Archives mensuelles : septembre 2009

Bon voyage Nelly !

Parler de suicide dans un blogue de voyages ? Oui, absolument. Parce que, pour moi, la vie est le plus grand, le plus beau, le plus incroyable voyage qui puisse exister.

Il m’arrive souvent lorsque je suis loin des miens, au bout du monde, de me demander ce que je fais là. Parfois, quand je ne partage rien avec mes compagnons de voyage, je voudrais avoir la possibilité de m’enfuir, d’effacer le temps. Pourquoi ai-je toujours en moi cet incessant besoin de partir ?

Puis, on m’invite à monter dans un train qui parcourt les Rocheuses, on m’offre de chevaucher un chameau dans le Sud de la Tunisie, on me propose de manger par terre dans une tente Berbère,  de nager avec les dauphins ou de me rendre sur la banquise aux îles de la Madeleine pour poser mes yeux dans ceux d’un blanchon et là, je me dis que c’est pour cela que je voyage, pour ces rares et précieux instants où j’ai la possibilité de vivre des moments hors de l’ordinaire.

D’autres fois, mes compagnons de voyages sont charmants et la traversée des découvertes se fait dans les rires, la joie et, de ces rencontres naissent des amitiés qui mènent vers d’autres voyages,à deux ou à trois cette fois-ci, à partager de nouvelles expériences, à affronter ensemble les innombrables petits ennuis, partie inhérente du voyage qui, curieusement au retour, deviennent les souvenirs les plus rigolos que l’on raconte autour d’une table et qui font rire l’assemblée.

C’est ainsi que je vois la vie. Comme un long voyage, parfois difficile, parfois semé d’embûches, parfois ennuyeux, mais qui réserve toujours quelques belles surprises, souvent, au moment où l’on s’y attend le moins.

Et, comme je suis d’une curiosité insatiable, chaque fois que l’on me propose un voyage, je réponds oui, alors même que parfois je pense non.

Voilà pourquoi, je n’arriverai jamais à m’expliquer le suicide et ce, peu importe que l’on soit jeune ou âgée, belle ou moche, riche ou pauvre. Pour moi, le suicide est un geste inexplicable et incompréhensible.

Je ne connaissais pas Nelly Arcan, mais sa mort me touche parce qu’elle avait 36 ans, à peu de chose près, l’âge de mes deux filles, de 31 et 33 ans. En lisant tout ce qui s’écrit depuis son décès, c’est à Jacynthe, sa mère que je pense surtout.

À cette femme qui, comme moi, a donné naissance à une fille que, j’en suis certaine, elle adorait. Qui l’a élevée, comme moi, en tentant de faire de son mieux avec ce qu’elle même avait reçu, appris et compris. Il n’existe aucun manuel, aucune recette pour élever les enfants. On fait ce que l’on peux. On apprend à devenir parent par essais et erreurs, par instinct, en imitant ce qu’ont fait nos propres parents ou en le rejetant. Il arrive que l’on aime mal, mais on aime. Toujours.

C’est à cette femme que je pense ce matin. C’est elle que je voudrais prendre dans mes bras, même si je sais que tout ce que je pourrais dire ou faire ne pourrait la consoler. Perdre un enfant est la pire chose qui puisse arriver. Perdre sa fille unique parce qu’elle a choisi de s’enlever la vie doit être horrible. Je n’arrive même pas à imaginer le mal intense qui doit la déchirer.

Pourquoi tant de jeunes choisissent-ils de partir ainsi ? Pourquoi ne font-ils pas confiance en la vie ? Pourtant, chaque jour, la nature nous donne des exemples que rien n’est éternel. Un jour, à une amie en détresse, j’ai conseillé :

Assieds-toi dans ta fenêtre et regarde le grand arbre devant chez toi. Admire sa force et sa beauté en été. Regarde-le se flétrir et perdre toutes ses feuilles à l’automne et observe sa tristesse lorsqu’il n’est plus qu’un squelette en hiver. Pourtant, certains jours d’hiver, après une tempête, tu le verras resplendir sous les cristaux de glace qui l’habillent pour quelques heures. Et puis, surtout surveille les premiers bourgeons du printemps et l’éclosion des feuilles pour l’été. Pour moi, c’est ça, la vie. Un éternel recommencement qui nous entraine vers d’immenses chagrins pour ensuite nous ramener vers de petits bonheurs et des joies incommensurables. C’est le jeu de l’éternel recommencement, le jeu de la Vie.

