaisir à découvrir .

Pendant quelques semaines, les 3 filles visiteront Paris, Versailles, Reims, Grenoble, Rennes, Le Havre et Lille. Vous croyez qu’elles seront biaisées dans leurs commentaires ?

Ce serait bien mal connaître ces trois tornades pleines de joie de vivre, avides de découvertes, prêtes à oser les expériences les plus folles et qui sont aussi, terriblement critiques. Depuis leur plus jeune âge, elles ont voyagé dans toutes les conditions possibles, se sont liées d’amitié avec des gens de partout dans le monde, ont visité les coins les plus reculés. Ce sont des citoyennes du monde qui ont l’œil aiguisé et qui sont très bien capables d’émettre des opinions parfois tranchantes.

Et pour être bien certaine de découvrir la France comme elles le désirent, elles sont en pleine période de recherches et demandent à tous ceux et celles qui ont de bonnes idées de leur en faire part. De plus, elles ont refusé d’être accompagnés et feront le voyage exactement comme elles en ont envie.

En plus d’animer leur blogue, elles produiront des capsules vidéo (Youtube) et seront ultra-présentes (elles le sont déjà) sur Facebook et Twitter.

Pour suivre leur voyage et découvrir la France comme  vous ne l’avez sans doute jamais imaginé, inscrivez cette adresse dans vos favoris. : www.espadrillesetchampagne.com

En fait, dans toute cette histoire, une seule chose m’inquiète: vont-elles réussir à fermer l’oeil ?

Bon voyage les filles et faites nous rêver !