5 arrêts de charme en Provence

Bordées de lavande, de coquelicots, de vignobles ou d’oliveraies, les routes étroites et sinueuses de l’arrière-pays de la Provence dévoilent un concentré de petits villages médiévaux et de sites historiques fascinants. Pour vraiment tomber en amour avec la région, il faut mélanger notre accent à celui chantant des Provençaux, se ridiculiser à l’essai de la pétanque et, en soirée, savourer un pastis au son des cigales. Il faut aussi faire les haltes suivantes:

1. ABBAYE DU THORONET

Abbaye cistercienne bâtie entre 1160 et 10090 dans l’arrière pays du Massif des Maures

C’est au 17e siècle qu’a été construit ce joyau de l’art cistercien. Pour mieux apprécier (et comprendre) ce dernier, il faut obligatoirement faire une visite guidée. Bien que l’endroit ne soit plus habité par les moines, certains bâtiments ont été restaurés, ce qui permet une tournée fascinante. Les visites guidées se terminent par le chant des guides, ce qui met en avant l’acoustique de la nef. Magique!
www.le-thoronet.fr

2. LES PIERRES SAUVAGES

Inspirés par le livre de Fernand Pouillon «Les Pierres Sauvages», qui raconte la construction d’une abbaye cistercienne, Gabrielle Choisy et Gilles Bader ont donné ce nom à leur gîte de cinq chambres situé à Besse-Sur-Issole. L’adresse n’est pas facile à trouver (même le GPS s’y perd), mais une fois rendus, on ne veut plus en repartir. Deux soirs par semaine, Gabrielle sert le repas, que l’on déguste à l’extérieur pendant que s’époumonent les cigales.
www.lespierressauvages.com

3. BALADE EN 2CV

Crédit Lise Giguère
Gabrielle Choisy et sa 2 CV

Gabrielle propose aussi un forfait à bord de sa 2CV (1972) à la découverte des petites communes du Var, cheveux au vent. On fait escale au château d’Entrecasteaux, dont le magnifique jardin a été dessiné par Le Nôtre, au marché de Salernes (selon le jour de la semaine), puis c’est Cotignac avec ses maisons troglodytes et sa jolie place de la Mairie, où l’on s’installe pour un pastis avant de repartir pour le Domaine Commanderie Peyrassol, un splendide vignoble situé dans une ancienne commanderie templière.

Crédit Lise Giguère
Les maisons troglodytes de Cotignac

4. LE PAYS DE PAGNOL

Crédit : Eliphot-Aix en Provence
La Cadière d’Azur

À mi-chemin entre le bord de mer et l’arrière-pays varois, perché au sommet d’une falaise, se trouve La Cadière-d’Azur, qui fait partie du réseau des «villages de caractère». Construit à même les remparts, à proximité des calanques de Cassis, l’endroit permet d’admirer le Massif de la Sainte-Baume où, dit-on, Marie-Madeleine aurait terminé sa vie. Il offre également de plonger le regard sur les vignobles du Bandol ou de lever les yeux vers son voisin d’en face, le Castellet, où Pagnol a tourné «La fille du Boulanger».

5. HOSTELLERIE BÉRARD & SPA

Cet hôtel de charme 4 étoiles illustre bien comment la passion peut non seulement donner naissance à des lieux d’exception, mais aussi préserver un patrimoine. L’ensemble comprend quatre bastides (maisons de maître), dont une partie d’un couvent du 11e siècle où les moines rachetaient les marins qui avaient été faits prisonniers par les Sarrazins, et le pavillon des Peintres, qui, au siècle dernier, appartenait à une riche chapelière parisienne accueillant de jeunes peintres.

L’hôtel compte 37 chambres et suites, un spa, un restaurant gastronomique où officie René Bérard et le Bistro JF de son fils Jean-François. Tous deux sont Maîtres Cuisiniers de France et chefs étoilés Michelin.
www.hotel-berard.com

4- 1 – Crédit Lise Giguère
Le château d’Entrecasteaux dont le magnifique jardin a été dessiné par Le Nôtre

Ce texte a été publié dans le Journal de Montréal ICI et Journal de Québec ICI

9 choses à savoir si l’on voyage avec des médicaments ou des appareils médicaux

PHOTO FOTOLIA

1. Si l’on ne voyage qu’une fois l’an et que l’on ne prévoit pas aller dans un pays à risque, il vaut quand même mieux se rendre à la Clinique du voyageur pour s’assurer que tous nos vaccins sont à jour et pour savoir les précautions à prendre. On demande une prescription pour la diarrhée du voyageur ainsi que du Gastrolyte pour la réhydratation.

2. Si l’on part pour quelques mois ou si l’on a connu des problèmes de santé pendant l’année, il vaut mieux rencontrer son médecin et demander son feu vert pour le voyage. On lui demande également le renouvellement de ses prescriptions ainsi qu’une ordonnance supplémentaire, indiquant la dénomination commune et le nom commercial de tous nos médicaments. Ce dernier point peut s’avérer très important si l’on est malade dans un autre pays.