Choisir de partir, c’est choisir de ne plus croire. C’est tourner le dos au plus beau voyage qui soit, c’est faire injure à la vie.

Je ne juge pas Nelly Arcan (ou Isabelle Fortier de son vrai nom). Il y a de ces maux de l’âme qui sont inexplicables. Je ne la juge pas d’avoir choisi ce long voyage vers l’éternité. Parce qu’il s’agit bien d’un voyage. Un voyage vers l’inconnu, vers un endroit dont on ne revient jamais. Un voyage dont on ne peut partager ni les bons, ni les mauvais moments avec ses amis, en rigolant devant un bon verre de vin. Un voyage duquel ne parviennent aucune cartes postales, aucun appel outre-mer, aucun courriel. Rien. Un voyage sans fin.

Petite Nelly, je te souhaite qu’il soit bon ce voyage que tu viens d’entreprendre. J’espère que tu y feras de belles découvertes et que tu y rencontreras d’agréables compagnons de route.

Quant à tous ceux que tu as laissés derrière toi, sais-tu que tu viens de les enrôler dans un horrible voyage pour lequel aucun d’eux n’avait pourtant acheté de billets ?

À eux tous, je souhaite un courage à la mesure de la peine qui les habite en ce moment.

Qu’auriez-vous fait à ma place ?

Je pense avoir une grande ouverture d’esprit. Que les femmes et les hommes partagent les mêmes espaces ne me pose aucun problème. Qu’on y ajoute les personnes à mobilité réduite m’apparaît tout à fait normal, à vrai dire, ça m’apparaît tellement normal que je n’aurais même pas jugé utile de le préciser. Mais là, je vous avoue avoir eu un choc…EuhIMG_5323C’est vrai que nous étions dans la forêt, mais tout de même. Qu’auriez-vous fait à ma place ?

Un Musée qui raconte la Saskatchewan

On m’avait dit que le Western Development Museum était  l’un des trésors de la Saskatchewan. Comme je passe quelques jours à Saskatoon et que c’est dans cette petite ville qu’il est situé, je voulais vérifier. Je n’ai pas été déçue. Je m’y suis rendue pour une petite demi-heure et j’en suis sortie deux heures plus tard, parce que c’était la fermeture.

Au premier coup d’œil sur son extérieur qui ressemble à un entrepôt, on pourrait être tenté de rebrousser chemin, mais il faut pousser la porte. On pénètre alors dans la rue d’une petite ville d’autrefois IMG_5223avec ses maisons (toutes des reconstitutions sauf la petite église) dont les portes ouvertes permettent d’admirer la décoration, les meubles ou les outils avec lesquelles travaillaient ces hommes et ces femmes autrefois), sans oublier tous les véhicules qu’ils utilisaient.IMG_5229

Mais ce qui m’a plus davantage, c’est l’ajout qui a été fait pour le centième anniversaire 1909-2009. Dans ce grand espace pourvu de panneaux d’explications, de photos, de petits films, de jeux interactifs, d’histoires racontées et d’objets de tous les jours, on traverse les époques.

Des campements des Dakota, les premiers habitants,

Campement Dakota

Campement Dakota

jusqu’aux premières maisons en terre battue de ces jeunes familles venant d’Irlande, d’Ukraine, de France, d’Angleterre ou d’ailleurs qui arrivaient ici, pleines d’espoir,

Cabane en terre battue.

Cabane en terre battue.

transportant leur famille et leurs pauvres biens, on traverse les époques : celles de la grippe espagnole, en octobre 1918 qui a fait 5 018 morts dans cette région, les années d’optimisme (1920) alors qu’il était possible de commander une jolie maison dans le catalogue Eaton, les années de la dépression alors qu’on ne pouvait plus mettre d’essence dans le moteur et que les autos étaient tirées par les chevaux, la seconde guerre puis la vie plus moderne.

En sortant du Musée, les jeunes (et les moins jeunes) sont invités à voir à l’oeuvre des hommes qui utilisent les instruments aratoires d’autrefois, tirés par des chevaux. On termine le spectacle en leur demandant: Aimeriez-vous travailler aussi fort qu’eux ? Ce à quoi les jeunes répondent en coeur (en tout cas, ceux du jour où j’y étais ). NOOOOOOOOON !IMG_5194IMG_5193IMG_5215IMG_5216Mais ils ne se font pas prier pour faire la file et venir caresser le cheval !IMG_5212Un endroit que je n’hésite pas à conseiller à tous, si vous passez  à Saskatoon !

Toronto a le goût du Québec !

À Toronto, il ne faut surtout pas manquer la visite du magnifique quartier de la Distillerie, d’autant plusIMG_4929que, juste au coin de la grille d’entrée,  une enseigne A Taste of Quebec attire l’attention.Image 3 Bien entendu, j’ai poussé la porte pour y rencontrer les propriétaires. Il s’agit de Joanne Thompson, l’épouse du chanteur d’opéra (ténor) et collectionneur d’art,  Sylvain Landry, un p’tit gars de Rivière-du-Loup.

A Taste of Quebec, c’est une épicerie fine dans laquelle sont vendus de nombreux produits du terroir québécois, dont plusieurs fromages, mais c’est aussi une galerie d’art qui présente les oeuvres de  peintres du Québec (surtout des oeuvres contemporaines)

Une partie de la galerie d'art

Une partie de la galerie d'art

et, en plus, c’est un petit resto sympa où l’on peut goûter la cuisine du chef Jeremy Morrison qui utilise les produits que l’on trouve dans la petite épicerie.

Pâtes au gratin

Pâtes au gratin

et

Crêpe au jambon et fromage (du Québec, bien sûr !)

Crêpe au jambon et fromage (du Québec, bien sûr !)

En été, c’est une terrasse, mais on peut aussi manger à l’intérieur, dans la galerie d’art qui devient parfois lieu de réception pour différents événements dont des repas intimes. Dans les mois à venir, Joanne et Sylvain prévoient offrir des cours de cuisine privés, des rencontres avec des chefs de réputation internationale ainsi que la visite de producteurs québécois qui offriront des dégustations.

Si vous prévoyez un voyage à Toronto, ne manquez pas de visiter ce petit coin du Québec tout à fait charmant. Rendez-vous d’abord dans le quartier de la Distillerie au 55, Mill Street, Cooperage Building # 32. Pour vous guider, suivez cette carte: Image 1

Mon séjour dans l’hôtel le plus cher au monde !

Depuis quelques années, on fait grand état du magnifique hôtel Burj El Arab de Dubaï, le seul hôtel au monde classé sept étoiles (une classification qui n’existe pas réellement en fait).

À ce jour, il est le plus haut édifice (321 mètres) à n’être utilisé que comme hôtel. Lors de mon passage à Dubaï, j’aurais bien aimé le visiter. Mais il faut payer 75 $ rien que pour y entrer. Là, n’est pas le problème. Après tout, on ne va pas à Dubaï tous les jours.

Là, où j’ai manqué ma chance, c’est qu’il faut réserver longtemps à l’avance. J’ai bien essayé, j’étais même prête à m’offrir un repas au resto (on m’a dit que la facture aurait tourné autour de 1 000$ – avec les vins bien sûr ), mais à quatre jours d’avis, il ne restait plus aucune place. Il m’a donc fallu l’admirer de loin comme en fait foi cette photo.PICT0050

Je pouvais également le contempler de ma chambre d’hôtelau Kempinski, également un hôtel magnifique.

Kempinski Hotel

Kempinski Hotel

C’est dans cet hôtel que se trouve Ski Dubaï, le centre de ski intérieur.

Eh oui, c'est à l'intérieur !

Eh oui, c’est à l’intérieur !

Ne pouvant visiter le seul hôtel 7 étoiles, je me suis donc rabattu sur le Emirates Palace, à Abu Dhabi, l’hôtel considéré, à ce jour, comme celui dont la construction a coûté le plus cher. Et, comme il fait également partie de la chaîne Kempinski, il a été plus facile d’y avoir accès.

Abu Dhabi est l’Émirat voisin de Dubaï, mais aussi le plus riche. Abu Dhabi possède 90 % de la réserve mondiale de pétrole. Moins flamboyant que son voisin, il n’en possède pas moins des gratte-ciel époustouflants à l’architecture étonnante.

@ Lise Giguère - Abu Dhabi

@ Lise Giguère – Abu Dhabi

Abu Dhabi

Abu Dhabi

Emirates Palace a coûté 4,6 milliards US pour sa construction.

Il faut dire qu’il est tout simplement magnique. Voici quelques photos de l’extérieur:

Le Emirates Palace vu du ciel ou d'une tour

Le Emirates Palace vu du ciel ou d’une tour

Pour le visiter, nous avons dû emprunter une voiturette de golf qui a roulé pendant plus d’une heure sans que nous en ayons fait le tour.