3. On appelle ses assurances pour mettre son dossier santé à jour. Surtout répondre honnêtement à toutes leurs questions. Lorsqu’un ennui de santé survient dans un autre pays, une fausse déclaration pourrait invalider notre contrat d’assurance et ça pourrait alors coûter très cher.

4. À la pharmacie, on se procure les médicaments une durée plus longue que celle du séjour. Si jamais un imprévu arrive et que l’on soit obligé de rester quelques jours supplémentaires, il serait ennuyeux de devoir trouver une pharmacie en urgence, d’espérer recevoir le même produit et surtout d’avoir à tout payer pour, au retour, se farcir les réclamations au gouvernement et aux assurances. Mieux vaut être plus prévoyant.

5. On apporte TOUS ses médicaments avec soi dans le bagage à cabine, idéalement dans leur emballage d’origine. Le mieux est de les placer dans un grand sac transparent (type Zyploc) et d’y joindre le document, remis par la pharmacie, contenant tous les détails.

6. Si des seringues et des aiguilles sont nécessaires pour prendre ses médicaments, il ne faut pas oublier le certificat médical mentionnant ce fait.

7. Si l’on porte un stimulateur cardiaque, une pompe à insuline ou tout autre dispositif médical, on prend soin d’en informer l’agent dès son entrée dans la zone de contrôle de sécurité, idéalement en lui tendant sa carte d’embarquement. Il se peut que ce dernier demande les documents médicaux en preuve.

8. La limite de deux bagages de cabine ne s’applique pas aux fournitures et équipements médicaux.

9. Toutes les compagnies aériennes et tous les aéroports offrent un service d’accompagnement gratuit aux personnes à mobilité réduite qui en font la demande. Il suffit de le mentionner lors de sa réservation ou de se rendre au comptoir Besoins spéciaux de sa compagnie d’aviation, au moment de l’enregistrement. On vérifie qu’à l’arrivée quelqu’un nous attendra avec un fauteuil roulant ou un véhicule électrique.


♦ D’autres informations sont disponibles sur le site du gouvernement du Canada, section Voyager avec une déficience.

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 22 septembre 2019, dans le Journal de Montréal ICI et le Journal de Québec ICI

5 routes spectaculaires à faire à moto

Que ce soit pour de courtes escapades, de longues randonnées ou des rassemblements, tous les passionnés de moto aiment découvrir des circuits panoramiques. Récemment, les guides Ulysse publiaient L’Amérique du Nord à moto – 50 itinéraires de rêve. De belles suggestions pour le Québec, l’Ouest canadien, l’Ouest américain et l’est des États-Unis. J’ai donc puisé dans ce dernier répertoire pour vous proposer cinq circuits qu’ils recommandent.

CAPE COD

255 km • Débutant • Privilégier les semaines de juin et septembre moins achalandées

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour découvrir cette péninsule du Massachusetts, on conseille une boucle au départ de Sandwich. Bien qu’il ne faille pas être allergique à la circulation, les villages côtiers, les plages, les petits villages historiques et l’air marin tout au long de Cape Cod sont la promesse d’une randonnée inoubliable.

LES ADIRONDACKS

440 km • Débutant à intermédiaire • Mai à octobre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Pour cette virée de l’État de New York, on suggère une boucle au départ du lac George. On peut en profiter pleinement, rouler doucement, faire de nombreux arrêts puisque cette route n’est pas très achalandée, sauf évidemment pendant quelques week-ends d’automne, alors que les arbres ont revêtu leurs plus belles couleurs.

LES MONTAGNES BLANCHES (WHITE MOUNTAINS)

500 km • Intermédiaire et Expert • Tout l’été

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Si cette région du New Hampshire éblouit lorsqu’on fait la balade en auto, imaginez un peu lorsqu’on la parcourt en moto. Le parcours suggéré ici part de Derby Line (Vermont) pour se rendre jusqu’à Conway (New Hampshire). Ici, pas d’air marin, mais la nature dans toute sa splendeur. Au programme, les 86 sommets, dont le mont Washington et les routes sinueuses, véritables défilés de paysages grandioses et époustouflants.

LA CÔTE DU MAINE

450 km • débutant • Tout l’été, mais particulièrement en juin et septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

De Hampton Beach (New Hamsphire) jusqu’à Bar Harbor (Maine), cet itinéraire en bordure de l’océan Atlantique propose de nombreux arrêts rafraîchissants et éblouissants : Ogunquit, Kennebunkport, Portland, Rockland, sans oublier le magnifique Acadia National Park. Bien entendu, on en profite pour se gaver de homards.

LA PÉNINSULE DE CAPE ANN

110 km • Débutant • Juin à septembre

PHOTOS COURTOISIE, ZABELBOURBEAU ET GUIDES ULYSSE

Entre Newburyport et Salem, cette route du Massachusetts est non seulement panoramique, mais elle invite à plonger dans le patrimoine de cet État à la riche histoire coloniale. Ce circuit peut être particulièrement intéressant à l’automne alors que la ville de Salem, aussi appelée la Ville des Sorcières, célèbre l’Halloween avec faste.