À l’intérieur, des bois précieux, du marbre, du cristal Swarovski et beaucoup d’or. Même les portes d’ascenseur sont en or 24 k !

Voici quelques photos qui vous donneront une idée de sa splendeur !

Le grand Atrium

Le grand Atrium

L'aile Ouest

L’aile Ouest

Le salon bleu

Le salon bleu

L'Atrium

L’Atrium

Maintenant que vous voici à l’intérieur, voici d’autres photos à faire rêver.

L'auditorium sert pour de grands spectacles, des concerts, etc.

L’auditorium sert pour de grands spectacles, des concerts, etc.

Une réception dans la salle de bal ?

Une réception dans la salle de bal ?

Le foyer de la salle de bal.

Le foyer de la salle de bal.

Le piano bar

Le piano bar

Le salon bleu

Le salon bleu

Le Al Majlis où je me suis relaxée.

Le Al Majlis où je me suis relaxée.

Le Havana Club pour les amateurs de cigare

Le Havana Club pour les amateurs de cigare

La brasserie Le Vendôme

La brasserie Le Vendôme

En soirée, la vue de la terrasse du Vendôme

En soirée, la vue de la terrasse du Vendôme

Le Mezzaluna

Le Mezzaluna

Le restaurant Sayad

Le restaurant Sayad

Vous en voulez encore ? Et si on allait faire un petit tour du côté des chambres ?

Suivez-moi dans la chambre :

Diamond Grand Roomsa salle de bain….

Grand Room BathroomVoici maintenant la Suite de luxe

La chambre de la suite Deluxe

La chambre de la suite Deluxe

Le coin salon de la suite de luxe

Le coin salon de la suite de luxe

La salle de bain de cette même suite

Salle de bain de la suite de luxe

Salle de bain de la suite de luxe

Mais il y a encore mieux. Suivez-moi dans  la suite Palace.

Hall d'entrée de la suite Palace

Hall d’entrée de la suite Palace

Voici la chambrePalace Suite BedroomEt une seconde chambre

La seconde chambre

La seconde chambre

La salle de bainPalace Suite BathroomLe miroir à maquillage.  J’adore ! 😉Palace Suite Bathroom (1)La salle à dîner de la suite:

La salle à diner de la suite Palace

La salle à diner de la suite Palace

Quelques petites gâteries pour les invités servies directement à la suite, bien entendu :Palace Suite MajlisAprès une nuit digne des Mille et une nuits, un petit tour à la piscine ?

La piscine de l'aile Ouest

La piscine de l’aile Ouest

La piscine de l'Aile Est

La piscine de l’Aile Est

Toutes ces photos m’ont été fournies par le Emirates Palace.

En voici d’autres, prises par moi, cette fois-ci:

Une section de la plage vue de  notre chambre

Une section de la plage vue de notre chambre

Un magnifique tableau dans l'une des salles

Un magnifique tableau dans l’une des salles

Un autre point de vue de la chambre

Un autre point de vue de la chambre

Mon homme en admiration devant ce palace. Est-il inquiet pour la facture ? :-)

Mon homme en admiration devant ce palace. Est-il inquiet pour la facture ? 🙂

MISE À JOUR: Ayant maintenant une chronique dans le Journal de Montréal sur les hôtels de rêve, j’y ai parlé de cet hôtel que  je compare à un Palais des Mille et une nuits. Voici le lien pour lire toutes mes chroniques  🙂

Suivez-moi aux toilettes

Le 5 août dernier, je publiais un article sur les différentes façons choisies par les établissements publics pour indiquer si l’on se trouvait devant une toilette pour femmes ou pour hommes. Avouez que lorsqu’une envie pressante nous tenaille, il  est parfois difficile de ne pas pousser la mauvaise porte.

Comme cet article a suscité de nombreux commentaires, sur le blog et en dehors, en voici quelques autres. Amusez-vous un peu….

C’est vraiment chien !

Tous mes amis vous le diront. Si vous ne voulez pas vous faire casser les oreilles, éviter de prononcer le mot «chien» devant moi. Le seul énoncé de ce mot suffit à déclencher en moi une vague d’émotions. Vous risquez alors d’en avoir pour des heures à m’entendre vanter les beautés et les mérites de ma belle Kloé.

@ René Bouchard - Kloé

@ René Bouchard - Kloé

C’est vrai qu’elle est belle, gentille, adorable, affectueuse, douce, tendre… Bon, bon, d’accord, j’arrête.