Ce texte est d’abord paru dans le cahier voyage du samedi 8 septembre 2018 du  Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

5 infos à prendre en note

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1. Les animaux domestiques (petits chats et chiens) sont maintenant autorisés à accompagner leur maître à bord des trains de VIA Rail Canada du corridor Québec-Windsor. Ils doivent être transportés dans une cage à parois souples ou rigides, étanche et ventilée, d’une dimension maximale de 55 X 40 X 27 cm (21,5 x 15,5 x 10,5 pouces) qui sera placée aux pieds du voyageur. Le nombre d’animaux par train étant limité, les réservations dépendent de l’espace disponible. Info : 1 888 VIA-RAIL, 48 heures avant le départ. Coût : 50 $. À noter que les chiens-guides, formés et certifiés par un organisme professionnel, qui prêtent assistance à un passager continuent d’être transportés sans frais.

2. Désormais, Air Canada et WestJet ont modifié le prix des bagages enregistrés pour les clients voyageant en classe économique.

  • Pour Air Canada, à compter du 5 octobre, pour les destinations à l’intérieur du Canada, entre le Canada et les États-Unis, et au départ ou à destination du Mexique, de l’Amérique centrale et des Antilles, il en coûtera 30 $ et un deuxième pour 50 $.
  • Pour WestJet, ces mêmes tarifs entreront en vigueur, à compter du 1er octobre, pour les vols nationaux et internationaux. Pour ces deux compagnies, ces frais ne s’appliquent pas aux passagers possédant des programmes de fidélisation WestJet Plus Or ou Argent et ceux ayant la carte Mastercard RBC World Elite.
  • JetBlue n’a pas tardé à suivre le mouvement en augmentant à 30 $ pour le premier bagage ; 40 $ pour le second et 150 $ pour le 3e.

3. WestJet lançait récemment Juliet, un assistant virtuel à intelligence artificielle. Pour rencontrer Juliet, découvrir des destinations, réserver des voyages ou recevoir du soutien, il faut se rendre sur Facebook Messenger à cette adresse :

4. Les touristes victimes de vols, dans six gares et stations du métro parisien, particulièrement fréquentées par les touristes étrangers, peuvent désormais porter plainte plus facilement. Des formulaires, en français et en anglais, peuvent être remplis par les victimes avec l’aide d’un agent RATP. Cette procédure vaut pour des vols « simples », sans violence, dont le montant n’excède pas 1000 euros ou s’il leur est impossible d’identifier la personne coupable.

5. La compagnie de croisières Viking River Cruises s’est récemment positionnée comme ligne de croisière pour adultes seulement. Il faudra désormais avoir 18 ans pour monter à bord de ses navires. À noter que les réservations faites avant le 1er août 2018 seront honorées. www.vikingrivercruisescanada.com

• Ce texte a d’abord été publié, le samedi 15 septembre 2018, dans le Journal de Montréal ICI et le Journal de Québec ICI

6 bonnes raisons d’aller à Istanbul

ISTANBUL, Turquie | Se limiter à seulement quelques raisons de visiter Istanbul n’est pas une mince affaire. Ancienne capitale des empires byzantins et ottomans, halte privilégiée des marchands de la route de la soie, cette mégapole de 15 millions d’habitants a su préserver les témoins de ce glorieux passé. Si le premier contact se fait d’abord par ce riche patrimoine, le visiteur est vite happé par le bouillonnement de cette ville moderne qui ne laisse personne indifférent.

Voici quelques arrêts incontournables :

1. Les monuments historiques de Sultanahmet

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Mosquée bleue

Précisons d’abord qu’Istanbul compte 3300 mosquées, 117 églises et 19 synagogues, sans oublier ses magnifiques remparts de l’époque byzantine. Impossible de tout voir, mais il ne faut surtout pas rater le quartier Sultanahmet, le cœur du vieil Istanbul, où sont réunis l’incontournable Mosquée bleue, la basilique Sainte-Sophie (véritable merveille architecturale de l’époque byzantine), le palais de Topkapi, la mystérieuse Citerne basilique (qui a servi de décor pour de nombreux films, dont Bons baisers de Russie) et l’Hippodrome, où les sultans assistaient autrefois aux courses de chars et qui est encore aujourd’hui une place de rassemblement.

2. Le Grand Bazar

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Le Marché aux Épices

Il faut obligatoirement se perdre dans l’incroyable Grand Bazar, le plus ancien d’Istanbul (1461), ou dans le Marché aux épices (ou Bazar égyptien). Dans ces petites ruelles tortueuses, on laisse son esprit remonter le temps jusqu’au 17e siècle alors que les marchands qui parcouraient la route de la soie y faisaient halte pour échanger leurs marchandises contre des épices, des fourrures, des soieries, mais aussi des esclaves.

Dans un autre registre, d’immenses centres commerciaux poussent aussi dans la ville. L’un d’eux est le Zorlu Center, qui réunit les plus grands noms de la mode, de charmants cafés, des restaurants et 12 salles de spectacles.

3. Le Bosphore

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Le détroit du Bosphore

Le détroit du Bosphore relie la mer Noire à la mer de Marmara, mais sert également de frontière entre la partie européenne et la partie asiatique d’Istanbul. Eh oui, autre particularité de cette ville fascinante, elle est la seule au monde construite sur deux continents. On peut s’offrir une petite croisière de quelques heures dans un vapur (traversier) ou opter pour la location d’un bateau privé permettant d’admirer les beautés des deux rives, avec leurs palais, leurs parcs et leurs anciennes demeures en bois. On peut également choisir de flâner sur l’une de ces rives. Ortaköy, un ancien village de pêcheurs de l’époque byzantine, est un endroit charmant avec sa mosquée, sa fontaine et sa grande place entourée de restaurants, cafés et marchands ambulants.

4. La cuisine turque

On dit qu’elle fait partie des meilleures cuisines au monde. Il est vrai qu’elle a su préserver et adapter ses traditions millénaires. On y trouve de l’agneau, du poulet et beaucoup de légumes. Le mezzé, servi en entrée, est un incontournable du fait qu’il permet de goûter à plusieurs saveurs, mais également parce qu’il est généralement suffisant, surtout pour les petits appétits.

Dans les rues, on déguste le simit, sorte de couronne de pain au sésame, et dans le quartier Ortäkoy, on se laisse tenter par un kumpir, immense pomme de terre fourrée de différents ingrédients. Il faut boire un verre de raki (arrière-goût d’ouzo) et près de la mosquée de Soliman, on fait un arrêt chez Vefa Bozacisi, une institution qui, depuis 1876, sert le boza, une boisson fermentée à base de millet que l’on boit surtout en hiver.

5. Les spectacles des derviches tourneurs

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Des derviches tourneurs

Parmi tous les spectacles offerts, il faut absolument se réserver un moment pour assister à la cérémonie de Sema. Au cours de cette dernière, des hommes habillés de longues robes blanches et de hauts chapeaux tournent sur eux-mêmes pendant que des musiciens jouent et chantent des passages du Coran. Étrange et mystérieux, ce spectacle ne plaît pas à tous, mais ne laisse personne indifférent.

6. Les hammams

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Bain turc hammam

Expérience unique que celle d’un gommage et d’un lavage du corps dans l’environnement chaud et humide du Ayasofya Hürrem Sultan Hamami. Bien sûr, il y a les hammams d’hôtels ou même les hammams locaux, mais ce bain turc, situé entre Sainte-Sophie et la Mosquée bleue, date de 1556. Il a été construit sous les ordres de Soliman le Magnifique pour son épouse Hürem (Roxelane) sur les lieux mêmes des historiques bains romains Zeuksippos détruits en 532. Fermé en 2008, l’endroit a été entièrement restauré en préservant son architecture. On peut prolonger ce moment en s’attablant au restaurant à l’abri d’arbres centenaires.

ayasofyahamami.com

Visite gratuite entre deux avions

De nombreux voyageurs font escale à l’aéroport Atatürk d’Istanbul en route vers d’autres destinations. Le programme Touristanbul offre l’accès à une chambre ou des circuits guidés aux visiteurs en transit, et cela, gratuitement. Deux seules conditions s’appliquent : voyager sur les ailes de Turkish Airlines et être en transit pour une période de six à 24 heures.

Turkish Airlines dessert 306 destinations et offre de nombreux départs depuis Montréal.

turkishairlines.com

 

Ce texte a d’abord été publié le mardi 4 septembre dans le Journal de Montréal ICI et le Journal de Québec ICI.

Croisière: au fil des méandres de la Seine

PARIS, France | Bien que seulement 60 km séparent Paris de Rouen, la croisière Paris et le cœur de la Normandie permet de parcourir cette distance sans stress en suivant les méandres de la Seine sur 180 km et en profitant au maximum des beautés de cette région.

La copine venue nous accueillir à l’aéroport n’en revient vraiment pas. « Mais voyons, ça ne prend au maximum qu’une heure trente pour se rendre à Rouen et vous allez mettre sept jours et huit nuits ? »

Elle a raison, bien sûr, mais ce qu’elle oublie, c’est que la Seine se faufile à travers de magnifiques paysages normands entraînant les croisiéristes dans de grands lieux d’histoire et au cœur de paysages qui ont inspiré, et inspirent toujours, de nombreux artistes.

Prendre place à bord

PHOTO COURTOISIE, VIKING CRUISE
La compagnie de croisières norvégienne Viking Cruises possède de longs navires sur tous les fleuves du monde. La croisière sur la Seine se fait à bord du Viking Rinda.