@lise Giguère - Kloé

@lise Giguère - Kloé

La semaine dernière, après une semaine à Niagara et Toronto, quand mon mari m’a demandé de le suivre à Montréal au lieu de rentrer chez moi, je lui ai demandé d’inviter Kloé dans cette escapade urbaine.

D’accord, je m’étais ennuyée et j’avais hâte de voir la fête qu’elle me ferait en me voyant, mais ça m’offrait l’opportunité de tester les voyages avec les chiens. Ça faisait déjà un bail que je me demandais comment faisaient tous ces gens que je voyais traîner leur chien un peu partout.

Eh bien, une semaine et bien des maux de tête plus tard, je ne comprends toujours pas. Si la majorité des hôtels se montrent plutôt accommodants pour les maîtres et leurs chiens (les chiens bien élevés, il va sans dire), il n’en est pas de même des restaurants,  des terrasses, des magasins et de tous les autres endroits où l’on se retrouve fatalement quand on prend quelques jours de vacances.

@ Lise Giguère - Kloé et Jean en situation illégale sur une terrasse.

@ Lise Giguère - Kloé et Jean en situation illégale sur une terrasse.

Comment faire ? On ne peut tout de même pas la laisser à l’intérieur de la voiture quand le soleil est au zénith. On s’est donc retrouvés à tourner en rond dans les stationnements à la recherche d’un coin d’ombre où stationner la voiture et il fallait manger en 4e vitesse parce que, même à l’ombre et les fenêtres ouvertes, les vétérinaires disent qu’il y a un certain danger de laisser les chiens dans l’auto. Je vous dis pas l’angoisse…. et les maux d’estomac dus au fast-food.

Ajoutons à cela que Kloé est un Collie et comme tous ceux de sa race, c’est un chien plutôt timide. De plus, c’est un chien de campagne qui a l’habitude d’un immense terrain sur lequel elle peut faire ses petits besoins quotidiens en toute intimité, loin des regards indiscrets.

@lise Giguère - Kloé sur son terrain

@lise Giguère - Kloé sur son terrain

Comme nous tous, elle a développé des habitudes et pour qu’elle puisse se livrer à ses petits besoins, il lui faut (allez donc savoir pourquoi) un bout de gazon, un arbre et personne autour. Essentiel, sinon, elle ne peut pas. Zavez déjà cherché un bout de gazon et un arbre sur la rue Sainte-Catherine, vous ? Et là, je ne parle même pas de l’intimité !

@ Lise Giguère -

@ Lise Giguère -

Et que dire de la promenade, le matin, dans le centre ville ? Des cyclistes, des patineurs à roues alignées, le camion de vidanges,  le camion qui arrose les plantes suspendus, les automobilistes pressés, les piétons qui traînent leur café, les clochards qui dorment aux portes des édifices, les portes de garage qui grincent en ouvrant, ça c’est sans oublier les plaques d’égouts bruyantes et les bouches d’aération des édifices. J’ai bien failli me retrouver à quatre pattes au milieu de la rue à de multiples reprises tellement elle était nerveuse, tirait sur sa laisse et marchait dans tous les sens.

Oh, je sais, vous vous dites que j’aurais pu prendre mon auto et l’emmener dans un parc. Euh…. Honnêtement, je sais bien qu’il n’y a ni bout de gazon, ni arbre dans l’auto, mais j’ai eu la preuve que lorsque la nature n’en peut plus, on en arrive même à se foutre du gazon, de l’arbre et même de l’intimité. Mais pour en arriver à cette étape, il m’aura fallu descendre (à pied parce qu’interdit d’ascenseur les chiens) les 4 étages du condo au moins 20 fois pour me retrouver devant une Kloé qui, malgré une envie pressante, n’arrivait pas à laisser faire la nature.

Finalement, on en est venus à la conclusion qu’elle était peut-être mieux de rester en campagne, avec son amie Chérie Poupée et de se promener sur la plage de la Malbaie au lieu du nouveau Quartier des spectacles de Montréal.

@ Lise Giguère - Kloé et Chérie Poupée à la plage.

@ Lise Giguère - Kloé et Chérie Poupée à la plage.

C’est tout de même dommage. Aussi, si  vous avez des trucs qui me permettraient de mieux voyager avec ma kloé, je vous invite à m’en faire part. J’apprécierais beaucoup et elle aussi, j’en suis certaine.