Abandonnant l’enfer de la circulation, les GPS, la recherche d’hôtels et de restaurants, c’est tout à fait détendus que l’on monte à bord du Viking Rinda et que l’on s’installe confortablement pour les sept prochains jours.

Au programme ? Se laisser bercer par le rythme paresseux de ce long et confortable navire tout en admirant défiler les petits villages typiques qui bordent le deuxième plus grand fleuve de France.

Le navire

PHOTO COURTOISIE, VIKING CRUISE
Au lever ou au coucher du soleil, on peut prendre son repas sur la terrasse Aquavit en admirant les splendeurs des rives de la Seine.

Nommé d’après le nom d’une déesse nordique de la Terre, belle et entêtée, le Viking Rinda est élégant, aux couleurs douces et relaxantes. Il offre 95 cabines de belle dimension, avec ou sans balcon, un restaurant, une terrasse où des buffets sont servis, un grand salon avec bar et un pont-terrasse sur le toit d’où l’on a une vue à 360 degrés. En cas de mauvais temps, les larges fenêtres du navire permettent d’admirer les rives tout en restant à l’abri.

 

JOUR 1 : LE PECQ

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Cet hôtel-restaurant de Saint-Germain-en-Laye, en France, n’est autre que la maison dans laquelle est né Louis XIV.

À l’arrivée à Paris, un autobus nous attend pour nous conduire à Le Pecq (45 minutes) où est amarré le navire. L’après-midi­­­, on en profite pour visiter Saint-Germain­­­-en-Laye, lieu de naissance de Louis XIV.

JOUR 2 : PARIS

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE

Alors que le navire demeure amarré à Le Pecq, direction la Ville Lumière et ses incontournables attractions telles que le Louvre, Montmartre, Notre-Dame de Paris et, bien entendu, la tour Eiffel.

JOUR 3 : VERNON

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Château fort construit par Philippe Auguste, au 12e siècle, pour défendre le domaine royal de Vernon, en France.

Au petit matin, réveil à Vernon, porte de la Normandie, et départ pour Giverny dont les magnifiques jardins ont inspiré Claude Monet pendant 40 ans. En après-midi, découverte de Vernon avec ses jolies maisons à colombages.

JOUR 4 : ROUEN

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Bombardée par les troupes alliées, en 1944, il a fallu 12 ans pour lui redonner sa splendeur.

Dans la matinée, les passagers profitent de la navigation en admirant les rives de la Seine du pont-terrasse. Ici, les possibilités sont nombreuses. D’abord, le centre historique de Rouen ou la découverte de sa campagne et de ses fermes.

PHOTO AGENCE QMI, LISE GIGUÈRE
Le Vieux bassin de Honfleur, en France, et ses maisons des 17e et 18e siècles.

Vient ensuite Honfleur, la ville d’où est parti Champlain pour fonder Québec, mais aussi un lieu très souvent immortalisé par les peintres. Les plus sportifs enfourchent un vélo à la découverte de Jumièges.

JOUR 5 : LES PLAGES

PHOTO ADOBE STOCK
Les plages de la Normandie.

our de mémoire ! Les deux visites au programme se rendent sur les plages du Débarquement en Normandie. Les Canadiens se dirigent vers Bayeux et sa magnifique broderie du 11e siècle, inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde par l’UNESCO, Courseulles-sur-Mer, où les troupes canadiennes ont déchargé des tonnes de ravitaillement après le jour J, et les plages Juno et Gold, où elles ont débarqué. De leur côté, les Américains se rendent au village balnéaire d’Arromanches, puis suivent la côte jusqu’au cimetière et mémorial de Colleville-sur-Mer, dernier lieu de repos de près de 9400 hommes et femmes de service américains.

JOUR 6 : LES ANDELYS

PHOTO ADOBE STOCK
Le Château-Gaillard, construit par nul autre que Richard Cœur de Lion

Exploration du Château-Gaillard, une forteresse construite au 12e siècle par Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d’Angleterre. Dominant la petite ville, le château offre une vue imprenable sur la Seine. D’autres choisissent plutôt La Roche-Guyon, un magnifique château sculpté dans les falaises de craie blanche, et son village riverain également du 12e siècle. Enfin, les plus sportifs peuvent descendre la rivière Eure en canoë.

JOUR 7 : LE PECQ

De retour au point de départ, les passagers peuvent explorer Paris à leur guise en profitant des navettes ou choisir de visiter le château de Malmaison, où Napoléon Bonaparte a passé ses derniers jours en France. Le château de Versailles et ses jardins sont également au programme. Cette croisière se termine par une visite de Paris la nuit. Tout pour donner le goût de revenir, quoi !

 

À SAVOIR

  • Type de croisière : croisière fluviale exclusivement en anglais.
  • Coût : à compter de 2499 $. Ce prix comprend sept tours guidés, mais les boissons (en dehors des repas), l’avion et les transferts ne sont pas inclus.
  • Meilleur temps pour y aller : entre mai et octobre.

Le plus

Souvent, en croisière, entendre les explications du guide dans les endroits très fréquentés peut être ardu. Pas avec la compagnie Viking. Chaque passager est muni d’un petit appareil appelé Quiet Vox d’une très grande qualité, même s’il n’est pas de la dernière génération (les nouveaux ont un GPS). On ne perd pas un mot des explications et on se repère facilement si jamais l’on s’éloigne du groupe.

Le moins

Choisir de visiter la Seine sur un navire dans lequel seulement quelques membres du personnel parlent français peut sembler étrange et, dans les faits, ça l’est. Mais pour ceux que la barrière de la langue n’indispose pas, Viking offre d’excellentes prestations et un bon rapport qualité-prix. De plus, certains employés (dont le directeur des programmes Charles Pensa) sont parfaitement bilingues.


www.vikingrivercruisescanada.com

 

Ce texte a d’abord été publié, le samedi 15 septembre 2018, dans le Journal de Montréal ICI et dans le Journal de Québec ICI

Il a également été publié sous le titre Paris et la Normandie au fil de la Seine sur le site de TVA Nouvelles ICI  

Ainsi que sur le site de Canoe.ca ICI

Acadia National Park: Un paradis naturel en toute saison

Dans l’État du Maine, il n’y a pas que les plages, les boutiques ou les lobster shacks. Dans la partie nord-est de cet État se trouve également le seul parc national de la côte Est américaine, le magnifique Acadia Park !

PHOTO LISE GIGUÈRE – De l’Océan, vue sur le Parc national Acadia

Créé en 1919, sur la côte Atlantique, entre Mount Desert Island et Bar Harbor, il se classe parmi les 10 parcs américains les plus populaires et ses splendeurs naturelles attirent, chaque année, quelque 2 millions de visiteurs. À l’automne, lorsque ses arbres se parent de leurs couleurs multicolores, il devient tout particulièrement spectaculaire.

PHOTO LISE GIGUÈRE- En suivant les rochers, on se rend jusqu’à l’Océan

Au programme, des falaises longeant l’océan, des étangs scintillants, des lacs aux eaux cristallines, des plages rocheuses, des sentiers aménagés et la possibilité d’apercevoir de nombreux animaux sauvages tels des élans, des ours, des baleines, des oiseaux de mer, etc.

Un choix difficile

Si ce parc se visite facilement en automobile, on peut également le faire en moto, en vélo, en randonnée et même… à cheval.

Pour bien faire son choix et afin de ne rien manquer, on fait d’abord un arrêt au Centre d’interprétation de Hulls Cove où l’on peut se procurer ($) un permis d’une journée ou de quelques jours et obtenir toutes les informations nécessaires pour profiter au maximum de ce terrain de jeux.

Pour une visite rapide, on opte pour la balade en auto. Il suffit d’emprunter la Park Loop Road, à environ cinq kilomètres du centre d’accueil. Cette route asphaltée de 43 km, principalement à sens unique, comprend de nombreux arrêts où se garer pour accéder à des points de vue spectaculaires.

À ce circuit de plus ou moins deux heures, selon notre besoin de contemplation, s’ajoute un autre tronçon (6 km), grimpant jusqu’au sommet de Cadillac Mountain, le plus haut sommet américain donnant sur l’Atlantique

D’autres possibilités

Si l’on dispose de plus de temps, on opte pour les Carriage Roads réservées aux randonneurs, cyclistes, cavaliers et calèches. Héritage du philanthrope John D. Rockefeller Jr. et de sa famille, ce long ruban de 70 km de routes pittoresques a été créé, à l’origine, pour les calèches. Tout en courbes, ce circuit émerveille par ses arbres qui ploient devant nous formant un tunnel duquel émergent, à 17 reprises, des ponts recouverts de granit et qui surplombent la route. Cette randonnée plaira tout particulièrement aux romantiques.

PHOTO LISE GIGUÈRE-Le parc Acadia compte d’innombrables sentiers de randonnée, dont un autour de Jordan Pond.

Ce parc dispose d’un réseau de plus de 200 km de sentiers pédestres et offre de nombreux défis aux amateurs de sensations fortes. L’un d’eux, Precipice Trail, entraîne ces derniers sur la paroi rocheuse à laquelle ils doivent s’accrocher tandis que les vagues frappent la falaise avec fureur. Frissons garantis.

Un autre phénomène qui mérite un arrêt, c’est Thunder Hole. Il s’agit d’une grotte naturelle, dans laquelle la mer s’engouffre en produisant un bruit de tonnerre et en déversant des jets d’eau et de vapeur d’eau, rendant les roches très glissantes. Prudence !

Enfin, l’étang Jordan et ses eaux claires méritent une pause tandis que les petites familles apprécient s’ébattre et plonger leurs orteils dans les eaux plutôt froides de Sand Beach, dont le sable blanc n’est autre que des coquillages pulvérisés.

PHOTO LISE GIGUÈRE- L’eau de Jordan Pond est d’une clarté impressionnante.


Note

-PHOTO LISE GIGUÈRE -Un service de navette se rend jusqu’à Cadillac Mountain

Un service de navettes offrant Park Loop Road et se rendant jusqu’à Cadillac Mountain est offert, à partir du centre de Bar Harbor. Certaines de ces navettes sont même équipées de remorques pour vélos.

www.acadia.national-park.com ou www.visitmaine.com

Ce texte a d’abord été publié le samedi 15 septembre 2018, dans la chronique Est des USA, du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

 

NOTE: En prime, voici quelques photos supplémentaires qui ne sont pas parues dans le journal

PHOTO : Lise Giguère L’un des 17 ponts recouverts de granit qui se trouvent sur Carriage Roads

Photo : Lise Giguère De magnifiques lacs

PHOTO : Lise Giguère La plage de Sand Beach

PHOTO : Lise Giguère À Thunder Hole, les vagues frappent les rochers

PHOTO : Lise Giguère Le fameux Thunder Hole qui laisse s’échapper un geyser entre les rochers

PHOTO : Lise Giguère À l’automne, la nature propose un spectacle aux combinaisons de couleurs naturelles incomparables

 

 

5 événements pour l’automne

1. La 13e édition montréalaise du concours international World Press Photo se tient présentement jusqu’au 30 septembre, au Marché Bonsecours. Un rendez-vous à ne pas manquer pour être surpris, choqué, emballé et séduit par les photos finalistes de la 61e édition de ce prestigieux concours. Ces dernières ont été sélectionnées parmi 73 044 images prises par 4548 photographes de 125 pays différents. Au Marché Bonsecours. worldpressphotomontreal.ca

2. Le festival culinaire Martinique Gourmande revient pour une 11e édition, du 13 au 23 septembre, dans les bars et restaurants participants de Montréal et de Québec. Cette nouvelle édition a pour thème « Du sucre, des épices… et des grands rhums ». Pendant toute la durée du festival, des chefs et mixologues des établissements participants proposeront un menu, des plats et des cocktails inspirés de leur vision de la gastronomie de cette île que l’on surnomme « île aux Fleurs ».martiniquegourmande.ca

3. VIA Rail Canada et le Train de Charlevoix ont conclu une entente qui permet aux voyageurs de réserver une place à bord de ces deux trains en une seule transaction. Les voyageurs d’Ottawa ou de Montréal peuvent ainsi se rendre à Québec, prendre la navette entre la gare du Palais et celle située au pied de la Chute Montmorency, et monter à bord du Train de Charlevoix, et ce, en une seule transaction. Une belle escapade en cette période où les arbres se parent de leurs plus belles couleurs. Jusqu’au 21 octobre. viarail.ca

4. À Toronto, la Tour nationale du Canada, mieux connue sous le nom de la Tour du CN, soulignait récemment son 42e anniversaire. Pour l’occasion, elle dévoilait son tout nouveau plancher de verre et ses nouvelles parois panoramiques vitrées, s’étendant du plafond au plancher. Grâce à elles, les enfants et personnes à mobilité réduite peuvent désormais profiter pleinement de cette vue plongeante sur la ville. Par la même occasion, on a lancé l’application Viewfinder que l’on peut télécharger sur ses appareils mobiles. Disponibles en cinq langues, dont le français et l’anglais, elle propose de spectaculaires images panoramiques (360 degrés) de Toronto et ses environs, de jour et de nuit. D’une hauteur de 553,33 mètres, la Tour nationale du Canada accueillait l’an dernier plus de 1,98 million de visiteurs. cntower.ca

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À Toronto, la Tour nationale du Canada, mieux connue sous le nom de la Tour du CN, soulignait récemment son 42e anniversaire.

5. C’est maintenant le temps de réserver ses billets de saison pour ceux qui aiment voyager sans prendre l’avion. Pour connaître la programmation et le titre des films de voyage de Passeport pour le monde (https://filmpttw.com/fr/) et Les Grands Explorateurs. lesgrandsexplorateurs.com

Ce texte est d’abord paru dans le cahier Voyage du samedi 8 septembre du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI

Quelques trucs pour bien voyager avec son animal

La semaine dernière, je vous ai donné quelques trucs pour préparer un voyage avec Pitou. Voici quelques trucs, susceptibles de faire de votre chien un bon voyageur.

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En avion

1. Si possible, on l’habitue lorsqu’il est bébé. Plus âgé, il a ses habitudes et il faut beaucoup de patience pour calmer ses angoisses face à un nouvel environnement.

2. On vérifie les règles de la compagnie aérienne concernant le transport d’animaux. S’il pèse moins de 10 kg (22 livres) (incluant le poids de la cage), il devrait pouvoir voyager dans un sac de transport léger que l’on peut placer sous le siège devant nous. On peut ainsi le caresser s’il pleure. Certaines compagnies acceptent même que le sac soit sur nos genoux. On peut ainsi le rassurer s’il pleure.

3. On le familiarise avec sa cage (des gâteries placées dans cette dernière peuvent aider) plusieurs jours avant le départ. On y dépose sa doudou ou son toutou préféré.

4. Avant de se rendre à l’aéroport, on lui fait faire une très longue marche. Épuisé, il sommeillera plus facilement.

5. Deux heures avant le vol, on le nourrit légèrement, mais on ne diminue pas sa consommation d’eau.

En auto

1. On ne doit pas le laisser libre dans le véhicule. Il peut vous distraire et causer un accident, mais aussi se transformer en projectile en cas de freinage brusque. L’idéal demeure la cage de transport. Un bon harnais ou une ceinture de sécurité peuvent aussi faire l’affaire­­­, mais ils doivent être sécuritaires et ne pas l’étrangler.

2. La partie arrière d’une camionnette et le compartiment à bagages sont à éviter. En cas d’accident, l’animal n’a aucune chance.

3. Les décapotables, les boîtes de camion et les fenêtres ouvertes peuvent causer des otites, des conjonctivites ou des chutes.

4. Nourrir l’animal au moins six heures avant le départ, prévoir une bouteille d’eau fraîche (les trous d’eau contiennent des bactéries) et son écuelle.

5. En route, faites des arrêts (toutes les deux heures) pour qu’il se détende, se soulage et se désaltère.

6. Apporter sa laisse et ses médailles d’identification. Avant de le faire sortir, mettez-lui sa laisse, car ce nouvel environnement pourrait l’effrayer et vous faire perdre le contrôle.

7. Ne jamais le laisser seul dans un véhicule, même à l’ombre. En quelques minutes, la température peut grimper et causer une hyperthermie (coup de chaleur­­­).

8. Ces conseils valent aussi pour les sorties en bateau, mais il faudrait ajouter un gilet de sauvetage. Chats et chiens sont, en général, de bons nageurs, mais ils se fatiguent vite.

Ce texte a d’abord été publié dans la chronique Conseils aux lecteurs du samedi 1 septembre 2018 du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI.

Voyager avec son chien

Lorsqu’on s’apprête à boucler la valise, voilà Pitou qui nous regarde avec le désespoir dans l’œil. Difficile de ne pas craquer. Que faut-il vérifier si on décide de l’emmener ?

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1. Les moyens de transport

Les traversiers, le train et l’avion acceptent généralement les chiens, selon certaines conditions, mais la législation internationale leur interdit l’accès des navires de croisière, à l’exception de Cunard (Queen Mary, Queen Elizabeth etQueen Victoria) où un enclos leur est réservé.

Peu importe le mode de transport, il faut bien s’informer pour connaître les exigences (taille de la cage, mode de réservation, tarif, etc.).

2. La douane

Dès que l’on traverse une frontière avec son animal, ce dernier doit détenir un certificat de bonne santé déclarant qu’il est apte à nous accompagner.

Non seulement son identification par une puce électronique est obligatoire et tous ses vaccins à jour, mais les formalités peuvent différer selon les pays. Un certificat sanitaire canadien international peut servir à l’accompagner pour son entrée dans un pays étranger. Ce certificat, disponible sur le site de voyage.gc.ca, doit être imprimé en format légal (8,5 X 14). On doit ensuite le présenter à un vétérinaire officiel du gouvernement qui y apposera sa signature.

À noter que ce certificat n’est pas nécessaire si l’on se rend dans un pays qui fournit ses propres certificats sanitaires, ou encore dans un pays ou une région qui a négocié une entente avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Afin de ne pas commettre d’erreur, on communique d’abord avec son vétérinaire, mais également auprès de l’ambassade du pays visité, et enfin, auprès du Bureau de la Santé animale au www.inspection.gc.ca/

3. Le logement

Si les établissements hôteliers se montrent de plus en plus accueillants avec les animaux de compagnie, il importe de bien vérifier, avant la réservation. Il faut aussi les avertir de la visite de l’animal, et ce, qu’il s’agisse d’une location de maison, d’un B&B, d’un camping ou d’un hôtel. Dans tous les cas, il faudra débourser un supplément et souvent même un montant préventif (dépôt) au cas où l’animal causerait des dégâts. Ce montant sera remboursé si Pitou a été bien sage.

4. Les sorties

Encore une fois, il faut bien s’informer des activités que l’on pourra faire en sa compagnie. Si on doit constamment l’abandonner dans une chambre qui lui est inconnue, il vaut peut-être mieux le faire garder par quelqu’un qui l’aime et avec qui il se sent bien. Et ce, même si ses grands yeux tristes nous crèvent le cœur au moment du départ.

NOTE

La semaine prochaine, je vous donnerai quelques trucs pouvant faciliter les voyages avec Pitou.

Ce texte a d’abord été publié le samedi 25 aout dans la chronique Conseils aux lecteurs du Journal de Montréal ICI et du Journal de Québec ICI